AFRIQUE DE L’OUEST
SENEGAL : Ousmane Tanor Dieng veut gagner.

La 13ème coordination du parti socialiste de la section de Pikine dirigé par Libasse Djitte a organisé un rassemblement de proximité samedi 20 mai 2017. Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du parti socialiste qui prenait part à cette rencontre s’est prononcé sur l’actualité politique dans un contexte marqué par les préparatifs des élections législatives du 30 juillet 2017.
Cette rencontre intervient alors que la 12ème législature s’achève le 30 juillet 2017. Les sénégalais éliront 165 députés dont 15 représentants de la diaspora lors des élections. Après avoir salué l’engagement politique et la fidélité sans faille de Libasse Djité, Ousmane Tanor Dieng a tenu avant tout à armer dores et déjà ses troupes, leur demandant de multiplier les Rassemblements de proximité, la seule façon de convaincre les sénégalais pour les prochaines législatives.
Pour secrétaire général, les Départements de Dakar, Pikine et Mbacké représentent d’importants enjeux électoraux pour les législatives 2017, une raison suffisante de gagner. Pour y parvenir, il est nécessaire selon lui d’être ensemble, même ambition affichée pour le deuxième tour des prochaines élections présidentielles, « Quelques soit les investitures, il faut être ensemble pour pouvoir gagner. Le maire de la ville de Pikine Abdoulaye TIMBO a une grande responsabilité car le département de Pikine fait parti des enjeux énormes pour les 2017. Et l’avenir appartient à la jeunesse. «Trouver un consensus de base, c’est faciliter le travail au président.» a-t-il rajouté avant de continuer : « Trouver une entente à Pikine, c’est faciliter le travail au président Macky Sall pour lui permettre d’avoir un bilan incontestable qu’il ne faut pas freiner pour des intérêts personnelles. Nous devons regarder l’intérêt du Sénégal, et l’intérêt du Sénégal, c’est sa stabilité.»
«Il faut laisser Manko Taxawu Sénégal parler, ils ne savent faire que ça, parler. Nous, nous devons gagner.»
Sur la forte mobilisation de l’opposition du 19 mai, le secrétaire général s’est exprimé en ces termes : « C’est bien qu’il y ait une opposition. Nous souhaitons que l’opposition soit la plus forte possible pour que nous puissions être départagés pendant la soirée du 30 juillet. » Cependant, il n’a pas manqué de fustiger cette même opposition : «Il faut laisser Manko Taxawu Sénégal parler, ils ne savent faire que ça, parler. Nous, nous devons gagner.»
Sur la question de sa déclaration de patrimoine, il assène : «Ceux qui parlent de déclaration ne savent pas si j’ai fait cette déclaration ou pas. La déclaration patrimoine se fait là où elle doit se faire, il faut demander à ceux qui reçoivent cette déclaration s’ils l’ont ou pas.»

Au rassemblement de proximité à Pikine 20 mai 2017. ©Fatou W Sambe
Cette rencontre à Pikine se tient au moment où Aissata Tall Sall, ancien membre du parti socialiste s’est désolidarisée du parti et est en train d’officialiser le lancement de son mouvement “Oser l’Avenir” au Grand Théâtre à la même date du 20 mai. Khalifa sall, le Maire de Dakar une des figures prou du parti, pressenti à l’époque comme l’homme fort qui pouvait briguer un mandat présidentiel de par son charisme et son travail de terrain, quant à lui, est au centre pénitentiaire de Rebeuss. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le mois de mars dernier, pour un présumé détournement de deniers publics. Ses partisans et fidèles voient cette mise aux arrêts comme une façon de saboter ses envies et ambitions politiques. Des événements politico-judiciaires qui ont beaucoup terni le parti ces derniers temps. Malgrè ces fractures qui défraient la chronique, Libasse Djitte rassure en ces termes : « Le parti socialiste est toujours en actualité et n’a jamais été aussi solide ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.
Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.
Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.
AFRIQUE
MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.
Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.
En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.
« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.
Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).
Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.
Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».
L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.
Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.
Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.
Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.
Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».
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