Connect with us

AFRIQUE DE L’EST

SOMALIE : Le président Mohamed Abdullahi Mohamed renonce à sa nationalité américaine.

Publie

le

Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed qui possédait la double-nationalité somalienne et américaine, a renoncé à la seconde, selon un communiqué de la présidence somalienne publié jeudi 1er août 2019.

« La Constitution provisoire somalienne autorise les citoyens somaliens à détenir deux passeports. Cependant, le président a volontairement débuté le processus de renoncement à sa deuxième citoyenneté après son élection comme président (…) Ce processus s’est achevé aujourd’hui (…) Nous vous informons officiellement que le président a renoncé à sa deuxième citoyenneté, celle des Etats-Unis. La tâche a été longue et a impliqué des experts juridiques des départements naturalisation américain et somalien », précise ledit communiqué.

« Je suis fier de servir mon peuple et je crois toujours en son potentiel pour reconstruire cette nation. Je ne suis ni découragé par notre passé, ni découragé par l’énormité de la tâche qui nous attend. Je continuerai à servir honnêtement mon peuple en ayant la ferme conviction que le vrai pouvoir repose sur le peuple », a déclaré le président sur Twitter après la publication de la déclaration.

De nombreux somaliens possèdent une double nationalité, notamment obtenue après avoir fui la guerre, la sécheresse ou la famine, fléaux qui font rage dans ce pays plongé dans le chaos depuis la chute de l’autocrate Siad Barre en 1991.

Elu président en février 2017, cet ancien Premier ministre possédait la nationalité américaine après avoir résidé durant de longues années aux États-Unis, où sa famille habite toujours.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

SOUDAN – Une attaque de drone vise l’aéroport de Khartoum à la veille de sa réouverture

Publie

le

À seulement vingt-quatre heures de sa réouverture officielle, l’aéroport international de Khartoum a été visé tôt ce mardi 21 octobre 2025 par une attaque de drone, ont annoncé les autorités soudanaises.

Selon des informations rapportées par l’Agence France-Presse, plusieurs drones ont été observés dans le ciel au-dessus du centre et du sud de la capitale peu avant l’assaut, survenu entre 4h00 et 6h00, heure locale.

Cette attaque intervient alors que le gouvernement s’apprêtait à rouvrir cet aéroport stratégique, fermé depuis avril 2023 à la suite du déclenchement des violents affrontements entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR).

Continuer la lecture

AFRIQUE

KENYA – Raïla Odinga est décédé en Inde à l’âge de 80 ans

Publie

le

Le chef historique de l’opposition kényane, Raïla Odinga, est décédé ce mercredi matin dans le sud de l’Inde, à l’âge de 80 ans.
Selon les premières informations communiquées par la police indienne, le leader politique a perdu connaissance alors qu’il effectuait une promenade dans le district d’Ernakulam, en compagnie de sa sœur, de sa fille et de son médecin.

« La mort est confirmée », a déclaré le responsable de la police locale, Krishnan M.
« Il s’est effondré durant sa marche et a été immédiatement transporté à l’hôpital, où son décès a été constaté à son arrivée. »

Raïla Odinga laisse derrière lui l’image d’un homme profondément engagé pour la démocratie et la justice sociale au Kenya, après plusieurs décennies de lutte politique marquées par ses multiples candidatures à la présidence et son influence durable sur la vie publique du pays.

Continuer la lecture

AFRIQUE

SOUDAN – El-Fasher sous siège, la faim et la guerre accablent le Darfour

Publie

le

Au Darfour, dans l’ouest du Soudan, la situation humanitaire continue de se détériorer alors que le siège de la ville d’El-Fasher se poursuit depuis près d’un an et demi.
Dans une déclaration rendue publique le 6 octobre, plusieurs organisations ont dénoncé « l’intensification de la violence » dans la région, notamment l’offensive contre les camps de déplacés de Zam Zam et Abou Shouk, qui a entraîné la fuite de plus de 400 000 personnes.

La faim et les pénuries de médicaments menacent désormais des milliers d’habitants pris au piège des combats. Les bombardements et attaques terrestres empêchent toute aide humanitaire d’atteindre la population.

Parallèlement, la recrudescence des combats au Kordofan, dans le centre du pays, alimente également les inquiétudes.
Le Conseil des droits de l’homme dénonce des attaques menées par les Forces de soutien rapide (FSR) contre plusieurs villages du nord du Kordofan, ainsi que des frappes aériennes de l’armée soudanaise sur l’hôpital Al-Mujlad, à l’ouest.

Dans un communiqué, Hassan Shire, directeur exécutif de l’ONG est-africaine DefendDefenders, a souligné que « la documentation des crimes commis par toutes les parties est essentielle pour que la responsabilité demeure au cœur de toute solution durable au conflit soudanais ».

Des crimes de guerre déjà établis

Un rapport de la Mission d’enquête des Nations unies, publié en septembre 2025, avait déjà pointé des crimes de guerre commis par les deux camps, ainsi que des crimes contre l’humanité imputés aux FSR.

Advertisement

Malgré ces conclusions accablantes, le Soudan a voté, lundi 6 octobre, contre la prolongation du mandat de cette mission d’enquête lors de la session du Conseil des droits de l’homme à Genève — une décision qui suscite l’indignation des organisations de défense des droits humains.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +