ÉDUCATION
SÉNÉGAL – Deux enseignants agressés chez eux par des voleurs

Les faits se sont déroulés à Kelle, dans la commune de Merina Dakhar au département de Tivaouane, des individus armés s’en sont pris aux deux enseignants, Mademba Thiam et Mamadou Babou, dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 février 2021 vers 2h du matin alors qu’ils dormaient dans leurs chambres. Ces voleurs, venus sans doute chercher de l’argent, ont blessé le premier par deux coups de machette à la tête en emportant sa pochette qui contenait sa pièce d’identité et d’autres documents ainsi que la somme de 12 000 FCFA. Quant au deuxième instituteur, les agresseurs ont emporté son téléphone ainsi qu’une paire de chaussures tout en laissant sa chambre dans un désordre singulier. Ze-africanews. a rencontré les deux victimes de cette cabale nocturne.
En plein couvre feu dû au coronavirus, ces voleurs qui semblaient bien connaître la maison, étaient à la recherche d’un commerçant du nom de Sidi Ndiaye. Mais, ils ignoraient certainement que ce dernier ne passait pas la nuit à la maison. Alors, ils ont attaqué les deux enseignants pensant qu’ils détenaient les clefs de la boutique.
« C’est vers deux heures du matin que plus de sept individus sont entrés dans notre maison. J’ai entendu les cris de Mademb Thiam qui a été attaqué en premier lieu. Ensuite, en essayant de voir ce qui se passait, un des assaillants m’a repéré et ils sont entrés dans ma chambre. Ils m’ont donné plusieurs coups avant de me demander où est l’argent. Je leur ai répondu que je n’avais pas d’argent et ils ont commencé à fouiller toute ma chambre sans rien trouver. Ils ont pris mon téléphone et une paire de chaussures. », confie M. Babou à Ze-africanews.
Cet enseignant, originaire de Thiès et en service depuis sept ans à l’école élémentaire de Kelle, a confié que les voleurs s’exprimaient en langue « pulaar » (peul). « Ils parlaient la langue pulaar et j’ai su à l’instant que j’avais à faire à des peuls. Ils pensaient que nous avions l’argent de Sidi Ndiaye ou que nous détenions la clef de sa boutique. Ils ont fouillé nos deux chambres et n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient. », ajoute-t-il, fatigué et couché sur son matelas.
Présenté comme un enseignant sérieux, travailleur et surtout très discret, M. Thiam, en service à kelle depuis maintenant quinze ans, a été blessé par deux coups de machette à la tête. Il a été évacué à l’hôpital de Ngaye Mékhé, situé toujours dans le département de Tivaouane.
La gendarmerie, sise à 9 km de Kelle, est venue ce mardi 16 février pour faire le constat à la maison avant d’amener M. Babou pour les besoins de l’enquête. Les cours ont été annulés à l’école élémentaire de Kelle sur instruction du directeur Mamour Sylla. Une réunion s’est tenue entre les collègues de l’établissement, indignés par ce qui s’est passé.
DÉMOGRAPHIE
SOUDAN – Treize millions d’enfants privés d’école par la guerre

Le Soudan traverse aujourd’hui l’une des plus graves crises éducatives au monde, selon l’ONG Save the Children. Avant le déclenchement de la guerre en avril 2023, environ sept millions d’enfants n’avaient pas accès à l’école. Ce chiffre a presque doublé : ils sont désormais treize millions.
Parmi eux, sept millions sont théoriquement inscrits dans des établissements scolaires, mais se retrouvent privés de cours en raison des violences ou de leur déplacement. Les six millions restants n’ont jamais été scolarisés.
« C’est assez bouleversant de voir toute une génération risquer de perdre son éducation. Certains enfants en sont à leur troisième rentrée sans école. Et plus un enfant reste déscolarisé, moins il a de chance de retourner à l’école. C’est une fuite des cerveaux. L’économie du pays tournait grâce à une main-d’œuvre qualifiée », alerte Mary Lupul, responsable humanitaire de Save the Children au Soudan.
Des conséquences durables
L’ONG tire la sonnette d’alarme sur les répercussions à long terme de cette situation. Le manque d’accès à l’éducation risque non seulement de freiner durablement la croissance économique du pays, mais aussi de fragiliser les familles elles-mêmes.
« Si les enfants ne sont pas capables d’aller à l’école, puis de soutenir financièrement leurs familles, leurs options seront extrêmement limitées », souligne Save the Children. Les plus âgés, déjà alphabétisés avant la guerre, conservent un minimum de compétences, mais les plus jeunes risquent de ne jamais apprendre à lire ni à écrire.
Malgré tout, l’ONG note quelques signes encourageants : certaines écoles commencent timidement à rouvrir, offrant un espoir pour l’avenir de la jeunesse soudanaise.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Bassirou Diomaye Faye veut réconcilier la jeunesse sénégalaise avec les maths

Dans son discours lors de la cérémonie du Concours général, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé une initiative inédite pour relancer l’intérêt des jeunes sénégalais pour les disciplines scientifiques : un concours national de mathématiques ouvert à tous les élèves du CM2 jusqu’à la Terminale.
« J’ai instruit le ministre de l’Éducation nationale d’organiser, chaque année, un concours national de mathématiques du CM2 à la Terminale », a annoncé le chef de l’État, précisant que cette mesure vise à faire des mathématiques « un véritable levier d’excellence et de souveraineté. »
Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de restaurer la culture scientifique au sein du système éducatif sénégalais, confronté depuis plusieurs années à une baisse préoccupante du nombre d’élèves dans les séries scientifiques. « Il est inadmissible que seulement 17 % des élèves choisissent les séries scientifiques au baccalauréat », a-t-il déploré.
Au-delà de la compétition, ce concours vise à stimuler la curiosité, l’initiative et l’émulation chez les jeunes apprenants, tout en consolidant les bases nécessaires pour préparer les métiers d’avenir dans un monde de plus en plus dominé par les technologies et les données.
Ainsi, le président Faye affiche son ambition de refonder le rapport des jeunes aux sciences, en misant sur un enseignement plus dynamique, plus exigeant et plus proche des enjeux de développement national.
ÉDUCATION
CÔTE D’IVOIRE – BAC 2025 : un millier de téléphones confisqués

L’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire est de nouveau entaché par des fraudes massives. Environ mille téléphones portables ont été saisis dans des salles de composition en plein déroulement des épreuves écrites.
Selon une enquête menée par la RTI dans la localité d’Abobo, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, un vaste réseau de tricherie sophistiqué a été découvert au cours du déroulement de l’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire. Ledit réseau frauduleux se repose sur l’utilisation de téléphones portables ainsi que sur la complicité de certains acteurs internes au processus d’examen.
Les investigations du média public montrent que les téléphones portables des candidats sont dissimulés dans les vêtements, dans les toilettes, voire les poubelles. Bien que les autorités aient réussi à réduire le nombre de cas, la complexification des méthodes employées exige une réponse encore plus rigoureuse.
Il est donc nécessaire que le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation nationale, multiplie ses actions dans le cadre de la lutte contre la fraude au baccalauréat entamée depuis près de cinq ans. Toute chose qui permettra de redresser la situation, car c’est la crédibilité des diplômes, donc de l’éducation en Côte d’Ivoire qui est en jeu.
Source : afrique-sur7
-
ART2 mois .
SÉNÉGAL – Khady Sarr, l’essence de la danse africaine
-
ARMÉE2 mois .
SÉNÉGAL – Gueye Para au défilé du 14 juillet
-
FOOTBALL3 mois .
ALGÉRIE – L ’effondrement d’une tribune endeuille la fête du Mouloudia d’Alger
-
IMMIGRATION3 mois .
SÉNÉGAL – Sécurité et migration : 23 milliards de FCFA pour renforcer les frontières sénégalaises
-
EUROPE3 mois .
UKRAINE – la Coalition des Volontaires resserre les rangs et renforce la pression sur Moscou
-
AMÉRIQUE3 mois .
ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine
-
AMÉRIQUE3 mois .
ETATS UNIS – Israël sommé par Trump de respecter la trêve avec l’Iran
-
CULTURE3 mois .
CÔTE D’IVOIRE – “Tout l’univers dans la tête” ou de tocard à héros de Kounda