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EUROPE

FRANCE – Emmanuel Macron propose de réserver 3 à 5% des doses de vaccins à l’Afrique

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Le groupe des sept pays les plus industrialisés de la planète (G7), tient, ce vendredi 19 février, une conférence virtuelle. Le Président Français compte saisir l’occasion pour proposer aux pays riches de transférer 3 à 5% de leurs stocks de vaccins contre la Covid-19 à l’Afrique. Emmanuel Macron s’exprimait, jeudi, dans un entretien accordé au quotidien britannique le Financial Times.

Tout en dénonçant les prix exorbitants auxquels sont vendus les vaccins aux pays africains, Emmanuel Macron veut proposer aux pays du G7 de réserver des doses de vaccins au continent africain. « Je dis : ‘transférons 3% ou 5% aujourd’hui des vaccins qu’on a en stock à l’Afrique », a-t-il déclaré, ajoutant que : « Cela n’a aucun impact sur le rythme de la stratégie vaccinale [dans les pays concernés par ce transfert]. Ça ne la ralentit pas d’un jour, compte tenu aujourd’hui de l’utilisation de nos doses ». Cette démarche est, selon lui, dans l’intérêt des pays européens et notamment de la France, qui a plus de 10 millions de citoyens qui ont des proches ou de la famille de l’autre côté de la Méditerranée.

Il s’agit également, pour le Président français d’une question de solidarité. « Si on laisse s’installer l’idée que des centaines de millions de vaccins sont en train d’être faits dans les pays riches et qu’on ne commence pas dans les pays pauvres, c’est insoutenable », a-t-il indiqué. Il estime que c’est plutôt une accélération des inégalités mondiales inédite. « C’est politiquement insoutenable à terme parce que c’est ce qui permet d’installer une guerre d’influence des vaccins. Et vous voyez bien la stratégie chinoise, la stratégie russe aussi », a-t-il souligné.

Emmanuel Macron assure que la France a déjà réservé 5% de ses doses pour l’Afrique. Il s’agira, explique-t-il, soit de dons soit de ventes à bas prix, l’objectif étant d’embarquer un maximum de partenaires européens et non européens. Mais si tout le monde n’est pas à bord, prévient-il, la France s’engagera et donnera 5% de ses doses. Le Président Macron espère vivement que les Etats-Unis montreront un engagement plus important, y compris financier dans le dispositif Covax pour assurer une distribution équitable des vaccins.

La Russie et la Chine sont également concernées. « Les Chinois rappellent souvent leur adhésion au multilatéralisme, ils ont l’occasion avec Covax d’en faire la preuve, plutôt qu’une approche bilatérale avec une logique de diplomatie vaccinale, voire de clientélisme », relève-t-il.

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EUROPE

ROYAUME-UNI – Londres menace l’Angola, la Namibie et la RDC de restrictions de visas

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Le Royaume-Uni a menacé, lundi 17 novembre, de restreindre l’octroi de visas à l’Angola, la Namibie et la RDC, accusant ces pays de ne pas coopérer au retour de leurs ressortissants en situation irrégulière. Selon le secrétaire d’État britannique Alex Norris, ils disposent d’un mois pour améliorer leur collaboration.

Les restrictions viseraient d’abord les visas de tourisme et visas VIP, et pourraient être élargies à d’autres pays jugés peu coopératifs ou ayant un taux élevé de demandes d’asile. La ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, a averti que « le retour de leurs ressortissants » est désormais une condition pour conserver l’accès aux visas britanniques.

Cette annonce intervient alors que Londres prépare une vaste réforme migratoire destinée à réduire les arrivées irrégulières depuis la France. Parmi les mesures prévues : réduction de la protection offerte aux réfugiés, limitation de l’accès aux aides sociales et accélération des expulsions grâce à un encadrement plus strict des recours à la Convention européenne des droits de l’homme.

Depuis le 1er janvier, 39 292 migrants ont atteint le Royaume-Uni à bord de petites embarcations, dépassant déjà les chiffres de 2024. Les demandes d’asile ont, elles, augmenté de 18 % l’an dernier, malgré une tendance à la baisse dans l’Union européenne.

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EUROPE

GRÈCE – Vaste scandale de fraude aux subventions agricoles européennes, 37 personnes arrêtées

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La police grecque a annoncé, ce mercredi, l’arrestation d’au moins 37 personnes, dans le cadre d’une vaste fraude aux subventions agricoles de l’Union européenne, impliquant des millions d’euros de malversations.

«Les autorités policières ont procédé à des dizaines d’arrestations dans le cadre du scandale de l’OPEKEPE —l’organisme grec chargé du versement des aides agricoles européennes— à la suite d’une opération menée simultanément dans plusieurs régions de Grèce », indique un communiqué. La police précise que 37 personnes ont été interpellées, dans un premier temps.

Source : mosaiquefm

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EUROPE

FRANCE – Nicolas Sarkozy menacé à la prison de la Santé : “On va venger Kadhafi”

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L’incarcération de l’ancien président français Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, à Paris, continue de provoquer des remous. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs détenus proférant insultes et menaces à l’encontre de l’ex-chef d’État, suscitant l’indignation et relançant le débat sur les conditions de détention des personnalités politiques.

Selon L’Internaute et l’agence Anadolu, des prisonniers ont passé une partie de la nuit à interpeller Nicolas Sarkozy, récemment écroué à la suite de sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. Les cris, lancés depuis différentes cellules, visaient directement l’ancien président : « Oh Sarko, réveille-toi ! », ou encore des propos à caractère injurieux.

Toujours selon ces sources, Nicolas Sarkozy, placé à l’isolement pour sa sécurité, aurait été empêché de dormir plusieurs heures. Dans certaines séquences diffusées en ligne, des détenus auraient même lancé des menaces explicites : « On va venger Kadhafi ».

Ces allusions font écho à l’affaire du financement libyen présumé, qui continue d’alimenter les polémiques. Depuis des années, plusieurs médias et sources proches de l’ancien régime libyen soutiennent que l’intervention militaire française de 2011, décidée sous la présidence de Sarkozy, visait aussi à empêcher Mouammar Kadhafi de révéler publiquement les fonds versés à Paris.

Paris a toujours nié toute implication dans la mort du dirigeant libyen, tué à Syrte en octobre 2011. Aucune preuve tangible n’a, à ce jour, confirmé les accusations selon lesquelles des services français auraient joué un rôle direct dans sa capture ou son exécution.

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