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TUNISIE : Kais Saïed élu président de la République.

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L’instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) a confirmé les tendances du second tour. Les résultats officiels publiés ce lundi 14 octobre 2019, portent Kais Saied au sommet de l’Etat avec 72,71% des suffrages exprimés contre 27,29% pour son concurrent Nabil Karoui.

Le constitutionnaliste et candidat antisystème Kais Saïed est le nouveau président de la République de la Tunisie. Largement élu par le peuple, il doit relever plusieurs défis parmi lesquels la consolidation de la démocratie et l’équation du morcellement de l’assemblée nationale.

Suite au décès du président Béji Caïd Essebi, un délai de 90 jours était accordé à Mohamed Ennaceur, président par intérim. Avec ces élections démocratiques et transparentes, Kais Saïed devrait commencer à diriger le pays ce 23 octobre 2019 en attendant la cérémonie officielle de prestation de serment.

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AFRIQUE

OUGANDA – Une campagne sous tension entre arrestations et menaces

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Après près de quarante ans au pouvoir, le président Yoweri Museveni vante son bilan et promet de continuer à « protéger la paix et la prospérité de l’Ouganda ».

Face à lui, son principal rival Bobi Wine mobilise la jeunesse autour d’un programme axé sur la création d’emplois, une meilleure éducation et la lutte contre la corruption. Un discours qui trouve un large écho auprès d’une population jeune et frustrée.

Une campagne jugée inéquitable

L’opposition dénonce des conditions électorales verrouillées : la Commission électorale, intégralement nommée par le président, reste contrôlée par le pouvoir. Depuis la dernière présidentielle, plus de 300 militants du parti de Bobi Wine ont été arrêtés, certains traduits devant des tribunaux militaires, en dépit de la suspension de ces poursuites ordonnée par la Cour suprême en janvier 2025.

L’ombre de Muhoozi

À ce climat tendu s’ajoute la figure de Muhoozi Kainerugaba, fils du président et chef des Forces armées. Sur les réseaux sociaux, il multiplie les provocations : menaces contre l’opposition, attaques directes contre Bobi Wine et contre Kizza Besigye, ancien candidat toujours détenu malgré les injonctions de justice.

Une jeunesse à risque

Pour le politologue ougandais Tolit Atiya, le principal danger réside dans la colère d’une jeunesse qui n’a connu qu’un seul chef d’État :

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« Une génération frustrée pourrait être entraînée dans une nouvelle spirale de violences. »

En 2021, plus de 50 personnes avaient déjà perdu la vie lors des manifestations qui avaient accompagné la campagne électorale.

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AFRIQUE

CAMEROUN – Une campagne présidentielle polarisée entre Paul Biya et une opposition fragmentée

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À Yaoundé, sur les grands axes et aux carrefours stratégiques, une seule image domine : celle de Paul Biya, accompagné de son slogan de campagne « Grandeur et espérance », décliné en français et en anglais.

Mais pour Joseph Olama, jeune cadre d’entreprise, ce déploiement massif d’affiches et de banderoles du RDPC interroge :

« On voit des affiches partout, des meetings organisés avec d’énormes moyens… Mais où est leur candidat ? Où est Paul Biya ? »

Une opposition divisée

Face au président sortant, 11 candidats de l’opposition restent officiellement en lice. Une dispersion qui inquiète les analystes.

Pour Michel Oyane, universitaire et spécialiste du marketing politique, l’absence de coalition fragilise toute perspective de changement :

« Il faut regretter que les candidats de l’opposition n’aient pas su s’unir autour d’une candidature consensuelle, surtout dans un scrutin à un seul tour. »

Premiers ralliements autour de Bello Bouba

Quelques gestes d’unité apparaissent toutefois. Les candidatures d’Akere Muna et d’Ateki Caxton se sont retirées au profit de Bello Bouba Maïgari, chef de l’UNDP. Une décision saluée par Oyane, qui appelle les autres à suivre cet exemple :

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« Sans coalition, la réélection du président Biya est quasi assurée. »

Ces ralliements ramènent désormais à 10 le nombre de candidats en course pour le fauteuil présidentiel.

Campagnes parallèles et recompositions

De son côté, Cabral Libii du PCRN, après avoir dénoncé des obstacles administratifs, a finalement pu lancer un grand meeting à Douala.

Quant à Issa Tchiroma Bakary du FSNC, il a enregistré un soutien notable : celui d’Emmanuel Simh, vice-président du MRC, en décalage avec la ligne officielle du parti, resté neutre après la décision de Maurice Kamto de ne donner aucune consigne de vote.

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BANQUE

CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

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La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.

En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.

Les moteurs de la reprise

Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :

  • – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
  • – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
  • ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.

« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.

Un objectif de 2,8% d’ici 2027

Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.

L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :

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  • – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
  • – développer le transport et l’énergie,
  • – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
  • – nourrir et enrichir la nation.

Le défi social

Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.

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