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POLITIQUE

SÉNÉGAL : Le président Macky Sall refuse de se prononcer sur le troisième mandat

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Lors de son face-à-face avec le presse dans l’émission le “Grand entretien” en cette fin d’année 2020, le président de la République Macky Sall sénégalais campe sur sa position et refuse de livrer le moindre détail sur le débat concernant un éventuel troisième mandat à la tête du Sénégal. Pour lui, personne ne peut l’obliger à se prononcer définitivement sur cette question qui brûle les lèvres de tous les citoyens depuis sa réélection au mois de mars 2019.

Face aux journalistes ce 31 décembre 2020 au sein du Palais présidentiel, le chef de l’Etat Macky Sall a encore vu revenir la question sur le troisième mandat, le débat passionné et passionnel des analystes politiques et des membres de l’opposition sénégalaise. 

Une question dont la réponse devra attendre encore puisque le président de la République Macky Sall a été catégorique : « Rien ne s’est produit depuis l’année dernière pour que je change de position sur la question du troisième mandat. Et je répète ce que j’avais dit l’année dernière sur le deuxième mandat. On ne peut pas m’imposer quelque chose que je ne veux pas dire. Et je n’accepterai pas un membre de mon parti ou ma coalition en parler. »

Des propos qui vont probablement continuer à raviver les suspicions de l’opposition. Cette dernière est convaincue que le chef de l’Etat prépare le peuple sénégalais à une nouvelle candidature comme ce fut le cas en 2012 avec le président de la République Me Abdoulaye Wade.

L’intégralité de l’entretien regarder !ci :

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo dénonce une « logique absurde » derrière le quatrième mandat d’Alassane Ouattara

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L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a vivement critiqué la décision d’Alassane Ouattara de briguer un quatrième mandat, annoncée en juillet dernier. Dans un entretien accordé au journaliste Alain Foka, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a dénoncé ce qu’il considère comme une justification fallacieuse au maintien au pouvoir.

Selon le président sortant, sa nouvelle candidature se justifie par la nécessité de préserver la stabilité du pays face à des défis « sécuritaire, économique et monétaire sans précédent ». Une argumentation que Laurent Gbagbo juge absurde et paternaliste.

« Ce n’est pas parce qu’il y a des menaces sécuritaires sur la Côte d’Ivoire que Ouattara va décider de s’accrocher au pouvoir », a-t-il déclaré.
« Les États-Unis font face à des menaces nucléaires de la Chine, de la Corée du Nord, de la Russie… Ce n’est pas pour autant que Trump dirait : “Je reste au pouvoir” », a-t-il ajouté avec ironie.

L’ancien président estime que cette logique alimente la perception négative des dirigeants africains sur la scène internationale :

« Cessons d’être nègres, parce que c’est pour ça qu’on se moque de nous », a-t-il lancé, en dénonçant une mentalité de dépendance et un pouvoir personnalisé au détriment des institutions.

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Laurent Gbagbo a également rappelé son propre parcours face à la crise politico-militaire des années 2000 pour illustrer son propos :

« Moi, j’ai connu la guerre. Est-ce que la rébellion, ce n’était pas une guerre terroriste ? Mais j’ai fait face. Pourquoi ce serait seulement lui, Ouattara, qui serait le seul Zoro de la situation ? »

Pour lui, les défis de la Côte d’Ivoire ne justifient pas une concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme, et un autre dirigeant élu pourrait tout autant relever les mêmes défis avec légitimité.

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AFRIQUE

RD CONGO – Les rebelles du M23 accusés d’avoir pillé 500 kg d’or dans la mine de Twangiza

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Les rebelles qui occupent la concession aurifère de Twangiza Mining dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont pillé au moins 500 kg d’or depuis mai, a déclaré la société à Reuters, accusant certains de ses propres employés d’avoir aidé au vol.

Au prix actuel, l’or pillé représente une valeur d’environ 70 millions de dollars.

La mine est située dans la province du Sud-Kivu, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont mené cette année une offensive éclair qui leur a permis de s’emparer d’un territoire plus vaste que jamais. Ils ont pris le contrôle de la mine en mai.

« Avec l’aide de certains employés, ils ont transporté le premier lot de plus de 50 kg d’or en très peu de temps », a déclaré lundi Twangiza Mining dans une réponse écrite aux questions de Reuters concernant les pertes subies depuis la prise de contrôle de la mine par le M23.

« Depuis l’occupation, ils ont obtenu au moins 500 kg d’or et l’ont transporté secrètement par des voies souterraines », a déclaré la société.

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Le M23 n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

Twangiza Mining, dont le siège social est situé au Congo et qui se décrit comme une entreprise chinoise, a déclaré avoir perdu plus de 100 kg d’or par mois depuis la prise de contrôle, en plus de 5 millions de dollars d’équipements et de matériaux.

La société s’apprête à déposer une plainte officielle auprès d’un tribunal arbitral international et des autorités congolaises, et a déclaré un cas de force majeure, a-t-elle indiqué.

Elle a accusé les rebelles d’avoir expulsé les habitants, démoli des églises et utilisé des techniciens rwandais pour extraire des données géologiques afin de reprendre et d’étendre l’exploitation minière.

« Il reste plus de 150 travailleurs sur le site. Nous ne pouvons pas les contacter », a déclaré la société.

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Le gouvernement rwandais n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

Une frappe de drone le 15 octobre a détruit les infrastructures de production d’électricité de la mine. On ne sait pas qui est responsable de cette frappe.

Les combats dans l’est du Congo ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de personnes cette année.

Selon des enquêteurs de l’ONU, des groupes armés se sont emparés de plusieurs sites miniers dans l’est du Congo, riche en minerais.

Selon un rapport du Conseil de sécurité des Nations unies publié l’année dernière, les rebelles du M23 gagnaient environ 300 000 dollars par mois grâce aux taxes minérales prélevées dans la région de Rubaya, riche en coltan.

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Le président américain Donald Trump a négocié un accord de paix entre le Congo et le Rwanda en juin dans le cadre d’une initiative visant à stabiliser l’est du Congo et à attirer les investissements miniers occidentaux.

Le Rwanda a toujours nié soutenir les rebelles du M23, malgré les allégations répétées des experts de l’ONU et des gouvernements régionaux.

Le Qatar a accueilli des pourparlers directs entre le Congo et le M23.

Les deux parties n’ont pas respecté la date limite fixée au mois d’août pour la conclusion d’un accord de paix dans le cadre de ce processus, mais le 14 octobre, elles ont convenu d’un mécanisme de surveillance pour un éventuel cessez-le-feu.

Source : africanews

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo annonce son retrait de la vie politique après les législatives de 2025

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L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé, ce mercredi, son intention de se retirer de la vie politique à l’issue des élections législatives prévues en décembre 2025. Dans un entretien accordé à AFO Media, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a déclaré vouloir tourner la page après plusieurs décennies d’engagement politique.

« Je vais prendre du temps pour moi-même et pour ma petite famille. Enfin, je vais vivre un peu, écrire. Il y a des moments où il faut arrêter », a confié l’ancien chef d’État, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une retraite définitive mais d’un retrait volontaire des affaires partisanes.

Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le rejet de sa candidature à la présidentielle de 2025, qu’il avait qualifié de « coup d’État civil ». Écarté du scrutin, Laurent Gbagbo avait promis de continuer à défendre ses convictions « autrement ».

À 80 ans, celui qui fut président de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011 semble désormais vouloir clore un chapitre majeur de sa vie publique, tout en laissant à son parti la responsabilité de préparer l’avenir.

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