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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Le Président Macky Sall nomme Mankeur Ndiaye

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Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, fait revenir l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye aux affaires. Ce dernier a été nommé ce jeudi 27 avril 2023, ministre conseiller auprès du président Macky Sall.

Diplomate de carrière, M. Ndiaye a plus de 27 années d’expérience dans ce domaine et dans les affaires internationales, ayant été notamment Ministre des affaires étrangères du Sénégal de 2012 à 2017. Plus récemment, M. Ndiaye était Président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) au Sénégal.

Avant d’occuper le poste de ministre, M. Ndiaye a été ambassadeur du Sénégal en France (2012) et au Mali (2010-2012). Il a également occupé le poste de Chef de cabinet du Ministre des affaires étrangères de 2003 à 2009. De 1997 à 2003, M. Ndiaye a travaillé à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations Unies à New York.

Mankeur Ndiaye est un diplomate de carrière avec une grande expérience internationale. Après une formation à l’Ecole Normale Supérieure de Dakar, il réussit le concours de l’Ecole Nationale d’Administration/Section diplomatique et Major de sa Promotion. Il fut nommé Chef de la Division du Personnel et des Affaires sociales au Ministère des Affaires Etrangères, puis adjoint au Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement. Il devient ensuite Directeur de Cabinet du Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’intégration Économique Africaine, puis Directeur de Cabinet du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan chargé de la Planification. Mankeur Ndiaye a été tour à tour Membre du Conseil d’Administration du Fonds de Solidarité et d’Intervention pour le Développement de la Communauté Ouest Africaine (FOSIDEC) et Membre du Conseil d’Administration du Fonds de la CEDEAO (Fonds Economique de l’Afrique de l’Ouest) devenu BIDC (Banque CEDEAO pour l’Investissement et le Développement).

Au niveau international, il a occupé plusieurs fonctions auprès des organisations internationales. De 1997 à 2003, Deuxième puis Premier Conseiller à la Mission permanente sénégalaise auprès des Nations Unies à New York, chargé notamment de la Troisième Commission de l’Assemblée générale chargée de questions telles que les droits de l’homme, le développement social et les affaires sociales, l’emploi des jeunes, les droits des femmes et des enfants, les réfugiés, les personnes âgées, la lutte contre le racisme et la discrimination raciale, les personnes handicapées, la prévention du crime et la justice pénale.

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Il a été responsable des demandes internationales au Sénégal, des questions relatives au Groupe africain, au Moyen-Orient et à la Palestine, du Comité chargé des organisations non gouvernementales, du suivi des questions liées à la lutte contre le terrorisme, etc. Au cours de cette période, Mankeur NDIAYE a été vice-président, pendant deux ans, de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme (CSW), membre du Comité des Nations Unies sur les ONG et membre de plusieurs groupes de travail de l’AGNU. Il a été chargé de suivre la question du Groupe Pilote sur le Financement Innovant pour le Développement et a participé à diverses réunions ministérielles ou d’experts tenues à Paris, Dakar ou Bamako.

Il a également été chargé du Suivi de la préparation du projet MCA Sénégal, de l’éligibilité du Sénégal à la signature du Millennium Challenge Account Compact. Conseiller Technique au Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargé de la coopération économique, technique et financière, du dossier UE/ACP. En 2003, il devient directeur de Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères pendant sept ans. Enfin, avec une bonne maîtrise des enjeux internationaux, il dirigea le Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de 2012 à 2017. Sous son magistère, le Sénégal a contribué avec succès au règlement des crises au Burkina Faso, en Guinée Bissau et surtout en Gambie. Les efforts du Sénégal ont été, à chaque fois, unanimement soutenus et salués à tous les niveaux, notamment à la CEDEAO, à l’Union Africaine et à l’ONU. Aujourd’hui, Mankeur NDIAYE est nommé Président du Comité National ITIE du Sénégal.

Source : Ze-Africanews.com

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AFRIQUE

GAMBIE – L’ex-Jungler Sanna Manjang inculpé pour deux meurtres

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En Gambie, la justice a formellement inculpé, ce mercredi 3 décembre 2025, Sanna Manjang, ancien membre des redoutés « Junglers », les escadrons de la mort qui opéraient sous le régime de Yahya Jammeh. Considéré depuis plusieurs années comme l’un des fugitifs les plus recherchés du pays, il a été appréhendé au Sénégal le samedi 29 novembre, lors d’une opération conjointe menée avec les autorités gambiennes, avant d’être transféré mardi à Banjul. Il devra désormais répondre du meurtre de deux hommes, des crimes liés à la période la plus sombre de la dictature jammehiste.

Sanna Manjang est poursuivi pour l’assassinat du journaliste de l’AFP, Deyda Haidara, tué en 2004, ainsi que pour celui de l’homme d’affaires Ndongo Mboob, en 2006. À l’époque, il appartenait aux Junglers, une unité paramilitaire chargée d’exécuter les opérations clandestines du régime : intimidations, disparitions forcées, tortures, exécutions extrajudiciaires. Ce groupe avait pour mission d’étouffer toute dissidence sous l’autorité de Yahya Jammeh, qui a dirigé la Gambie d’une main de fer de 1994 à 2017 avant de s’exiler en Guinée équatoriale.

Les conclusions de la Commission « Vérité, réconciliation et réparations » (TRRC) placent d’ailleurs Sanna Manjang au cœur du système répressif. Elles le décrivent comme l’un des exécutants les plus impliqués dans les opérations illégales menées par les Junglers. En 2019, devant cette même commission, l’ex-membre Malick Jatta avait rapporté que Manjang figurait parmi ceux qui avaient tiré sur Deyda Haidara : « Nous avons tiré, moi, Alieu Jeng, un autre Jungler et Sanna Manjang », avait-il affirmé.

Pour l’avocat américain Reed Brody, engagé auprès des victimes de Jammeh, l’arrestation de Manjang pourrait constituer un tournant majeur. S’il coopère avec la justice, son témoignage pourrait fournir des éléments déterminants sur le fonctionnement interne des Junglers et potentiellement accélérer la mise en cause de Yahya Jammeh lui-même.

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AFRIQUE

GUINÉE – Nouveau look, nouvelles ambitions : Doumbouya vise les urnes pour 2025

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C’est la fin d’un suspense qui tenait la scène politique guinéenne en haleine depuis de longs mois. Mamadi Doumbouya a définitivement troqué le silence contre l’action politique en officialisant, ce mardi, sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. C’est depuis son quartier général situé à Landréah, dans la commune de Dixinn, que le candidat indépendant a lancé les hostilités, porté par la mouvance « Génération pour la modernité et le développement ».

Ce lancement de campagne a été marqué par une transformation visuelle symbolique et soigneusement orchestrée. Loin de l’image austère du militaire, Mamadi Doumbouya est apparu vêtu d’un maillot de football floqué « Mamadi Doumbouya Président 2025 » et d’une casquette. Détail frappant qui n’a échappé à personne : l’absence de ses lunettes noires habituelles, un choix de style suggérant une volonté de transparence et de proximité avec le peuple pour cette nouvelle étape civile.

Dans son discours inaugural, largement relayé sur les réseaux sociaux, le candidat sortant a misé sur la continuité. Il a vigoureusement défendu le bilan de ses quatre années à la tête de la Guinée, égrenant les réussites de sa gouvernance. Des réformes dans le secteur minier à la construction d’infrastructures routières, en passant par les améliorations dans l’éducation et la santé, Doumbouya présente son action comme un socle solide pour l’avenir.

La course à la présidence s’annonce toutefois disputée. Mamadi Doumbouya devra faire face à huit autres prétendants, dont une figure notable : l’ancien ministre Abdoulaye Yéro Baldé, candidat du Frondeg. Conscient de l’enjeu, le couple Doumbouya semble prêt à battre le pavé. Les images du lancement montrent le candidat aux côtés de son épouse, Lauriane Doumbouya, elle aussi en tenue de campagne. Une stratégie de communication rodée qui annonce une nouvelle phase offensive : aller au contact direct des électeurs pour détailler un programme de société ambitieux.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Matériel détruit, PV confisqués : le processus électoral s’effondre

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En Guinée-Bissau, le processus électoral issu du double scrutin du 23 novembre 2025 est désormais totalement paralysé. La commission électorale affirme qu’elle est incapable de publier le moindre résultat, non pas par manque de données, mais parce que tout ce qui permettait de compiler et vérifier les votes a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre.

Mardi 2 décembre, Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale, a expliqué qu’aucun procès-verbal n’a pu être sauvé. Selon lui, les conditions « logistiques et matérielles » nécessaires à la proclamation des résultats n’existent plus. Pendant l’attaque, des hommes armés, masqués, ont fait irruption dans la salle où se déroulait la compilation. Ils ont terrorisé les 45 agents présents, confisqué leurs téléphones et détruit tout le matériel, y compris le serveur principal. Même les procès-verbaux provenant des régions d’Oio et Cacheu ont été interceptés pendant leur transfert et saisis par d’autres groupes armés.

Ce coup de force met un arrêt brutal au processus électoral qui s’apprêtait à livrer ses résultats. Le lendemain devait être annoncé le vainqueur de la présidentielle. À la place, les militaires ont renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu tout le processus. Depuis, ils ont installé un pouvoir de transition dirigé par le général Horta N’Tam pour une durée annoncée d’un an.

Face à cette situation, une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bissau afin d’évaluer la possibilité d’une reprise du processus. La réponse de la commission a été catégorique : il est impossible de publier des résultats qui n’existent plus. L’organisation régionale, qui condamne le coup d’État, demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais la réalité sur le terrain montre un pays plongé dans l’incertitude totale.

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