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IMMIGRATION

TCHAD – Les réfugiés centrafricains craignent d’être oubliés

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Entouré de pays en crise, le Tchad vient d’adopter une loi particulièrement progressive et cité par l’ONU comme un modèle en matière d’asile. Un modèle toutefois menacé par l’afflux exponentiel de réfugiés soudanais. Les humanitaires lancent un appel à l’aide pour soutenir les autorités de Ndjamena et ne pas abandonner les 600 000 autres réfugiés déjà présents dans le pays, comme des Camerounais fuyant les exactions de Boko Haram à l’ouest, mais aussi plus de 120 000 Centrafricains au sud, ce mercredi 12 juillet 2023.

Elasko Sirikizi est couturier, père de quatre enfants. Depuis dix ans la guerre civile déchire son pays, la Centrafrique. Il a perdu l’usage de ses jambes après cinq années d’errance dans la brousse.

C’est sa femme l’a transporté jusqu’ici sur son dos. « Même en venant là, on a essayé de forcer madame, on a violé madame… À chaque fois […] elle se rappelle des faits. C’est moi qui la console à chaque fois », explique-t-il.

Il survit grâce à sa machine à coudre qu’il loue 5 000 francs CFA par mois, l’équivalent de 7,50 euros. « La seule activité du quotidien qui me donne à manger, c’est [uniquement la couture]. Maintenant c’est comme ça. Les gens vont tous vaquer à leurs travaux champêtres parce qu’il pleut, donc il n’y a pas de clients. […] On gère seulement la galère, c’est comme si on est doué pour ça… », ajoute-t-il.

« Je dois me débrouiller… »
Elasko Sirikizi poursuit : « Le marché, c’est à presque 800 mètres… Je ne peux pas me déplacer un km, je ne peux pas. Donc là où je suis là, c’est comme si j’étais prisonnier de la vie », se désole-t-il.

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Un marché construit au fil des ans par d’autres réfugiés comme Amadou Yago, un boutiquier qui a fui les raids de la Séléka en 2014. « Dieu merci, ici, je suis en sécurité. Mais bien sûr, je pense toujours à mon pays, on ne peut jamais oublier le pays où l’on est né. Mais jusqu’ici la Centrafrique n’est pas stable, donc je dois me débrouiller ici en vendant les quelques produits que vous voyez. »

Un appel pour une aide internationale pour le Tchad
Faute de retour possible, le HCR tente de soutenir les réfugiés dans leurs activités. Mais depuis le début de la crise au Soudan et l’afflux massif de réfugiés vers le Tchad, les humanitaires ont redirigé vers l’est l’essentiel de leurs moyens matériels financiers et humains.

« Si on ne veut pas qu’une crise humanitaire majeure survienne au Tchad, en plus de la crise humanitaire et sécuritaire qui se déroule au Soudan, c’est maintenant, vraiment maintenant, qu’une aide importante de la communauté internationale pour le Tchad et pour les organisations humanitaires est nécessaire », martèle Jérôme Merlin, chargé des opérations au Tchad pour le Haut-Commissariat aux réfugiés.

Les réfugiés centrafricains regardent avec inquiétude vers leur pays où se prépare un référendum constitutionnel controversé qui devrait permettre au président de briguer un troisième mandat et pourrait entraîner de nouvelles violences selon l’ONU.

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IMMIGRATION

SÉNÉGAL – Sécurité et migration : 23 milliards de FCFA pour renforcer les frontières sénégalaises

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général de division (2s) Jean-Baptiste Tine, et l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, M. Jean-Marc Pisani, ont coprésidé ce mardi 8 juillet 2025 à 9h, à Dakar (hôtel Terrou-Bi), la deuxième réunion du Comité de pilotage du Programme Opérationnel Conjoint II (POC II).

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’Inspecteur Général de Police Mame Seydou Ndour, Directeur général de la Police nationale.

Pour rappel, le POC II, lancé le 1er décembre 2023, s’étend jusqu’au 30 mai 2028 et couvre l’ensemble du territoire sénégalais. Ce programme, financé par l’Union européenne à hauteur de près de 23 milliards de FCFA (soit 34,75 millions d’euros), est mis en œuvre par CIVIPOL (France), en partenariat avec la FIAP (Espagne), et une équipe sénégalo-européenne.

🎯 Objectifs du POC II :

1. Renforcer les capacités des forces de sécurité dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains ;

2. Sécuriser les frontières terrestres ;

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3. Assurer le secours en mer et la sécurisation de la frontière maritime ;

4. Protéger les victimes ;

5. Sensibiliser le grand public aux risques de la migration irrégulière et aux opportunités d’emploi.

Les partenaires clés du programme incluent : la Police nationale, la Gendarmerie, les Douanes, la Justice, le CILMI et le CNLTP.

Source : Crédit photo : MISP

Crédit photo : MISP

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IMMIGRATION

SÉNÉGAL – Émigration clandestine : interception de 201 personnes à Foundiougne

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Nouvelle opération de la marine nationale contre l’émigration clandestine. Ce mardi 8 juillet 2025, 201 personnes ont été interpellées dans le bolong de Maya, situé dans les îles du Saloum, près de Foundiougne. L’information a été confirmée par la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) à travers un communiqué publié sur le réseau X ce mercredi 9 juillet.

L’intervention des gardes maritimes a permis de maîtriser 69 personnes à terre et 132 autres à bord d’une pirogue en partance, selon la même source. Parmi les individus arrêtés figurent des femmes et des enfants, issus de plusieurs nationalités. Aucun incident majeur n’a été signalé durant l’opération.

Cette nouvelle interception s’inscrit dans le cadre du renforcement des dispositifs de surveillance maritime mis en place par les autorités sénégalaises pour contrer les départs irréguliers vers l’Europe. Les personnes arrêtées ont été remises aux services compétents pour identification, prise en charge et ouverture d’enquête.

Source : Marine nationale Sénégalaise 

Crédit photo : Marine nationale Sénégalaise 

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SÉNÉGAL – 97 migrants interceptés à saint-Louis par la marine nationale

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La Marine nationale a arraisonné jeudi 24 Août 2024 une pirogue de clandestins au large des côtes saint-louisiennes. La pirogue avait à son bord 97 migrants dont 83 Sénégalais (trois femmes et deux mineurs). Les 14 autres sont des étrangers (12 Gambiens et 02 Maliens), rapporte le journal Les Échos.

D’après les informations du journal, ils ont été acheminés par la marine jeudi, à bord du patrouilleur en mer « le Fouladou » à l’Arsenal de la Marine nationale au Port autonome de Dakar. A leur débarquement, ils ont été reçus par le commandant de la base navale de la Marine nationale.

Il faut préciser que « dès l’annonce par la marine de l’interception de cette pirogue, le procureur de la République a ouvert une enquête pour connaître les tenants et aboutissants. L’enquête est confiée à la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants ( DNLT) de la Direction de la Police de l’air et des frontières », ajoute le journal

« Interrogés d’emblée sur leurs lieux d’embarquement, ils ont répondu que la pirogue a pris départ le 21 août dernier à Kayar. Ils ont été interceptés à 250 km au large des côtes de Saint-Louis par la marine nationale dans la nuit du 21 au 22 août dernier », expliquent nos confrères

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