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AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE : Contre la candidature du président Alassane Ouattara pour une 3ème mandat

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Manifestations Contre la candidature du président Alassane Ouattara pour une 3ème mandat. Une déclaration co-signée par l’EDS, le CDRP, l’URD et la LIDER ce 15 août 2020 :

DECLARATION DES PLATEFORMES EDS, CDRP ET DES PARTIS POLITIQUES URD ET LIDER, RELATIVE A LA REPRESSION DES MANIFESTATIONS DES POPULATION DU JEUDI 13 AOUT 2020

1. Le jeudi 13 aout 2020, les populations ivoiriennes sont descendues dans les rues de plusieurs villes de la Côte d’Ivoire pour protester contre les mauvaises conditions de préparation des élections à venir et pour marquer leur indignation contre la candidature déclarée de M. Alassane Dramane Ouattara à qui la Constitution, interdit un troisième mandat.

2. Les plateformes EDS et CDRP, les partis politiques URD et LIDER rappellent que le droit de manifester est garanti par la loi, ainsi que le stipule l’article 20 de la Constitution : « Les libertés d’association, de réunion et de manifestation pacifiques sont garanties par la loi. ». De plus, la loi fondamentale de notre pays, en son article 1 du Titre I, fait obligation à l’Etat de reconnaître « les droits et les devoirs énoncés dans la présente Constitution. Il s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour en assurer l’application effective »

3. Au lieu de déférer à ses obligations constitutionnelles en encadrant les manifestations pacifiques des populations, le régime RHDP Unifié de M. Alassane Dramane Ouattara a plutôt choisi de réprimer, dans le sang, lesdites manifestations. Des miliciens armés de machettes et autres objets contondants, ont été convoyés à plusieurs endroits de la ville d’Abidjan et dans certaines localités de l’intérieur du pays, pour agresser des marcheurs aux mains nues. Le pouvoir a ainsi créé les conditions d’extrêmes tensions qui ont donné lieu, dans plusieurs localités du pays, à des affrontements communautaires.

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4. Le bilan provisoire de ces tristes événements, à ce jour, fait état d’une douzaine de morts (12), de nombreux blessés graves, de plusieurs personnes interpellées et d’importants dégâts matériels, à travers tout le pays.

5. Les plateformes EDS et CDRP, les partis politiques URD et LIDER s’inclinent devant la mémoire des disparus, présentent leurs condoléances aux familles éplorées, souhaitent un prompt rétablissement aux blessés et marquent leur solidarité avec les victimes des nombreux dégâts matériels.

6. Les plateformes EDS et CDRP, les partis politiques URD et LIDER condamnent avec fermeté les actes anticonstitutionnels du régime RHDP unifié qu’il tient pour seul et unique responsable des tueries des manifestants aux mains nues et de tous les préjudices subis par le peuple de Côte d’Ivoire qui ne demandent que le strict respect des dispositions de notre loi fondamentale ; d’autant plus qu’il autorise et encadre, dans le même temps, les manifestations de ses partisans.

7. Les plateformes EDS et CDRP, les partis politiques URD et LIDER interpellent à nouveau le chef de l’Etat, M. Alassane Dramane Ouattara sur sa responsabilité personnelle qui lui impose de garantir au peuple de Côte d’Ivoire la paix et la tranquillité, en respectant scrupuleusement la Constitution qu’il a lui-même inspirée.

8. Les plateformes EDS et CDRP, les partis politiques URD et LIDER demandent, en conséquence, au chef de l’Etat M. Alassane Dramane Ouattara :

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– de se raviser et de renoncer purement et simplement à ce troisième mandat que la Constitution lui interdit;

– de respecter sa parole et ses engagements en se conformant à sa déclaration du 5 mars 2020, de ne pas être candidat pour un troisième mandat, devant le Congrès réuni à Yamoussoukro;

– de procéder à la libération de tous les prisonniers politiques, civils, militaires et de toutes les personnes interpellées au cours des manifestations de protestation;

– de créer les conditions du retour sécurisé, sur la terre de leurs ancêtres, de tous les exilés avec à leur tête le président Laurent Gbagbo, le premier ministre Guillaume Soro, le ministre Charles Blé Goudé et le maire Noël Akossi Benjo.

– d’engager sans délai, en tenant compte du dernier arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, un dialogue franc et républicain avec l’opposition et toutes les parties prenantes en vue de l’élaboration et de l’adoption consensuelle des conditions d’élections justes, transparentes et apaisées en Côte d’Ivoire. La paix durable et la cohésion sociale dans notre chère patrie, la Côte d’Ivoire, en dépendent.

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Fait à Abidjan, le 15 aout 2020
Pour la CDRP M. Daniel AKA AHIZI.
Pour EDS Pr Georges Armand OUEGNIN
Pour l’URD Mme Daniel BONI CLAVERIE Pour LIDER Mme Monique GBEKIA

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée, souveraineté et réforme : Dakar redéfinit sa relation avec le FMI

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Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est à Dakar cette semaine pour relancer les discussions autour d’un nouveau programme de soutien économique. Cette visite s’inscrit dans la continuité des premiers échanges engagés à Washington, en marge des dernières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Mais cette fois, les autorités sénégalaises entendent reprendre la main.

“Les autorités ne veulent pas poursuivre l’ancien programme. Elles souhaitent en négocier un nouveau, qu’elles auront elles-mêmes défini”, a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal. L’ancien programme, signé sous la présidence de Macky Sall, avait été suspendu à la suite de révélations autour d’une dette non déclarée, un scandale ayant jeté une ombre sur la gestion financière du précédent régime.

Le nouveau pouvoir, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a fait de la rupture avec les pratiques passées un marqueur politique fort. Face à cette volonté de repartir sur de nouvelles bases, le FMI se montre prudent, mais ouvert. “Il est courant, lorsqu’on élabore un nouveau programme, que l’accord ne soit pas immédiat. Il faut parfois plusieurs phases de négociation”, a tempéré Edward Gemayel, tout en assurant que les deux parties travaillent activement pour avancer. “Nous avons les pieds sur la pédale, et les autorités également”, a-t-il précisé.

Le contenu exact des discussions n’a pas été rendu public, mais il est probable qu’elles portent sur des réformes économiques, la stabilité budgétaire et les priorités d’investissement. Pour le gouvernement Diomaye Faye, il s’agit aussi de restaurer la confiance des partenaires internationaux tout en affirmant une ligne politique plus souveraine.

Ce nouveau dialogue avec le FMI intervient dans un contexte économique tendu, marqué par une forte attente sociale et des contraintes budgétaires. L’issue des discussions pourrait donc avoir un impact significatif sur la trajectoire économique du pays, à l’heure où le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle phase avec l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières. Reste à savoir si ce nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et le FMI pourra allier exigence de rigueur financière et respect des aspirations populaires exprimées lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire de la “dette cachée” : Macky Sall contre-attaque et réclame des documents officiels

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Alors que le nouveau pouvoir sénégalais a rompu tout lien avec le précédent programme du FMI en raison de l’affaire dite de la « dette cachée », l’ancien président Macky Sall tente désormais de reprendre l’initiative. Selon son avocat, Me Pierre-Olivier Sur, l’ex-chef de l’État a saisi à deux reprises le ministère des Finances et du Budget ainsi que la Cour des comptes, afin d’obtenir des pièces justificatives et des données brutes relatives à cette affaire.

“Notre demande vise à obtenir des documents et des données brutes”, a déclaré Me Sur dans un entretien publié ce lundi 20 octobre dans L’Observateur. Ces éléments doivent permettre, selon lui, un travail d’analyse rigoureux avec des experts internationaux en finances publiques, pour distinguer techniquement “ce qui est juridiquement une dette et ce qui ne l’est pas”.

Pour l’instant, ces démarches sont restées sans réponse. Une situation que l’avocat qualifie de regrettable, malgré une relance “dans une forme absolument transparente et républicaine”. En cas de silence persistant, Me Sur prévient : “Nous prévoyons une mise en demeure formelle de communication des pièces sollicitées. Si cette voie amiable demeure infructueuse, nous n’excluons pas d’introduire un recours en référé ou de saisir toute autorité judiciaire compétente.”

Cette posture offensive s’inscrit dans une stratégie de défense à double objectif. “Sur le plan juridique, cette interpellation vise à faire respecter le principe du contradictoire et le droit d’accès aux documents administratifs. Sur le plan politique, elle permet de désamorcer les manipulations”, explique Me Sur. Pour lui, il s’agit de recentrer le débat sur “les faits vérifiables et le droit”, et de “sortir des procès d’intention”.

L’affaire de la dette cachée, révélée après le départ de Macky Sall du pouvoir, a fortement pesé sur la relation entre le Sénégal et le Fonds monétaire international, provoquant la suspension du programme en cours et alimentant les critiques du nouveau pouvoir. Dans ce contexte, la contre-attaque juridique de l’ancien président pourrait ouvrir un nouveau front, à la fois judiciaire et médiatique.

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Source : XALIMASN

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

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Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

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