AFRIQUE CENTRALE
RWANDA : Présidentielle : Et de 3 ?

Ouverte ce 14 juillet, la campagne officielle de la présidentielle rwandaise durera deux semaines. Alors même que le scrutin est prévu pour le 4 août, Paul Kagamé, le président sortant, est déjà considéré comme favori et en route pour un 3è mandat.
« Je viens devant vous pour construire ce pays avec vous », a insisté Paul Kagamé ce 14 juillet à Ruhango, dans le sud du pays, où il a officiellement entamé sa campagne officielle pour l’élection présidentielle prévue en août. Elu en 2003 et réélu en 2010, avec plus de 90 % des voix à chaque fois, Paul Kagamé semble bien parti pour briguer un nouveau mandat. Face à lui, seulement deux autres candidats : Philippe Mpayimana, le seul candidat indépendant, et Frank Habineza, le président du Parti démocratique vert.
Faiblesse de l’opposition Ces deux opposants « n’ont pas de véritable passé politique », selon Alfred Rudatsimburwa, journaliste rwandais. Et d’ajouter, « le président Kagamé aura tous les atouts en main pour remporter la présidentielle d’août prochain ». C’est aussi l’avis de beaucoup d’observateurs, qui mettent en relief l’autorité de Kagamé pour rafler tous les fonds liés à une telle élection. Ceci est d’autant plus vrai quand on sait que ses opposants sont tous confrontés à des difficultés liées au financement de leur campagne. « Beaucoup de personnes donnent de l’argent au parti au pouvoir et ne veulent pas donner d’argent aux partis d’opposition. Certains pensent que s’ils vous donnent de l’argent, ils auront des problèmes avec le parti au pouvoir », a affirmé Frank Habineza.
On rappelle que la candidature de Kagamé a été rendue possible grâce au référendum de 2016, par lequel les Rwandais, à 98,4%, ont approuvé la révision constitutionnelle. Ce qui offre potentiellement à Paul Kagamé la possibilité de diriger le Rwanda jusqu’en 2034. Outre les enjeux d’ordre interne, le prochain président devra faire face aux enjeux d’ordre stratégique et géopolitique, quand on sait que le pays est généralement accusé d’infiltrer et de déstabiliser son voisin, la République démocratique du Congo (RDC). Le gouvernement de Joseph Kabila affirme qu’il y aurait environ 40 000 militaires rwandais au sein de son armée, dont 50 généraux.
Cependant, le pays des mille collines a actuellement une posture assez confortable dans la région des grands lacs, avec le soutien des USA. Donald Trump, le Président américain, a dit voir en lui un allié de choix. Les relations entre les USA et le Rwanda pourraient donc être l’un des points forts du prochain gouvernement.
Source : Le Journal du Mali / Par Moussa Magassa.
AFRIQUE
RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.
Des échanges centrés sur la paix en RDC
La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.
AFRIQUE
TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.
Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.
Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.
Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.
Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.
AFRIQUE
TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.
Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.
Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.
De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».
Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.
Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.
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