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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Alioune Badara Cissé : Le peuple sénégalais lui rend un vibrant hommage

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Le décès de l’ancien médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, ce samedi 28 août 2021, a suscité une vague de réactions dans la classe politique sénégalaise. Les témoignages sont unanimes : ABC, comme l’appellent ses proches, fut un véritable homme d’État, un patriote qui a dignement servi sa nation jusqu’à son dernier souffle.

Les réactions n’ont pas tardé après l’annonce de la mort de Alioune Badara Cissé, membre fondateur de l’Alliance Pour la République (Apr), parti au pouvoir au Sénégal depuis 2012. Le président de la République, Macky Sall, a considéré la disparition de ABC comme une grosse perte pour toute la République. “Je suis très peiné d’apprendre le décès de Me Alioune Badara Cissé, membre fondateur de l’APR, ancien Ministre des affaires étrangères et ancien Médiateur de la République. Je rends hommage à un homme de conviction et un brave compagnon. Qu’Allah l’accueille en son Paradis”, a indiqué le chef de l’Etat.

De la même manière, le leader de Pastef,  Ousmane Sonko, a exprimé sa tristesse car l’homme politique âgé de 63 ans fut un combattant pour la justice et le respect des droits des citoyens. « Un homme cultivé, racé, affable, généreux et d’un raffinement singulier, il s’était personnellement impliqué pour empêcher ma radiation injuste de la fonction publique en 2016. Par la suite, il s’était également beaucoup impliqué lors des malheureux évènements de février-mars 2021 pour prévenir et éviter l’irréparable. Récemment, il avait beaucoup insisté pour venir me présenter ses condoléances suite à la perte d’un proche, malgré mon insistance pour l’en décharger. », a écrit le député et opposant sur sa page Facebook ce samedi 28 août.

C’est autour du député Moustapha Guirassy d’asséner : “Mission accomplie donc ABC!!!!  Sa mort est la ponctuation d’une vie irréprochable où chacun de ses souffles a toujours pris part au Bon combat au point  de toujours aider les autres mêmes sans comprendre très bien pourquoi et qui ils étaient réellement. Le Bon combat a parfois été le fait de faire élire au poste de chef d’Etat par son courage, son intelligence, sa foi et ses biens un compatriote victime d’injustice. D’autrefois, le Bon combat a été de porter au sein de nos universités une véritable révolution culturelle qui y aura pour effet de décoloniser ces espaces en y faisant vivre pour de bon ce qui nous ressemblait le plus : une spiritualité en cohabitation avec le temporel par le truchement des Dahiras.“

Le maire de Mermoz Sacré-cœur, Barthélemy Diaz, a aussi salué la grandeur d’Alioune Badara Cissé et son combat pour les valeurs qui fondent la République. « Quelle triste nouvelle!Un homme de bien, de principes, de valeurs, de convictions s’en est allé. Merci pour tout Maître.Qu’Allah vous accueille en son Paradis céleste. Sincères condoléances à votre famille et à toute la Nation sénégalaise. », a-t-il affirmé.

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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