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CÔTE D'IVOIRE

CÔTE D’IVOIRE : Un dialogue politique pour une réconciliation nationale

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A la suite des élections présidentielles marquées par des tensions et une contestation populaire de l’élection du président sortant, Alassane Dramane Ouattara, à un troisième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, l’heure est au dialogue, à la recherche d’une cohésion nationale. Ainsi, le premier ministre, Hamed Bakayoko, instruit par le Président Alassane Ouattara, a annoncé le samedi 21 décembre 2020 un dialogue inclusif entre le gouvernement, l’opposition et la société civile. 

Après le report des élections législatives initialement prévues au mois de décembre 2020, le gouvernement ivoirien cherche à apaiser les tensions qui ont découlé du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Cette volonté d’Alassane ouattara de regrouper les forces vives de la nation et d’espérer des lendemains meilleurs pour la Côte d’ivoire pourrait rencontrer la résistance d’une partie de l’opposition qui, jusqu’à présent, refuse de reconnaître l’élection du président qui, selon elle, n’avait pas droit à un mandat de plus.

Le dialogue national pourrait se fragiliser dans un contexte où le Secrétaire exécutif du Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI), Maurice Kakou Guikahué, arrêté en novembre 2020 dans le cadre des manifestations postélectorales, vient de faire l’objet d’un transfert médical en France suite à la dégradation de son état de santé. En plus, des leaders de l’opposition tels que Pascal Affi Nguessan, sont toujours en détention pour les mêmes raisons. Cette situation risque de ne pas rendre faciles les retrouvailles entre le camp présidentiel et les membres de l’opposition.

Cependant, certains leaders de l’opposition présents à la rencontre de prise de contact le samedi 21 décembre 2020, laissent planer un vent d’espoir dans le but d’un fort consensus national. Il s’agit du PDCI d’Henri Konan Bédié, du Front Populaire Ivoirien (FPI) de Pascal Affi Nguessan et de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) proche de l’ex-président Laurent Gbagbo.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Le président Alassane Ouattara confirmé pour un quatrième mandat par le Conseil constitutionnel

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Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé, ce mardi 4 novembre 2025, la réélection du président Alassane Ouattara à l’issue du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025. Le chef de l’État sortant l’emporte dès le premier tour avec 89,77 % des suffrages exprimés, selon les résultats définitifs validés par la haute juridiction. Cette décision officialise ainsi un quatrième mandat pour le dirigeant ivoirien de 83 ans.

Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) distance très largement ses adversaires : Jean-Louis Billon obtient 3,09 % des voix et Simone Ehivet Gbagbo, 2,42 %. Le taux de participation s’établit à 50,10 %, sur un corps électoral de 8,5 millions d’inscrits.

Le processus électoral s’est déroulé dans un climat globalement apaisé, malgré les appels au boycott de certains partis d’opposition et les critiques sur le manque d’inclusivité du scrutin. Plusieurs figures politiques majeures, dont Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, avaient en effet vu leurs candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel.

Dans les rangs du RHDP, la confirmation du Conseil est saluée comme une marque de confiance renouvelée envers la politique de développement et de stabilité initiée par Ouattara depuis 2011. Les partisans du président mettent en avant la croissance économique soutenue, la modernisation des infrastructures et la sécurité retrouvée dans la plupart des régions du pays.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Alassane Ouattara en tête selon les premiers résultats de la CEI

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La Commission électorale indépendante (CEI) a publié dimanche soir les premiers résultats partiels de l’élection présidentielle ivoirienne, faisant état d’une avance nette du président sortant Alassane Ouattara dans la majorité des départements déjà dépouillés.

Selon la CEI, sur 71 circonscriptions électorales dépouillées, Alassane Ouattara, âgé de 83 ans et au pouvoir depuis 2011, arrive en tête avec des scores écrasants dans plusieurs régions du pays.

Les résultats provisoires complets sont attendus au plus tard lundi soir, tandis que la CEI poursuit la centralisation des procès-verbaux pour l’ensemble des 111 départements, ainsi que pour le district d’Abidjan et la capitale politique Yamoussoukro.

Près de neuf millions d’électeurs étaient appelés aux urnes samedi pour choisir le futur président de la République.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo dénonce une « logique absurde » derrière le quatrième mandat d’Alassane Ouattara

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L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a vivement critiqué la décision d’Alassane Ouattara de briguer un quatrième mandat, annoncée en juillet dernier. Dans un entretien accordé au journaliste Alain Foka, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a dénoncé ce qu’il considère comme une justification fallacieuse au maintien au pouvoir.

Selon le président sortant, sa nouvelle candidature se justifie par la nécessité de préserver la stabilité du pays face à des défis « sécuritaire, économique et monétaire sans précédent ». Une argumentation que Laurent Gbagbo juge absurde et paternaliste.

« Ce n’est pas parce qu’il y a des menaces sécuritaires sur la Côte d’Ivoire que Ouattara va décider de s’accrocher au pouvoir », a-t-il déclaré.
« Les États-Unis font face à des menaces nucléaires de la Chine, de la Corée du Nord, de la Russie… Ce n’est pas pour autant que Trump dirait : “Je reste au pouvoir” », a-t-il ajouté avec ironie.

L’ancien président estime que cette logique alimente la perception négative des dirigeants africains sur la scène internationale :

« Cessons d’être nègres, parce que c’est pour ça qu’on se moque de nous », a-t-il lancé, en dénonçant une mentalité de dépendance et un pouvoir personnalisé au détriment des institutions.

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Laurent Gbagbo a également rappelé son propre parcours face à la crise politico-militaire des années 2000 pour illustrer son propos :

« Moi, j’ai connu la guerre. Est-ce que la rébellion, ce n’était pas une guerre terroriste ? Mais j’ai fait face. Pourquoi ce serait seulement lui, Ouattara, qui serait le seul Zoro de la situation ? »

Pour lui, les défis de la Côte d’Ivoire ne justifient pas une concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme, et un autre dirigeant élu pourrait tout autant relever les mêmes défis avec légitimité.

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