AFRIQUE CENTRALE
RD CONGO : Félix Tshisekedi, nouveau président en exercice de l’UA
Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a officiellement pris les rênes de l’Union Africaine ce samedi, à l’ouverture de la 34ème Conférence des Chefs d’État de l’Organisation qui s’est ouverte à Addis Abeba. Par AgenceEcofine
Le président congolais qui succède à son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, a reçu les symboliques attributs du pouvoir que sont le drapeau et le marteau.
#RDC 06.02.2021|#AddisAbeba
Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi est le nouveau Président en exercice de l’@_AfricanUnion pour un mandat d’une année. pic.twitter.com/MzS983oBea— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) February 6, 2021
Pour ce mandat d’une année, l’homme fort de Kinshasa articule son programme autour de neuf principaux piliers, qui vont de la lutte contre le covid-19 à celle contre le changement climatique, en passant par la paix, la sécurité, la culture, le genre ou l’intégration africaine.
Le sommet dont la tenue a fait l’objet de débats durant les jours précédents en raison de la situation sanitaire, se tient finalement dans un format particulier : les Chefs d’Etat du continent sont connectés par visioconférence tandis que seuls le président entrant et le Président de la commission sont à la tribune, devant une cinquantaine de personnalités.
Source : AgenceEcofine / Par Octave Bruce
AFRIQUE CENTRALE
GABON – 20 ans de prison pour Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin
L’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils, Noureddin Bongo Valentin, ont été condamnés à une peine de 20 ans de réclusion criminelle par la Cour criminelle spéciale de Libreville. Le verdict, rendu dans la nuit du mardi 11 novembre, concerne des faits de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, rapporte l’Agence Afrique.
La cour a également assorti cette peine d’une amende de 100 millions de francs CFA pour chacun des accusés. Selon le président de la Cour, Jean Mexant Essa Assoumou, Sylvia Bongo, âgée de 62 ans, a été reconnue coupable de « recel et de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et d’instigation au faux ». Son fils Noureddin, 33 ans, a quant à lui été condamné pour « détournement de deniers publics, de concussion, d’usurpation des titres et de fonction, de blanchiment aggravé de capitaux et d’association de malfaiteurs ».
Outre les peines de prison et les amendes, d’importantes sanctions financières ont été prononcées. L’État gabonais, constitué partie civile, a obtenu réparation pour le préjudice financier et moral. Noureddin Bongo Valentin a ainsi été sommé de verser plus de 1 201 milliards de francs CFA (environ 1,83 milliard d’euros). Conjointement, mère et fils devront également s’acquitter de la somme de 1 000 milliards de francs CFA (environ 1,52 milliard d’euros) pour préjudice moral.
Ce procès a été marqué par l’absence des deux principaux mis en cause et de leurs avocats, qui ont dénoncé une « mascarade judiciaire ». Selon nos informations, Sylvia et Noureddin Bongo avaient été arrêtés dans la foulée du coup d’État du 30 août 2023 qui a mis fin au régime d’Ali Bongo. Après 20 mois de détention, ils avaient bénéficié d’une liberté provisoire les autorisant à quitter le pays.
AFRIQUE
GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition
Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).
Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.
Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance
Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.
« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.
Le FMI salue les progrès du Gabon
Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.
Vers un partenariat durable et équilibré
Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.
« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.
Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité
Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.
Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.
AFRIQUE
CAMEROUN – Paul Biya investi pour un huitième mandat sous haute surveillance
Paul Biya sera officiellement investi ce jeudi 6 novembre 2025 pour un huitième mandat consécutif, lors d’une cérémonie solennelle prévue à Yaoundé, devant le Parlement réuni en Congrès, sous un dispositif de sécurité exceptionnel.
Parmi les invités de marque figurent les ambassadeurs des principales puissances occidentales — Union européenne, États-Unis, Royaume-Uni et Canada — dont la présence souligne l’importance diplomatique de cette investiture. Le président Biya s’apprête à prononcer un discours très attendu : ce sera sa première allocution publique depuis la conclusion du processus électoral qui l’a reconduit à la tête de l’État.
Officiellement réélu, Paul Biya demeure toutefois contesté. Son principal adversaire continue de dénoncer des irrégularités et de revendiquer la victoire, appelant à la mobilisation et au refus de reconnaître les résultats officiels.
-
AFRIQUE3 mois .LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne
-
AFRIQUE3 mois .CAMEROUN – Maurice Kamto dénonce un « crime politique » après le rejet de sa candidature
-
CULTURE4 semaines .GUINÉE – Azaya, comme un cri de conquête, à l’Arena
-
CULTURE A LA UNE3 mois .RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris
-
Tech4 semaines .L’Annuaire Africain : la digitalisation et la créativité au service de l’entrepreneuriat africain
-
PORTRAIT3 mois .CÔTE D’IVOIRE – Ali Diarrassouba, personnalité télévisuelle de premier plan
-
CULTURE1 mois .SÉNÉGAL – “Mémoires mélancoliques” ou de la tragique nécessité de la poésie de Mansor Diop
-
EUROPE3 mois .FRANCE – Histoire et mémoire : Paris rend trois crânes Malgaches


