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AFRIQUE CENTRALE

RD CONGO: Oly llunga Kalenga inculpé et placé en garde à vue.

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L’ancien ministre de la santé Oly llunga Kalenga a été interpellé à Kinshasa la capitale du pays ce samedi 14 septembre 2019. Il a été immédiatement arrêté et placé en garde à vue par la police judiciaire pour une affaire de détournement à hauteur de 4,3 millions de dollars américains. Cette arrestation est intervenue alors qu’il tentait clandestinement de quitter le pays pour Brazzaville.

Les faits remontent depuis la lutte contre l’épidémie à virus Ebola en juillet 2016, date à laquelle Oly llunga Kalenga avait démissionné de son poste. En effet, les autorités du pays avait débloqué une somme de 4,3 millions de dollars au trésor public pour éradiquer la prolifération de l’épidémie. Oly Ilunga Kalinga ministre de la santé d’alors, s’était opposé à l’emploi des fonds pour l’introduction d’un deuxième vaccin dans la lutte contre le virus tueur. Il n’avait pas apprécié le choix du président de la république Félix Tshisekidi sur Jean-Jacques Mulemba secrétaire technique de la présidence pour diriger la riposte contre l’épidémie d’Ebola

Une enquête a été ouverte concernant l’utilisation des fonds publics. Pour cette occasion, l’ancien ministre de la santé Oly llunga Kalenga a été entendu le 27 août 2019. À la sortie de son audition, il a été interdit de quitter le territoire et de rester à la disposition de la police judiciaire pour répondre aux charges qui pèsent sur lui. L’ancien ministre de la santé sera déféré au parquet lundi 16 septembre.

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AFRIQUE

RD CONGO : Joseph Kabila condamné à mort par la Haute Cour militaire

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L’ancien président de la République démocratique du Congo (2001-2019), Joseph Kabila, a été condamné à la peine de mort ce mardi par la Haute Cour militaire de Kinshasa, après près de quatre heures de lecture du jugement. En exil depuis plus de deux ans, l’ancien chef de l’État était absent lors de ce procès historique.

Crimes de guerre et complicité avec le M23

Âgé de 54 ans, Joseph Kabila était poursuivi pour « crimes de guerre », « trahison » et « organisation d’un mouvement insurrectionnel ». La justice congolaise l’a reconnu coupable de complicité avec le mouvement politico-militaire AFC/M23, soutenu par le Rwanda, dont il est présenté comme « le chef de la coalition ».

La peine de mort avait été requise par le ministère public, qui l’accusait d’avoir contribué à la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), branche politique du M23. La Cour a également condamné l’ancien président à verser plus de 33 milliards de dollars de dommages et intérêts à l’État congolais, aux provinces du Nord et du Sud-Kivu ainsi qu’à des associations de victimes.

Procès contesté

Le verdict, initialement attendu le 12 septembre, avait été repoussé à la demande des parties civiles. Mais les témoins censés confirmer les liens financiers entre Kabila et l’AFC ne se sont finalement pas présentés. Le jugement repose donc sur des déclarations de proches et des prises de position publiques attribuées à l’ancien président.

Pour ses partisans, ce procès n’a aucune crédibilité. Emmanuel Shadary, secrétaire permanent du PPRD (le parti de Kabila), a dénoncé une « vaste blague », assurant qu’il s’agissait d’une procédure purement politique.

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L’Est congolais, toujours en proie aux violences

Ce verdict intervient alors que l’Est de la RDC est ravagé par près de 30 années de conflits. Depuis début 2025, les violences se sont intensifiées : les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, ont pris Goma en janvier puis Bukavu en février. Cette avancée illustre la fragilité persistante d’une région riche en ressources naturelles, mais dévastée par les guerres à répétition.

Joseph Kabila devient ainsi le premier président congolais condamné par une juridiction militaire, une décision qui risque de peser lourdement sur l’avenir politique et sécuritaire du pays.

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AFRIQUE

CAMEROUN – Une campagne présidentielle polarisée entre Paul Biya et une opposition fragmentée

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À Yaoundé, sur les grands axes et aux carrefours stratégiques, une seule image domine : celle de Paul Biya, accompagné de son slogan de campagne « Grandeur et espérance », décliné en français et en anglais.

Mais pour Joseph Olama, jeune cadre d’entreprise, ce déploiement massif d’affiches et de banderoles du RDPC interroge :

« On voit des affiches partout, des meetings organisés avec d’énormes moyens… Mais où est leur candidat ? Où est Paul Biya ? »

Une opposition divisée

Face au président sortant, 11 candidats de l’opposition restent officiellement en lice. Une dispersion qui inquiète les analystes.

Pour Michel Oyane, universitaire et spécialiste du marketing politique, l’absence de coalition fragilise toute perspective de changement :

« Il faut regretter que les candidats de l’opposition n’aient pas su s’unir autour d’une candidature consensuelle, surtout dans un scrutin à un seul tour. »

Premiers ralliements autour de Bello Bouba

Quelques gestes d’unité apparaissent toutefois. Les candidatures d’Akere Muna et d’Ateki Caxton se sont retirées au profit de Bello Bouba Maïgari, chef de l’UNDP. Une décision saluée par Oyane, qui appelle les autres à suivre cet exemple :

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« Sans coalition, la réélection du président Biya est quasi assurée. »

Ces ralliements ramènent désormais à 10 le nombre de candidats en course pour le fauteuil présidentiel.

Campagnes parallèles et recompositions

De son côté, Cabral Libii du PCRN, après avoir dénoncé des obstacles administratifs, a finalement pu lancer un grand meeting à Douala.

Quant à Issa Tchiroma Bakary du FSNC, il a enregistré un soutien notable : celui d’Emmanuel Simh, vice-président du MRC, en décalage avec la ligne officielle du parti, resté neutre après la décision de Maurice Kamto de ne donner aucune consigne de vote.

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

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Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.

Des échanges centrés sur la paix en RDC

La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.

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