GABON
GABON – Ali Bongo candidat mandat pour un troisième mandat !
Le samedi 12 mars dernier, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a annoncé une victoire « franche, nette, indiscutable » de son parti, le PDG, à la présidentielle de 2023. C’était à Libreville, à l’occasion d’un meeting organisé pour célébrer le 54e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir.
Ali Bongo aurait-il décidé de se présenter à la prochaine élection présidentielle au Gabon, prévue en 2023. C’est ce que bon nombre d’observateurs ont cru comprendre après l’annonce qu’il a faite lors du 54ème anniversaire de son parti politique. Ce qui viendrait mettre un terme à plusieurs mois de spéculations après l’accident vasculaire cérébral dont l’actuel chef de l’État a été victime en octobre 2018.
Selon le président gabonais qui s’adressait à ses camarades du PDG «, 2023 approche à grand pas. Je serai là avec vous. Pour vous. La seule issue sera la victoire. Une victoire franche, nette, indiscutable (…) A titre personnel, j’ai également traversé une terrible épreuve. Aujourd’hui je l’ai totalement et définitivement surmontée ».
Après une très longue convalescence due à un AVC qui l’a tenu éloigné de long mois de la scène publique, puis limité ses apparitions et des discours parfois péniblement énoncés, Ali Bongo a marché sans la canne qui l’aide d’ordinaire à dompter la raideur de sa jambe droite, puis esquissé un pas de danse sur la scène d’un vaste chapiteau.
Ali Bongo Ondimba, 63 ans, est arrivé au pouvoir après une élection présidentielle anticipée organisée en août 2009 après le décès au pouvoir de son père, Omar Bongo Ondimba, qui a dirigé le Gabon de 1968 à 2009.
Alors Ali Bongo candidat ou pas ? On ne tardera pas à le savoir.
AFRIQUE CENTRALE
GABON – 20 ans de prison pour Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin
L’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils, Noureddin Bongo Valentin, ont été condamnés à une peine de 20 ans de réclusion criminelle par la Cour criminelle spéciale de Libreville. Le verdict, rendu dans la nuit du mardi 11 novembre, concerne des faits de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, rapporte l’Agence Afrique.
La cour a également assorti cette peine d’une amende de 100 millions de francs CFA pour chacun des accusés. Selon le président de la Cour, Jean Mexant Essa Assoumou, Sylvia Bongo, âgée de 62 ans, a été reconnue coupable de « recel et de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et d’instigation au faux ». Son fils Noureddin, 33 ans, a quant à lui été condamné pour « détournement de deniers publics, de concussion, d’usurpation des titres et de fonction, de blanchiment aggravé de capitaux et d’association de malfaiteurs ».
Outre les peines de prison et les amendes, d’importantes sanctions financières ont été prononcées. L’État gabonais, constitué partie civile, a obtenu réparation pour le préjudice financier et moral. Noureddin Bongo Valentin a ainsi été sommé de verser plus de 1 201 milliards de francs CFA (environ 1,83 milliard d’euros). Conjointement, mère et fils devront également s’acquitter de la somme de 1 000 milliards de francs CFA (environ 1,52 milliard d’euros) pour préjudice moral.
Ce procès a été marqué par l’absence des deux principaux mis en cause et de leurs avocats, qui ont dénoncé une « mascarade judiciaire ». Selon nos informations, Sylvia et Noureddin Bongo avaient été arrêtés dans la foulée du coup d’État du 30 août 2023 qui a mis fin au régime d’Ali Bongo. Après 20 mois de détention, ils avaient bénéficié d’une liberté provisoire les autorisant à quitter le pays.
AFRIQUE
GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition
Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).
Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.
Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance
Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.
« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.
Le FMI salue les progrès du Gabon
Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.
Vers un partenariat durable et équilibré
Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.
« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.
Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité
Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.
Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.
AFRIQUE
GABON – La Cour constitutionnelle écarte Jean-Rémy Yama et François Ndong Obiang des législatives
À une semaine de l’ouverture officielle de la campagne pour les élections locales et législatives du 27 septembre, la Cour constitutionnelle du Gabon a rendu, mercredi 10 septembre, plusieurs décisions marquées par l’exclusion de figures politiques de premier plan.
Parmi elles, l’ancien leader syndical Jean-Rémy Yama, déjà recalé lors de la présidentielle d’avril. À l’époque, la haute juridiction avait rejeté l’acte de naissance de sa mère, estimant qu’il ne prouvait pas son ascendance gabonaise. Cette fois, c’est son propre acte de naissance qui est jugé irrecevable par la Cour, malgré le fait que ce document lui ait permis d’obtenir un passeport en 2023 et qu’il ait été validé par le tribunal administratif de Koulamoutou pour les locales dans l’Ogooué-Lolo.
La Cour a également invalidé la candidature du ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions, François Ndong Obiang. Ancien opposant rallié à la transition, il est au cœur d’une querelle interne au sein de son parti REAGIR, divisé entre deux directions rivales. La juridiction a appliqué la même jurisprudence qu’en avril, lorsqu’elle avait bloqué la candidature présidentielle de Michel Oungoundou Loundah, invoquant le bicéphalisme du parti.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), de son côté, a retiré une vingtaine de recours visant des candidatures de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) du président Oligui Nguema. Une décision présentée comme un geste d’apaisement, mais interprétée par certains opposants comme un pacte de non-agression.
L’opposition dénonce des irrégularités persistantes. Alain-Claude Bilie-By-Nze a fustigé une situation « abracadabrantesque », regrettant que plusieurs recours n’aient pu être déposés faute de notification officielle de rejet par la CNOCER. Son parti, Ensemble pour le Gabon, alignera finalement 17 candidats aux législatives.
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