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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Le verdict du procès d’Ousmane Tounkara aux USA reporté au 27 Avril

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Ce mardi 30 mars 2021 s’est tenu le procès de l’activiste Ousmane Tounkara sénégalais aux États-Unis. Il a été arrêté le 15 mars, suite à une plainte de l’Etat du Sénégal pour «terrorisme et menace de mort».

Ousmane Tounkara est un activiste connu des réseaux sociaux pour ses diatribes et sa virulence envers le gouvernement sénégalais. Il a été interpellé le 15 mars 2021 suite à une plainte déposée par le Sénégal auprès des autorités américaines. 

En effet, le Sénégal l’accuse d’avoir lancé des appels à la violence  depuis les Etats-Unis où il vit, lors des manifestations qui avaient été provoquées par l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef-Les Patriotes. Ce dernier est accusé par la masseuse Adji Sarr de viol et de menaces répétées. L’activiste sénégalais aurait appelé à brûler des résidences appartenant à des autorités du pays durant ce soulèvement populaire qui avait duré trois jours consécutifs.   

Ousmane Tounkara est actuellement au centre correctionnel du Comté d’Huston pour encore plus de deux semaines. La décision sur son dossier est renvoyée au 27 avril 2021, il risque l’expulsion. En effet le juge américain de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) chargé de l’immigration et des douanes a décidé de le remettre à l’État du   Sénégal. Son avocat a jusqu’au 27 avril pour faire appel et prouver que le mis en cause n’est pas un terroriste. Il sera devant le juge le 11 mai 2021 pour une notification définitive. 

Les sénégalais vivant aux États-Unis étaient venus en nombre pour   soutenir l’activiste lors de cette audience cruciale. Certains ont dénoncé l’État sénégal de vouloir diaboliser la diaspora sénégalaise auprès des autorités américaines. Selon eux, Ousmane Tounkara n’est pas terroriste. “Ousmane Tounkara n’est pas un terroriste car un terroriste ne peut pas avoir autant de personnes qui le soutiennent. Un terroriste doit appartenir à un mouvement islamiste et nous savons qu’il n’appartient à aucun de ces groupes. C’est triste, c’est vraiment triste.” lance l’artiste Sankara Mbaye qui faisait partie des personnes qui était venu le jour du procès pour soutenir Ousmane Tounkara.

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A noter qu’avant la cas Ousmane Tounkara, l’activiste Assane Diouf, surnommé “l’insulteur numéro” du gouvernement, avait été arrêté et inculpé dans des conditions similaires avant d’être remis aux autorités sénégalaises le 30 août 2017.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Le général Horta N’Tam prend la tête de la transition après le coup de force militaire

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Le général Horta N’Tam, jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre, a été officiellement investi ce jeudi 27 novembre président de la transition et du Haut commandement militaire en Guinée-Bissau. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse à Bissau, au lendemain de la prise totale de contrôle du pays par les forces armées. Proche de l’ex-président Umaro Cissoko Embalo, le général Horta N’Tam a prêté serment au siège de l’état-major, devenu désormais le nouveau centre du pouvoir.

La brève cérémonie, organisée sans protocole ni hymne national, s’est déroulée sous haute sécurité. Les trois corps de l’armée – terre, air et marine – ont confirmé l’installation officielle du nouveau dirigeant pour une transition politique fixée à douze mois.

Pendant ce temps, le président déchu Umaro Cissoko Embalo demeure détenu à l’état-major, tandis que plusieurs personnalités politiques ont été arrêtées, dont Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC. D’autres opposants, magistrats et responsables électoraux figurent également parmi les personnes interpellées. La capitale, totalement paralysée, reste sous forte surveillance militaire malgré la levée du couvre-feu. Les médias sont en grande partie réduits au silence, hormis les canaux officiels contrôlés par les militaires.

Dans son premier discours, le général Horta N’Tam a justifié la prise du pouvoir par la nécessité de contrer une “menace de déstabilisation menée par des narcotrafiquants”. L’armée a également annoncé la réouverture des frontières, fermées dans la foulée du putsch.

Les réactions internationales ont rapidement suivi. La CEDEAO a condamné « un coup d’État » interrompant « illégalement » le processus électoral et menace de prendre des mesures pour rétablir l’ordre constitutionnel. Le Ghana, la Russie et les Nations unies ont exprimé leurs inquiétudes. Le Sénégal, voisin direct, reste pour l’instant silencieux.

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La Guinée-Bissau se trouve ainsi plongée dans une nouvelle crise politique majeure, au moment même où le pays attendait les résultats du scrutin présidentiel. L’issue de cette transition militaire reste, pour l’instant, une grande inconnue.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire Madiambal Diagne : l’APDH dénonce une “ingérence” de la justice française

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L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a interpellé la ministre sénégalaise de la Justice après la demande de complément d’information émise par la Cour d’Appel de Versailles dans l’affaire Madiambal Diagne.

Dans une lettre adressée à Yassine Fall, l’APDH juge cette requête “dilatoire” et contraire au principe de non-ingérence consacré par l’article 2-7 de la Charte des Nations Unies. L’association estime que la demande française dépasse le cadre des conventions d’entraide judiciaire signées entre les deux pays, qui n’autorisent ni réexamen du fond ni intrusion dans les procédures internes.

Rappelant les critères stricts en matière d’extradition — double incrimination, nationalité et garanties contre tout traitement inhumain — l’APDH considère que la démarche de Versailles porte atteinte à la souveraineté judiciaire du Sénégal. Elle appelle ainsi la ministre à ne pas y donner suite et à appliquer le principe de réciprocité en cas de situation similaire.

L’organisation met en garde contre toute pression susceptible de compromettre l’indépendance de la justice sénégalaise.

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AFRIQUE DE L’OUEST

GUINÉE BISSAU – Umaro Sissoco Embaló : « J’ai bien été renversé, mais je ne peux pas trop parler… »

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En Guinée-Bissau, une situation politique confuse prévaut. Bien qu’il ait confirmé avoir été renversé lors d’un coup d’État, le président Umaro Sissoco Embaló demeure joignable et actif, communiquant depuis le lieu où il se trouverait retenu.

Selon les informations rapportées par Emedia, le chef de l’État déchu continue de mener des échanges téléphoniques. Il aurait notamment contacté plusieurs de ses pairs chefs d’État, des opérateurs économiques et accordé des interviews à des médias internationaux. Dans une déclaration, il a affirmé : « J’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler, car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major ».

Cette situation survient alors que des militaires ont annoncé avoir pris « le contrôle total du pays ». Selon nos informations, cette prise de pouvoir a entraîné la suspension du processus électoral en cours et la fermeture des frontières. Outre le président Embaló, d’autres figures de l’État auraient également été arrêtées, notamment le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ainsi que le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan.

La prise de contrôle par les forces armées a été précédée par des tirs nourris entendus aux abords du palais présidentiel à Bissau. Des soldats lourdement armés avaient été observés se déployant dans les artères principales de la capitale, instaurant un climat de tension dans le pays.

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