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AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE : Communiqué : Guillaume SORO : L’artisan de la candidature de OUATTARA en 2005

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« C’est à la suite, d’un courrier que la décision a été prise de permettre à OUATTARA d’être candidat ». Le Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS) M. Guillaume Kigbafori SORO a échangé ce jeudi 17 septembre 2020 avec la presse internationale à la salle de conférence de l’hôtel Bristol à Paris. Comme il fallait s’y attendre, tout le gotha des grands médias du monde exerçant sur le sol parisien a répondu présent à ce rendez-vous. Nul n’a voulu manquer cette conférence de presse qui devra briser ce long silence observé par Guillaume SORO depuis un bon moment. Ces hommes et femmes de ces organes, ont été bien servis. Habitué et très à l’aise lorsqu’il se retrouve avec le monde de la presse, le Président de GPS est descendu avec eux dans les méandres des grands accords qui ont émaillé la crise ivoirienne déclenchée en 2002. Sans pour autant, tout déballer, de Pretoria à Linas-Marcoussis, Guillaume Kigbafori SORO a tout de même emprunté avec les journalistes, les coulisses du sentier qu’ils ont emprunté lors de ces pourparlers pour permettre à Alassane OUATTARA d’être candidat à cause de sa nationalité douteuse.

Un large extrait de l’intervention de Générations et Peuples Solidaire.

« C’était en 2005 effectivement. Monsieur Ouattara ayant été exclu et faisant l’objet d’un arrêt constitutionnel depuis 2000 venant de Tai KONE, qui faisait que monsieur Ouattara ne pouvait pas être candidat en Côte d’Ivoire, puisque sa nationalité était contestée. C’est bien cela, et il avait essayé d’être candidat à l’élection présidentielle, il a été rejeté, il a essayé d’être candidat à l’élection législative, il a été encore rejeté pour la même question de nationalité.

Quand nous avons fait l’accord politique de Linas-Marcoussis, cet accord avait d’abord demandé que tous les signataires, c’est-à-dire ceux qui avaient signé l’accord puisse participer à l’élection présidentielle pour préserver l’intégrité du territoire et ramener la paix en Côte d’Ivoire. Se fondant sur cet accord qui était devenu une résolution des nations-unies, puisque l’accord de Linas-Marcoussis a été adoubé par le système des nations-unies. J’étais à Pretoria comme vous pouvez l’imaginer et j’ai participé activement. Le Président Gbagbo est encore vivant, le Président Tabo MBEKI est vivant, donc nous avons été actifs, pour que Monsieur le Président Laurent Gbagbo puisse permettre à monsieur OUATTARA d’être candidat. Cela s’est passé comme suit : Nous avons d’abord discuté à cinq, ensuite le Président Gbagbo a demandé à se retirer pour discuter avec monsieur OUATTARA en présence de monsieur MBEKI, à la suite le Président Gbagbo a demandé au Président MBEKI de lui envoyer un courrier, pour qu’il puisse présenter aussi ce courrier à son camp. Et c’est à la suite, de ce courrier que la décision a été prise de permettre à monsieur OUATTARA d’être candidat.

Vous me permettez de faire un rappel historique, et c’est pour cela, que je peux vous dire que, je ne peux pas comprendre que nous soyons passés par tant de difficultés, de péripéties, pour obtenir que monsieur OUATTARA soit candidat en Côte d’Ivoire et il voit, quelles ont été les difficultés, pour que, lui, une fois installé au pouvoir, il fasse comme si tout lui était dû et que la Côte d’Ivoire lui appartenait. Et il se lève pour exiler les enfants de Côte d’Ivoire, il s’assoit et il décide qu’il va écarter tout le monde. Mais je n’arrive pas à comprendre.

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Le rôle joué par Sansan Kambilé ministre. Le ministre de la justice a menacé et envoyé le président d’une juridiction pour venir le surveiller dans la salle.

Moi, dans mon cas, c’est clair qu’on a précipité un procès, juste pour m’écarter. Parce que dans cette affaire de recel de biens qui a été jugé ? Je suis le seul à avoir été jugé précipitamment et le procès s’est déroulé en quarante minutes. Le premier magistrat qui avait été désigné s’est récusé, il a refusé. Le second qui a été désigné voulait se débiner pour reporter le dossier. Le ministre de la justice l’a menacé et envoyé le président d’une juridiction pour venir le surveiller dans la salle. Ce que je vous dis, nous a été rapporté. Le pauvre Sissoko Amoulaye, d’ailleurs, je luis souhaite bonne santé, parce qu’on lui a donné le verdict et il devrait le lire. Le pauvre était malheureux de se voir happé dans un complot politique qu’il ne désirait peut-être pas ! Alors ce n’est pas un problème politique ça.

Et je vous ai donné la solution. Monsieur OUATTARA, son premier mandat est subordonné à un communiqué de l’Union africaine. Moi, j’ai deux décisions qui disent que je suis éligible. Donc, c’est au Conseil Constitutionnel d’acter les décisions de la Cour africaine. Donc, quand vous me dites qu’il faut aller sur un terrain politique, je dis non ! Si je vais sur un terrain politique, je rate tout. Ma force, c’est le droit. Le droit est avec moi. J’attends que l’arbitraire passe, pour que le droit s’exerce.

 Donc, pour moi, le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire, si on nous avions un président du Conseil Constitutionnel, qui transpirait pas comme j’ai vu KONE, il prendrait la décision, pour dire se référer à la charte de la Cour africaine et c’est terminé. De tout façon, je dis aux juristes ivoiriens, je dis à la justice ivoirienne, moi, j’ai des décisions de justice, il faut que je sois rétabli dans mes droits. Quant à aller à une élection, ça, c’est ma décision et la décision de ma formation politique. Mais, en attendant, il faut que je sois rétabli dans mes droits… ».

Source : Guillaume Soro Communiqué

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AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Domingo Simoes Pereira dépose sa candidature à la présidentielle de novembre

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Le leader de l’opposition bissau-guinéenne, Domingo Simoes Pereira, a officiellement déposé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Le dossier a été remis devant la Cour suprême par l’un de ses représentants, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ancien Premier ministre et président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation historique qui a conduit le pays à l’indépendance, M. Pereira était en exil au Portugal depuis neuf mois. Il affirmait craindre pour sa vie, tandis que la justice le poursuit pour corruption et pour une supposée implication dans une tentative de coup d’État.

Un retour politique attendu

Rentré à Bissau la semaine dernière, Domingo Simoes Pereira retrouve le devant de la scène politique, dans un contexte marqué par de fortes tensions avec son adversaire de longue date, le président sortant Umaro Sissoco Embalo. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés lors de la présidentielle de 2019, un scrutin resté contesté.

Le chef du PAIGC dirige aujourd’hui la coalition d’opposition Pai Terra Ranka, qui fédère une dizaine de partis politiques. « La coalition Pai Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives », a déclaré son représentant, Agnelo Regala, exprimant l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour un scrutin inclusif et pacifique.

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Un pays à l’histoire politique instable

Avec cette déclaration de candidature, Domingo Simoes Pereira devient le deuxième postulant officiel à la magistrature suprême, après l’annonce de la candidature d’Umaro Sissoco Embalo la veille.

La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, demeure marquée par une forte instabilité politique. Depuis son indépendance en 1973, le pays a connu quatre coups d’État réussis, dix-sept tentatives et une succession rapide de gouvernements.

À moins de trois mois du scrutin, l’entrée en lice de Domingo Simoes Pereira confirme que la présidentielle s’annonce comme un duel explosif entre le pouvoir en place et une opposition revigorée.

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AFRIQUE

MALI – 65 ans d’indépendance célébrés dans la ferveur patriotique

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Le 22 septembre 2025, le Mali a célébré, dans la ferveur patriotique et la solennité républicaine, le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, une cérémonie grandiose a été organisée sur la Place de l’Indépendance de Bamako, sous la haute présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Chef suprême des Armées.

Après plusieurs années durant lesquelles le Mali avait réduit l’ampleur de ses célébrations officielles, notamment les prises d’armes et les défilés militaires, les autorités de la Transition ont tenu à redonner toute sa splendeur à cette journée historique. Sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le choix a été fait de revivifier la flamme patriotique par une manifestation à la fois sobre et grandiose, digne des sacrifices du peuple et de ses Forces armées.

La commémoration s’est déroulée en trois grandes étapes : le dépôt de gerbes de fleurs au pied du Monument de l’Indépendance, la cérémonie d’hommages et de distinctions, puis le défilé militaire et civil, comprenant un volet pédestre, motorisé et aérien.

La cérémonie a rassemblé les plus hautes autorités du pays : le Président du Conseil National de Transition, le Premier ministre et Chef du Gouvernement, le Général Abdoulaye MAÏGA, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, les membres du Gouvernement, les Présidents des institutions de la République, ainsi que le Corps diplomatique accrédité au Mali. Une foule immense, composée de citoyens de toutes les générations, s’est également déplacée massivement pour partager ce moment d’histoire et de communion nationale.

Le cœur de la célébration a été marqué par un défilé d’une rare ampleur, mobilisant à la fois les unités militaires, paramilitaires et civiles. Dans un ordre de bataille minutieusement préparé, se sont succédé la fanfare nationale, les officiers d’état-major, les écoles militaires, les corps spécialisés tels que l’Amicale des anciens du Service national des jeunes, l’Administration pénitentiaire et l’Éducation surveillée, les Eaux et Forêts, les Douanes, la Protection civile, la Police nationale, la Gendarmerie nationale avec sa section cynophile, le Génie militaire, la Garde nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre, la Direction du sport militaire, et la cavalerie.

Le défilé s’est ensuite poursuivi par une impressionnante démonstration motorisée et aérienne. Véritables vitrines de la modernisation en cours des Forces de défense et de sécurité, ces séquences ont suscité l’admiration et la fierté des milliers de spectateurs présents.

A l’issue des cérémonies de commémoration, le Président de la Transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il a rappelé que la fête de l’indépendance est un jour de mémoire, de recueillement et de devoir national. Rendant hommage au Président Modibo KEITA et à ses compagnons de lutte, il a salué leur courage et leur vision, qui demeurent une source d’inspiration pour les générations actuelles.

Le Chef de l’État a également adressé un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité, qui, chaque jour, consentent d’immenses sacrifices pour protéger les populations face aux menaces terroristes et pour préserver l’intégrité du territoire. Il a eu une pensée particulière pour les soldats tombés, pour les blessés, ainsi que pour les otages, réaffirmant que toutes les dispositions étaient en cours pour leur libération.

Le Président GOÏTA a aussi souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel (AES), rappelant la détermination commune du Mali, du Niger et du Burkina Faso à poursuivre une coopération militaire et politique exemplaire, garantissant la souveraineté et le développement de leurs peuples. À cet égard, il a salué ses homologues, le Général Abdourahamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour leur engagement sans faille.

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Dans un appel vibrant à l’unité nationale, il a exhorté l’ensemble du peuple malien à rester soudé face aux défis de l’heure : la sécurité, la refondation institutionnelle et le développement. Selon lui, c’est dans la cohésion et la résilience que le Mali pourra écrire de nouvelles pages glorieuses de son histoire et transmettre aux générations futures un héritage digne et honorable.

« Le peuple malien ne reculera jamais devant l’adversité. Dans l’unité et la cohésion, nous poursuivrons ce combat jusqu’à la pacification totale du territoire national et jusqu’à la pleine réalisation de la souveraineté du Mali », a-t-il affirmé.

Le 22 septembre 1960, le Mali, héritier des grands empires qui ont marqué l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, accédait à l’indépendance sous la conduite du Président Modibo KEITA. Soixante-cinq ans plus tard, cette date reste l’expression de la fierté nationale et du refus de toute forme de domination. Elle incarne l’idéal d’un peuple qui, malgré les épreuves, demeure attaché à sa dignité, à son unité et à sa souveraineté.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Discours fort du Président Bassirou Diomaye Faye : “Défendre la Palestine, c’est défendre l’humanité”

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À la conférence de haut niveau sur la question palestinienne, organisée en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République a tenu un discours fort et sans équivoque.

Il a dénoncé la tragédie insoutenable que traverse Gaza, la qualifiant de « nettoyage ethnique aux allures indescriptibles », et a rappelé que le silence face à l’inhumanité équivaut à une forme de complicité passive.

Le Chef de l’État a réaffirmé la position constante du Sénégal : mettre fin à l’occupation, instaurer un cessez-le-feu immédiat, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et concrétiser la solution à deux États, seule voie vers une paix, une justice et une sécurité durables.

En sa qualité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a lancé un appel à la conscience universelle : « Défendre la Palestine, ce n’est pas choisir un camp, c’est défendre la vie, la justice et notre humanité commune. »

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