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AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE : Les juges livrent les raisons de l’acquittement de Laurent Gbagbo.

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Les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI) exigent l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de l’ex chef des jeunes patriotes Charles Blé Goudé. Pour eux, les poursuites contre ces derniers n’ont pas de vrais fondements et les accusations ne reposent pas sur des preuves irréfutables.

Parmis les motifs donnés par les juges, aucun crime contre l’humanité n’a été commis par les deux accusés Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé car ils n’ont pas cherché à s’en prendre délibérément aux civils.

Les juges ont donc battu en brèche la thèse indiquant que des actes barbares ont été commis dans certaines localités du pays. D’abord, en Décembre 2010, une marche sur la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) avait occasionné la mort de 87 personnes.Cependant, rien ne montre que le président a ordonné le massacre de ces innocents, bien au contraire les forces de sécurité visaient à protéger la RTI mais pas à causer du tort aux civils.

Au début du mois de mars 2011, la répression d’une marche organisée par les femmes a fait 13 victimes. Mais là aussi, il n y a aucune preuve attestant qu’elles ont été tuées par des soldats de l’armée.

Les magistrats indiquent que les forces de sécurité devaient gérer une guérilla urbaine, un soulèvement populaire. Elles étaient donc en position défensive mais n’avaient nullement l’intention de nuire aux civils.

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Depuis le 1er Février 2019, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont bénéficié d’une liberté assortie de conditions dont celle d’avoir l’autorisation de la CPI pour rentrer en Côte d’Ivoire ou ailleurs.

Laurent Gbagbo est à présent à Bruxelles alors que Charles Blé Goudé réside toujours à la Haye dans un appartement

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AFRIQUE

BURKINA FASO – Adoption du nouveau Code des personnes et de la famille

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Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a promulgué le 25 septembre 2025 la Loi n°012-2025/ALT portant Code des personnes et de la famille, adoptée par l’Assemblée législative de transition le 1er septembre. Ce texte marque une réforme majeure du droit civil, du droit de la famille et de la législation sur la nationalité au Burkina Faso.

‎Le nouveau code consacre la famille comme cellule de base de la société et fixe plusieurs principes :

‎Les mariages forcés et les unions issues de pratiques coutumières, comme le lévirat, sont désormais interdits.

‎L’âge minimum légal pour se marier est fixé à 18 ans, avec une possibilité exceptionnelle de dispense judiciaire, mais jamais en-deçà de 16 ans.

Aucune discrimination liée au handicap, à l’ethnie, à la religion ou à la race ne peut fonder une opposition au mariage.

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‎Le texte introduit une disposioni en criminalisantl l’homosexualité, prévoyant des peines de 2 à 5 ans de prison et des amendes de 2 à 10 millions de F CFA pour les personnes reconnues coupables d’actes homosexuels ou de leur promotion.

‎Modernisation de l’état civil et droits des personnes

‎‎La réforme instaure un registre numérique national de l’état civil, destiné à sécuriser et centraliser les données relatives aux naissances, mariages et décès. Chaque citoyen ou résident se verra attribuer un identifiant électronique unique.

‎En matière de nom et d’identité, l’enfant né dans le mariage portera celui du père, tandis qu’en cas de divorce, l’usage du nom marital par la femme reste soumis à l’accord de l’ex-conjoint ou à une autorisation judiciaire.

‎Les étrangers devront, pour jouir de certains droits civils, obtenir un permis de séjour permanent, conditionné notamment à cinq ans de résidence continue et à une moralité reconnue.

Mariage, divorce et garde des enfants

‎Le mariage pourra être monogamique ou polygamique, sous réserve d’une déclaration claire des époux. Le mariage religieux ou coutumier n’a valeur légale que s’il est enregistré auprès de l’officier d’état civil.

‎Le régime légal en cas de mariage monogamique est la communauté réduite aux acquêts. ‎En cas de polygamie, le régime applicable est celui de la séparation de biens.

‎Le divorce peut être prononcé d’un commun accord ou de manière contentieuse, pour des causes telles que l’adultère, les violences conjugales, l’absence prolongée ou la séparation de fait de plus de trois ans. La garde des enfants est confiée selon leur intérêt supérieur ; les enfants de moins de 7 ans sont en principe confiés à la mère, sauf circonstances exceptionnelles.

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Nationalité et succession

‎La nationalité burkinabè s’acquiert par filiation mais aussi par naturalisation, après dix ans de résidence permanente (ou deux ans si la personne est née au Burkina Faso).

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Deux cadres du PPA-CI écroués, l’opposition dénonce une répression

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À moins d’un mois de la présidentielle du 25 octobre 2025, le climat politique en Côte d’Ivoire s’alourdit. Deux responsables du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Blaise Lasm et Nestor Dahi, ont été déférés ce lundi 30 septembre au Pôle pénitentiaire d’Abidjan et placés sous mandat de dépôt.

Des accusations lourdes

Selon le parquet, les deux cadres sont poursuivis pour « atteinte à la sûreté de l’État », « provocation à l’insurrection », « troubles à l’ordre public » et « inobservation de la décision du Conseil constitutionnel ». Ces charges s’appuieraient sur une vidéo tournée lors d’une réunion politique à Yopougon, animée par Nestor Dahi.

La défense rejette ces accusations. Me Roselyne Serikpa dénonce une procédure sans fondement :

« Mon client n’a jamais appelé à l’insurrection. Il faisait son travail de mobilisation politique. Ce que la justice lui reproche, c’est de s’opposer à un quatrième mandat du Président Ouattara. »

Le PPA-CI dénonce une répression ciblée

Dans un communiqué, le parti de Laurent Gbagbo qualifie cette incarcération de décision « arbitraire et injuste », et accuse le régime d’étouffer les voix dissidentes. Le PPA-CI appelle ses militants à rester mobilisés et vigilants face aux « dérives antidémocratiques » du pouvoir.

Harcèlement et surveillance

La tension a encore monté d’un cran lorsque des policiers ont été surpris en train de filmer clandestinement le siège du PPA-CI. Une manœuvre perçue par les responsables comme un acte d’intimidation. Justin Koné Katinan et Damana Pickass ont interpellé les agents sur place, dénonçant un climat de harcèlement politique.

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Un bras de fer à haut risque

Ces arrestations surviennent dans un contexte déjà tendu : d’autres responsables du PPA-CI ont été convoqués récemment par le procureur, avec la menace d’arrestations pour tout « mouvement suspect ».

Pour l’opposition, cette stratégie vise à affaiblir le camp Gbagbo à l’approche d’un scrutin marqué par la candidature controversée d’Alassane Ouattara pour un quatrième mandat.

Au-delà de la procédure judiciaire, l’affaire Lasm et Dahi pourrait devenir le symbole du bras de fer entre le pouvoir et l’opposition dans la lutte pour le contrôle de l’espace politique ivoirien.

Source : afrik.com

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AFRIQUE

GUINÉE – Le président Mamadi Doumbouya fixe la présidentielle au 28 décembre, entre promesse de transition et soupçons d’ambition personnelle

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En Guinée, le calendrier politique s’emballe. Le 29 septembre 2025, le président de la transition, Mamadi Doumbouya, a annoncé la tenue de l’élection présidentielle le 28 décembre prochain, quelques heures après la validation par la Cour suprême de la nouvelle Constitution. Officiellement, il s’agit d’une étape décisive vers le retour à l’ordre constitutionnel. Officieusement, beaucoup y voient une manœuvre ouvrant la voie à sa propre candidature.

Une transition en accéléré

En l’espace d’une semaine, le pays a connu une succession d’événements majeurs : résultats du référendum constitutionnel, promulgation de la nouvelle Loi fondamentale, adoption d’un code électoral et fixation de la date du scrutin. Rarement la Guinée aura vécu un tel enchaînement.
La nouvelle Constitution, approuvée selon les chiffres officiels par 89 % des votants, introduit un mandat présidentiel de sept ans renouvelable une fois. Elle ouvre aussi la possibilité pour les membres de la junte de se présenter à l’élection, ce qui n’était pas prévu auparavant.

Officiellement, Doumbouya n’a pas encore annoncé sa candidature, mais le texte semble taillé sur mesure pour lui.

Une opposition fragilisée

Du côté de l’opposition, les rangs sont affaiblis. L’UFDG de Cellou Dalein Diallo et le RPG d’Alpha Condé peinent à se relever de la répression, des divisions et de l’exil forcé de certains leaders. La société civile parle d’une « confiscation du processus » et doute de la sincérité du futur scrutin.
Le chiffre de 92 % de participation annoncé lors du référendum du 21 septembre reste largement contesté, plusieurs observateurs évoquant une affluence très faible dans les bureaux de vote. Amnesty International, tout en saluant la rapidité du calendrier, pointe du doigt un climat persistant de répression et d’absence de liberté d’expression.

Entre reconnaissance internationale et tensions internes

Premier exportateur mondial de bauxite et détenteur du gigantesque gisement de fer de Simandou, la Guinée attire les investisseurs étrangers, notamment chinois. Pour Doumbouya, organiser un scrutin avant la fin de l’année est un moyen de gagner une légitimité internationale minimale et d’alléger la pression de la CEDEAO et des partenaires occidentaux.

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Mais à l’interne, le souvenir des violences post-électorales hante toujours les esprits. Si Doumbouya décidait de briguer le pouvoir, le risque d’un cycle de tensions et de violences serait considérable.

Une sortie de transition incertaine

La Guinée se trouve à un moment décisif de son histoire. Depuis l’indépendance, aucun président n’a véritablement résisté à la tentation de confisquer le pouvoir. Le 28 décembre 2025 pourrait marquer une rupture historique, à condition que les engagements initiaux soient respectés. Reste à savoir si Mamadi Doumbouya choisira de s’inscrire dans la continuité des transitions avortées ou d’ouvrir enfin une ère nouvelle.

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