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JUSTICE

SÉNÉGAL – La plainte du collectif “Macky DCPI” a finalement été retenue par la CPI

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A la suite des événements qui se sont déroulés entre le  03 et le 08 mars  au  Sénégal, des manifestations se sont déroulées sur l’ensemble du territoire nationale. Ces événements, menés par des citoyens qui exerçaient un droit constitutionnel, ont été réprimés de manière tragique, avec des scènes de violences horribles, une cruauté excessive et sans commune mesure dans l’histoire historique politique. Ainsi de violents affrontements ont opposé les manifestants et les forces de l’ordre soutenues par une milice armée d’armes de guerre. Cette milice recrutée, entretenue et reconnue appartenir au parti politique APR a été le principal  bras armé des sales besognes perpétrées et de la répression contre les manifestants. Pourtant ces nervis, criminels armés reconnus par tous, sont considérés par les  responsables politiques de la formation citée  « d’agents de police en civile » et ceci sans un seul démenti de la part de la direction générale de la police nationale.  C’est ainsi qu’il ya eu plusieurs  morts, surtout des enfants,  plusieurs blessés par balle du côté des manifestants et des infirmités consécutives  à cette barbarie d’un autre âge (les vidéos et témoignages disponibles ont été largement partagées et authentifiées). Plus grave, la plupart des victimes, des gamins de moins de 17 ans, ont été enterrés à la hâte sans aucun encadrement judiciaire ou autopsie médico-légale.

C’est ainsi que des citoyens sénégalais d’ici et de la diaspora se sont constitués dans un collectif dénommé Macky DCPI pour déposer une plainte adressée à la CPI.  Ce collectif tient à informer :

1. Le collectif Macky DCPI informe l’opinion que sa plainte a finalement été retenue et enrôlée pour l’ouverture d’une enquête par la cours pénale internationale CPI

2. Le travail était encadré  et  la procédure enclenchée par des avocats, huissiers entre autres professions de justice, des spécialistes en montage vidéo, des archivistes, certaines familles des victimes, des témoins oculaires…

3. Le rôle des huissiers consistait à certifier, par constat d’huissier, de la légalité des pièces à conviction sur la chronologie des événements: date de prise de la vidéo, auteur et témoins, victimes, lieu, identité, l’heure exacte etc.

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4. Les avocats s’occupaient de la plainte entre autre formalités judiciaires

5. Les monteurs s’acquittaient de la chronologie des pièces à conviction pour une symbiose totale avec les événements. Leur travail a été aussi décisif et constituait un élément essentiel pour l’aboutissement de la plainte

6. Les frères dans la diaspora se sont déplacés jusqu’aux locaux de la CPI pour échanger avec les fonctionnaires en service dans cette institution. Des conseils et orientations ont été reçus et plus tard la plainte déposée.

Au regard de la gravités des faits et de la nouvelle tournure des événements avec le déplacement de la procureur de la CPI au Sénégal, Nous, collectif Macky DCPI, restons donc plus que jamais déterminé à poursuivre la procédure jusqu’au bout et à apporter toutes les PREUVES supplémentaires pour traduire définitivement les auteurs de ces tueries et assassinats perpétrés sur des citoyens innocents.

Le collectif DCPI Macky apporte un démenti sur l’existence de l’enrôlement d’une plainte faite par un leader de parti politique et par la société civile sénégalaise rapportée par des organes de presse.

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Le collectif  DCPI Macky précise qu’à ce jour la seule plainte ayant reçu en retour un avis favorable avec décision d’enrôlement pour l’ouverture d’une enquête par la CPI contre des autorités identifiées et nommément citées dans la lettre plainte est celle formulée par le DCPI Macky.

Le collectif DCPI Macky remercie le peuple sénégalais, les amis et sympathisants qui ont travaillé d’arrache-pied jusqu’à l’aboutissement de la Plainte.

Fait à Bruxelles ce 23/05/2021

Le Collectif DCPI Macky

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JUSTICE

SÉNÉGAL – Aliou Sall placé en garde à vue dans une enquête pour blanchiment de capitaux

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Nouvelle arrestation dans l’entourage de l’ancien président Macky Sall (2012-2024).
Son frère cadet, Aliou Sall, ainsi que son épouse, ont été placés en garde à vue le jeudi 9 octobre au soir, dans le cadre d’une enquête ouverte par le pool judiciaire et financier sur de possibles faits de blanchiment de capitaux.

L’affaire trouve son origine dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui a signalé des mouvements d’argent jugés suspects.
Ces flux financiers, liés à des opérations foncières, ont conduit le parquet financier à ouvrir une information judiciaire pour déterminer leur provenance et leur nature.

Selon les précisions de son avocat, contacté par RFI, les enquêteurs s’intéressent notamment à un virement de 240 millions de francs CFA enregistré sur le compte d’une société immobilière appartenant à Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye. Ce dernier a été interrogé sur l’origine de ces fonds, jugés « non justifiés » par la Centif.

Une série de convocations autour de l’ancien chef de l’État

L’interpellation d’Aliou Sall intervient dans un contexte de multiplication des poursuites visant l’entourage de l’ancien président.
La Centif a récemment transmis une quarantaine de dossiers au parquet financier, entraînant une vague de convocations et d’auditions.

Parmi les personnes citées figure Amadou Sall, fils de l’ancien chef d’État, soupçonné d’être impliqué dans des flux financiers irréguliers au sein de sociétés proches du cercle familial.
Autre nom évoqué : Madiambal Diagne, patron de presse et conseiller de Macky Sall, actuellement visé par un mandat d’arrêt international. La justice sénégalaise souhaite l’entendre dans une affaire de rétrocommission estimée à plus de 32 millions d’euros.

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JUSTICE

CÔTE D’IVOIRE – La PJ de San Pedro met la main sur un présumé meurtrier aux pratiques macabres

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La Direction générale du service régional de la Police judiciaire de San Pedro a interpellé un homme présumé meurtrier qui a été découvert en possession de crânes humains.

Lors de son audition, le mis en cause a révélé qu’il décapitait ses victimes avant de consommer une partie de leurs chairs.

Le téléphone de la victime mène à l’arrestation
Parmi ses victimes, l’une aurait été rencontrée le 23 juin sur un chantier. « Une dispute s’est engagée et il aurait pris le dessus sur cette dernière. Et après l’avoir terrassée, il lui aurait tranché la tête », a rapporté le commissaire principal Memel Fote Claude, chef de service régional de la police judiciaire de San Pedro.

Selon ce dernier, c’est le téléphone portable de la victime qui a trahi le suspect, car il avait reçu le dernier appel du numéro du défunt.

Les policiers, après avoir effectué une perquisition au domicile du prévenu, y ont découvert deux crânes humains ainsi que des armes blanches. L’individu sera mis à la disposition du parquet pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

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JUSTICE

BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

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Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».

L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.

Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.

Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.

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