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SOCIÉTÉ

SÉNÉGAL – Les femmes leaders politiques fustigent l’arrestation des militantes de Pastef

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Les femmes leaders politiques de l’opposition ne comptent pas rester indifférentes aux arrestations de dix-sept femmes du mouvement national « jigueeni Pastef » (les femmes de Pastef). Elles ont été appréhendées abords du domicile de leur leader le vendredi 26 février 2021 à la cité Keur Gorgui. Elles ont sorti un communiqué dans lequel elles dénoncent l’arrestation abusive de ces femmes dont le seul tort est de manifester leur soutien à leur leader, Ousmane Sonko, accusé de viol par une masseuse de 21 ans.

La plateforme femmes leaders politiques exigent la libération immédiate et sans conditions de ces mères de famille. Dans le communiqué intégral signé le vendredi 28 février 2021, une vingtaine de femmes leaders appartenant à différentes organisations et partis politiques dénoncent leur maintien en prison.

« Nous, membres de la plateforme des Femmes Leaders Politiques et membres de l’opposition sénégalaise, dénonçons vigoureusement l’arrestation arbitraire de nos sœurs affiliées à la cause du parti politique PASTEF- Les Patriotes. Nous leur exprimons notre soutien indéfectible.

Nous dénonçons fermement toute ‘entrave à la liberté d’expression et aux droits individuels et collectifs conférés par la Constitution de notre pays. A ce titre, nous interpellons le Ministre de l’Intérieur à procéder à la libération immédiate et sans condition, de notre sœur Maimouna DIEYE ainsi que de ses camarades.

Nous en appelons à la sérénité pour la stabilité et la tranquillité de notre pays. », affirment ces femmes déterminées à assister les militantes de Pastef.

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Voici les signataires de ce communiqué :

– Nafissatou WADE, Pdte Convergence DEGGU JËF
– Elene TINE, Pdte Mouvement pour un Sénégal d’Ethique et de Travail (MSET)
– Honorable Aïssatou Mbodj Député Présidente du parti AND/ SAXAL Ligguey ( alliance nationale pour la démocratie)
– Maimouna BOUSSO , Pdte FORCE CITOYENNE
– Honorable Woraye SARR, Députée Parlement de la CEDEAO, Secrétaire Générale Adjointe du PDS et chargée des femmes.
– Honorable Yaye Mane ALBIS ,Pdte des femmes de BOKK GUIS GUIS, Députée ,vice présidente Assemblée nationale
– Honorable Aissatou SABARA, Députée du GRAND PARTI
-Honorable Mame Diarra FAM, Députée PDS
– Honorable Aminata KANTE, Députée du GRAND PARTI
– Honorable Oulimata GUIRO, Députée du PUR
-Seynabou WADE, Ancienne Députée Maire, membre de la Coalition Taxawu Sénégal
-Ngoné NDOYE, Pdte Fondatrice de FEMIDEC
?Awa DIENE KANE Pdte Mouvement National des Citoyens Conscients MNCC
-Bineta GUEYE, Pdte Mouvement GUEM KHALIFA
-Kine NIANG SAKHO, Responsable des femmes du mouvement DAJ DEPP
-Aissatou FALL , Coordonnatrice des femmes kHALIFISTES.
-Ndèye Awa DIENG ,Pdte des femmes du PCS/Jengu Tabax
-Astou SAKHO, Responsable des femmes du parti SET ( Sénégal En Tête)
–Coumba NIANG,Pdte des femmes du FSD,/BJ ( Front pour le Socialisme et la Démocratie/Benno Jubel )
-Fatou Samaké THIAM, Responsable Nationale des Femmes de GUEUM SA BOPP
– Khady BA, Responsable des femmes de l’ACT (Alliance pour la Citoyenneté et le Travail).

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JUSTICE

BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

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Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».

L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.

Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.

Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.

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JUSTICE

TURQUIE – Une ressortissante marocaine de 20 ans retrouvée morte à Beyoğlu, son compagnon arrêté

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Un drame a secoué le quartier de Beyoğlu, au centre d’Istanbul, où le corps sans vie de Jawhara Aboucheikh, une ressortissante marocaine âgée de 20 ans, a été retrouvé dans l’appartement de son compagnon. Alertés, les secours n’ont pu que constater le décès de la jeune femme.

Selon les premières informations recueillies, son compagnon aurait demandé l’aide d’un agent de sécurité en expliquant que sa partenaire se sentait mal, avant de quitter précipitamment les lieux. La police, arrivée sur place, a découvert de la cocaïne dans l’appartement, orientant l’enquête vers une possible overdose ou une complication liée à la consommation de stupéfiants.

Le suspect, identifié comme le petit ami de la victime, a été rapidement interpellé après avoir quitté la résidence. Placé en garde à vue, il fait face à plusieurs hypothèses judiciaires : mort accidentelle, négligence ayant entraîné la mort, ou homicide volontaire. Les résultats de l’autopsie, actuellement en cours, devraient être déterminants pour établir les circonstances exactes du drame.

En Turquie, tout décès jugé suspect relève automatiquement du parquet. Le code pénal prévoit que lorsqu’une mort survient en lien avec des substances illicites, l’affaire peut être qualifiée d’homicide volontaire ou involontaire. Dans ce type de dossiers, la détention préventive est fréquente jusqu’à la clarification des faits. Par ailleurs, la présence de drogue entraîne systématiquement des poursuites complémentaires pour usage, possession ou trafic, ce qui alourdit les charges.

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SOCIÉTÉ

MALI – Des convois de camions-citernes attaqués, le Jnim revendique un blocus

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Au Mali, la spirale de violences attribuées aux jihadistes du Jnim continue de s’intensifier. Dimanche, un convoi de plus de 80 camions-citernes transportant du carburant depuis le Sénégal a été pris pour cible entre Kaniéra et Lakamané, dans le secteur de Kayes-Nioro du Sahel. Les assaillants, circulant à moto, ont réussi à incendier au moins une vingtaine de véhicules, selon des sources locales et sécuritaires, même si certains témoignages avancent un bilan plus lourd.

La veille déjà, samedi, un autre convoi escorté par l’armée malienne avait été attaqué entre Diédiéni et Kolokani, à une centaine de kilomètres de Bamako.

Face à l’assaut de dimanche, les soldats maliens chargés de protéger le convoi se sont repliés, laissant derrière eux les camions. Plusieurs militaires auraient été tués ou faits prisonniers. Une source sécuritaire déplore un « cafouillage total », tandis que l’état-major, dans un bref communiqué, a simplement évoqué une « vigoureuse réaction », sans fournir de détails ni de bilan.

Lundi, le quotidien officiel L’Essor mettait en avant une « offensive d’envergure » de l’armée malienne, parlant d’un « déluge de feu sur les groupes terroristes ». Ces derniers jours, Bamako a multiplié les bombardements aériens et les patrouilles, affirmant avoir neutralisé « plusieurs dizaines » de combattants. Les autorités rejettent l’idée d’un blocus et qualifient les attaques de « derniers soubresauts d’un ennemi affaibli ».

Le Jnim, de son côté, affirme maintenir un blocus sur Kayes et Nioro, prévient qu’il ciblera désormais systématiquement les véhicules escortés par l’armée et menace les transporteurs de carburant.

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En parallèle, les jihadistes ont revendiqué dimanche la prise de la caserne de Konna, dans la région de Mopti, et l’instauration d’un blocus sur son marché. Lundi, ils annonçaient aussi avoir pris le contrôle d’un poste militaire à Djenné. L’armée, elle, garde le silence sur ces deux opérations.

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