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AFRIQUE CENTRALE

RD CONGO – Le Roi Philippe II veut “panser les blessures du passé et construire l’avenir”

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Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique sont en visite en République démocratique du Congo depuis le 07 Juin 2022. Prévue pour s’achever le 13 Juin, cette visite marque un tournant important dans les rapports entre la RDC et la Belgique, son ancienne puissance coloniale. 

On le sait, le Congo qui fut par le passé  »la propriété privée  » du roi Léopold II, porte encore les traces des balafres de la colonisation belge. Difficile d’oublier les mains coupées, la terre éventrée et les richesses emportées, les vies arrachées et les innombrables potentialités détruites au Congo. Comment passer sous silence le douloureux assassinat de Patrice Emery Lumumba,  »l’inventeur du futur » pour redire les mots de Césaire ?  La liste des torts est longue et cela a beaucoup obscurci les relations entre les deux peuples. 

Cette visite du roi Philippe II vise justement à renouer les liens et à regarder l’avenir avec confiance. Le mercredi 08 Juin devant les sénateurs et les députés congolais réunis au palais du peuple de Kinshasa, le roi Philippe a exprimé de  »profonds regrets ». 

“À l’occasion de mon premier voyage au Congo, ici même, face au peuple congolais et à ceux qui aujourd’hui encore en souffrent, je désire réaffirmer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé. Sincères regrets que j’avais exprimés dans la lettre que je vous ai adressée, Monsieur le président, il y a deux ans maintenant, pour le 60ème anniversaire de l’indépendance”, a-t-il déclaré en dressant un sombre tableau du colonialisme. Certains congolais attendaient peut-être plus. Ils voulaient des excuses du roi Philippe et espéraient obtenir réparations. Ce dernier a préféré se tourner vers l’avenir pour tisser un nouveau partenariat plus juste et plus prospère.

“Aujourd’hui, vous souhaitez écrire un nouveau chapitre dans nos relations et regarder vers l’avenir, encouragés par la formidable jeunesse du peuple congolais qui ne demande qu’à valoriser ses talents. Écrivons ce nouveau chapitre ensemble”, a-t-il souhaité.

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Ce sont des paroles fortes qui mettent en marche un dynamisme entre les deux pays. Malgré les brûlures du passé, le Congo Démocratique a aujourd’hui besoin de développement et de sécurité. Espérons que les mots feront place aux actes concrets pour le grand bonheur des populations congolaises ! 

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1 Comment

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  1. SANDAY

    11/06/2022 à 18:22 at 18:22

    On peut panser les blessures mais la douleur ne s’efface pas. Tuer son prochain est un acte impardonnable.
    Le roi belge vient reconstituer les liens coloniaux car l’occident se déplace pour son intérêt

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

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Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.

Des échanges centrés sur la paix en RDC

La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.

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AFRIQUE

TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

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Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.

Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.

Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.

Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.

Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.

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AFRIQUE

TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

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Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.

Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.

Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.

De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».

Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.

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Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.

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