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AFRIQUE CENTRALE

TCHAD – Idriss Déby fera face à six candidats à la Présidentielle du 11 avril 2021

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La Cour suprême du Tchad a publié, mercredi 03 mars 2021, la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle prévue le 11 avril. Sur 17 candidatures, 10 ont été retenues. Mais au final, seuls six candidats vont s’affronter, les autres ayant décidé de se retirer tout simplement.

La Cour suprême tchadienne a rendu publique, mercredi, la liste des candidats qui devront s’affronter aux urnes le 11 avril pour la Présidentielle. Sept prétendants ont été recalés sur 10 dossiers de candidature. Mais des concurrents dont les candidatures ont été validées ont décidé de ne pas participer purement et simplement aux prochaines joutes. C’est le cas du principal opposant et rival historique du Président Déby, Saleh Kebzabo. Il dénonce une « militarisation évidente du climat politique » après la tentative d’arrestation d’un autre candidat déclaré, Yaya Dillo Djerou. Cinq morts, dont la mère du candidat, ont été déplorés lors de cet assaut de la police et de l’armée contre son domicile de N’Djamena.

Saleh Kebzabo a réitéré, mercredi, dans une lettre adressée à la Cour suprême, le retrait de sa candidature. Il se refuse « à faire de l’accompagnement pour valider une mascarade électorale ». De même, Théophile Bongoro Bebzoune, néophyte en politique, qui avait été désigné candidat unique de la coalition de partis d’opposition qui s’est fissurée depuis à la place de Saleh Kebzabo, a décidé de se retirer. La même démarche a été adoptée par le président du Mouvement Démocratique Africain (MDA) Mahamat Yosko et le président de la Fédération Action pour la République (FAR) Ngarlejy Yorongar

Ont également été validées les candidatures du président de l’Union pour le renouveau et la démocratie (URD) Romadoungar Nialbé Félix, du président du Mouvement des patriotes tchadiens pour la République (MPTR) Brice Mbaimon, de l’ex-Premier ministre Pahimi Padacket Albert, de l’ancienne ministre, première femme candidate à une élection présidentielle, Lydie Beassemda,  l’ingénieur Yombombé Théophile et l’entrepreneur Alladoum Baltazar. Ce sont les six challengers qui feront finalement face du Président sortant Idriss Déby Itno.

Parmi les candidats recalés, figure Yaya Dillo Djerou, investi par un regroupement non reconnu par le ministère de l’Administration du territoire et dont l’acte de naissance n’est pas conforme, selon la Cour Suprême. Il y a aussi Masra Succès, qui n’a pas 40 ans, selon les juges, et dont l’acte de naissance n’est pas conforme non plus. 

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

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Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.

Des échanges centrés sur la paix en RDC

La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.

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AFRIQUE

TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

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Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.

Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.

Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.

Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.

Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.

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AFRIQUE

TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

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Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.

Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.

Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.

De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».

Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.

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Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.

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