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GABON

GABON : Le Président Ali Bongo annonce la création de 50 000 emplois en cinq ans dans la filière bois

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Le chef de l’Etat du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a fait part, lors de son annuel discours à la Nation du nouvel an, de son ambition de créer 50 000 emplois d’ici cinq ans grâce à la transformation du bois.

Lors de son adresse à la Nation, le 31 décembre 2020, le Président du Gabon, Ali Bongo, s’est montré préoccupé par le chômage dans son pays exacerbé par la pandémie du coronavirus. Aussi, pour apporter des solutions à la problématique, a-t-il annoncé qu’il va créer 50 000 emplois durant les cinq ans à venir. Il estime, en effet, que « 2021 doit être l’année du rattrapage. L’occasion de jeter les bases d’un Gabon nouveau. Un Gabon qui offre à ses jeunes de véritables perspectives d’avenir ». « En 2021, nous devons faire plus pour notre jeunesse. En matière d’emploi, notre absolue priorité, notre objectif est de créer chaque année autant de nouveaux emplois que le nombre de jeunes qui rentrent sur le marché du travail. Nous y parviendrons grâce à l’intensification de notre politique de diversification de l’économie. Diversification qui doit privilégier les secteurs fortement créateurs d’emplois. C’est le cas du bois, de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme ou encore des services », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Nos objectifs sont précis et ambitieux. D’ici 5 ans, nous visons la création de 50 000 nouveaux emplois rien que dans la filière bois ». Il mise ainsi sur la transformation locale des ressources. 

Pour concrétiser cette ambition, le chef de l’Etat gabonais mise sur la transformation locale des ressources forestières. En effet, le pays a mis en place depuis un peu moins de 10 ans une politique d’industrialisation du secteur entamé après l’interdiction de l’exportation des grumes brutes par le Président Ali Bongo. Selon les statistiques fournies par le ministère de la Forêt, le nombre d’usines de transformation du bois est passé de 80 à 155 entre 2009 et 2019. 

Depuis 2009, la filière bois est en plein essor et occupe une place de choix dans le paysage industriel du pays. À ce jour, cette filière est le 2e secteur pourvoyeur d’emploi et le Gabon fournit 8% du bois utilisé dans le monde. 80 essences sont actuellement exploitées et 400 autres sont connues et considérées comme exploitables.

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AFRIQUE

GABON – La Cour constitutionnelle écarte Jean-Rémy Yama et François Ndong Obiang des législatives

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À une semaine de l’ouverture officielle de la campagne pour les élections locales et législatives du 27 septembre, la Cour constitutionnelle du Gabon a rendu, mercredi 10 septembre, plusieurs décisions marquées par l’exclusion de figures politiques de premier plan.

Parmi elles, l’ancien leader syndical Jean-Rémy Yama, déjà recalé lors de la présidentielle d’avril. À l’époque, la haute juridiction avait rejeté l’acte de naissance de sa mère, estimant qu’il ne prouvait pas son ascendance gabonaise. Cette fois, c’est son propre acte de naissance qui est jugé irrecevable par la Cour, malgré le fait que ce document lui ait permis d’obtenir un passeport en 2023 et qu’il ait été validé par le tribunal administratif de Koulamoutou pour les locales dans l’Ogooué-Lolo.

La Cour a également invalidé la candidature du ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions, François Ndong Obiang. Ancien opposant rallié à la transition, il est au cœur d’une querelle interne au sein de son parti REAGIR, divisé entre deux directions rivales. La juridiction a appliqué la même jurisprudence qu’en avril, lorsqu’elle avait bloqué la candidature présidentielle de Michel Oungoundou Loundah, invoquant le bicéphalisme du parti.

Le Parti démocratique gabonais (PDG), de son côté, a retiré une vingtaine de recours visant des candidatures de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) du président Oligui Nguema. Une décision présentée comme un geste d’apaisement, mais interprétée par certains opposants comme un pacte de non-agression.

L’opposition dénonce des irrégularités persistantes. Alain-Claude Bilie-By-Nze a fustigé une situation « abracadabrantesque », regrettant que plusieurs recours n’aient pu être déposés faute de notification officielle de rejet par la CNOCER. Son parti, Ensemble pour le Gabon, alignera finalement 17 candidats aux législatives.

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AFRIQUE

GABON – Un influenceur réclame 6 milliards pour taire des révélations expl0sives

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À seulement 25 ans, Nazih Marwan Al-Azzi, influenceur gabonais d’origine libanaise, s’est retrouvé au cœur d’une affaire explosive mêlant réseaux sociaux, chantage politique et tensions diplomatiques.

Connu sous le pseudo Nazih, il avait secoué la toile en affirmant détenir des vidéos et enregistrements audios compromettants visant le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema. Il exigeait six milliards de francs CFA pour ne pas les rendre publics, promettant des révélations pouvant, selon ses mots, « faire vaciller le Gabon ».

Son arrestation a eu lieu au Liban, où il s’était replié après ses premières menaces. Les autorités gabonaises restent discrètes, tandis que la nouvelle continue de faire grand bruit sur les plateformes numériques.

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AFRIQUE

GABON – Transition réussie : le Commonwealth lève la suspension

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Réuni en session extraordinaire le 15 juillet 2025, le Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG) a décidé de lever la suspension partielle du Gabon, en vigueur depuis septembre 2023. Cette décision intervient après une série d’avancées institutionnelles saluées, notamment l’élection présidentielle du 12 avril et l’adoption d’une nouvelle Constitution. Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, y voit une reconnaissance internationale du chemin parcouru par la Transition gabonaise.

C’est un tournant diplomatique majeur. Moins de deux ans après sa suspension partielle à la suite des événements du 30 août 2023, le Gabon retrouve son statut de membre à part entière du Commonwealth. Le 15 juillet 2025, les États membres du Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG), réunis en session extraordinaire, ont décidé à l’unanimité de réhabiliter le pays.

La décision s’appuie sur l’analyse du mémorandum présenté par le gouvernement gabonais, mettant en exergue les progrès réalisés dans le cadre de la transition politique. Parmi ces avancées majeures figurent l’organisation de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, jugée inclusive et apaisée, l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution donnant naissance à la Cinquième République, ainsi que la préparation en cours des élections législatives et locales.

Pour le Chef de l’État, cette décision est plus qu’un acte diplomatique. Elle marque la reconnaissance par la communauté internationale des efforts déployés par les autorités de transition. « C’est une victoire pour le Gabon. Nous faisons à nouveau partie de la grande famille du Commonwealth », a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema dans une communication solennelle. « Cette victoire diplomatique, nous la devons à l’engagement sans relâche de tous ceux qui ont œuvré pour restaurer la crédibilité internationale de notre pays », a-t-il ajouté.

La réintégration du Gabon au Commonwealth, fait suite à ses retours au sein des organismes de : la CEEAC et de l’Union africaine. Cette décision du CMAG fait du Gabon un exemple de transition institutionnelle maîtrisée. Un signal que Libreville entend capitaliser pour renforcer sa diplomatie et consolider sa stabilité interne. Elle est perçue comme un signal fort envoyé aux partenaires internationaux et aux investisseurs.

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Source : gabonreview

Crédit photo : Présidence de la République Gabonaise

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