AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Macky Sall met fin : désormais les fonctionnaires vont réparer eux-mêmes leur véhicule, acheter du carburant, l’assurance
En voilà une affaire qui risque de faire du bruit en ces périodes de vaches maigres. Depuis le 1er mars, certains fonctionnaires de l’Etat touchent des indemnités forfaitaires mensuelle destinés à l’acquisition et à la gestion de leur f-voiture de fonction. Et les montants varient entre 700 000 F Cfa net d’import pour les mieux lotis, à 150 000 F Cfa par mois, pour les moins dotés. En effet, par le décret d’application n°2021-05, la mesure prise par le chef de l’Etat par le décret n°2021-03 du 6 janvier dernier est entré en vigueur.
Le chef de l’Etat a signé le 6 janvier dernier, un décret octroyant des indemnités forfaitaires mensuelles à certains personnels de l’Etat et de ses démembrements. Un décret qui entre dans le cadre de la réforme du système de gestion du parc automobile de l’tat. Une réforme qui porte le désengagement intégral de l’Etat dans le processus d’acquisition et de gestion des véhicules administratifs A la place, il alloue une indemnité forfaitaire globale aux ayants-droits. Et ce ne sont pas ces derniers qui vont se plaindre. En effet, les montants perçus et nets de tout impôt sont importantes.
700 000 F Cfa par mois pour les Secrétaires généraux du gouvernement et 650 000 F Cfa pour les Directeurs Généraux. Les Secrétaires généraux adjoints du gouvernement décrochent la timbale, avec une indemnité mensuelle de 700 000 F Cfa, soit 8,4 millions F Cfa par mois. Les secrétaires généraux de ministères, les directeurs de cabinets des ministres touchent 650 000 F Cfa mensuels, soit 7,8 millions par an. Quant aux directeurs généraux des ministères, les directeurs généraux ou directeurs des établissements publics, des sociétés nationales, des agences et organismes publics similaires et assimilés, les autorités administratives indépendantes, ils vont percevoir 600 000 F Cfa par mois, soit 7,2 millions par an.
500 000 F Cfa par mois pour les PCA et les hauts cadres de la Cours suprême et de la Cours des Comptes…
Les présidents des organes délibérants des ces structures pré-cités perçoivent eux, 500 000 F Cfa mensuels, soit 6 millions par an. Le même montant est octroyé au Premier avocat général, au secrétaire général de la cours suprême, aux présidents de sections de la cours suprême, au Premier avocat général de la Cours des Comptes, au secrétaire général de la Cours des Compte, au secrétaire général et aux présidents de chambres de la Cours d’appel, aux présidents de chambres de la Cours des comptes, aux présidents et procureurs des tribunaux de Grande instance et d’instance, au doyen des juges d’instruction, et au Conseiller au secrétaire général du gouvernement.
Les directeurs et chef de service à compétence nationale touche 400 000 F Cfa soit 4,8 millions par an, tandis que le secrétaire général de la médiature et les secrétaires généraux des établissements publics et sociétés nationale, agences nationales ou établissements assimilés touchent 300 000 F Cfa oit 3,6 millions par an. Les directeurs de d’agences régionales de développement, les secrétaires généraux des département, les secrétaires généraux des commune chefs-lieux‡ de département touchent 250 000 F Cfa, soit 3 millions par an et les secrétaires municipaux, moins dotés ont 150 000 F Cfa soit 1,8 million par an.
Source : Jootay.net / Par Mbaye Thiandoum – Les Echos
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo dénonce une « logique absurde » derrière le quatrième mandat d’Alassane Ouattara
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a vivement critiqué la décision d’Alassane Ouattara de briguer un quatrième mandat, annoncée en juillet dernier. Dans un entretien accordé au journaliste Alain Foka, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a dénoncé ce qu’il considère comme une justification fallacieuse au maintien au pouvoir.
Selon le président sortant, sa nouvelle candidature se justifie par la nécessité de préserver la stabilité du pays face à des défis « sécuritaire, économique et monétaire sans précédent ». Une argumentation que Laurent Gbagbo juge absurde et paternaliste.
« Ce n’est pas parce qu’il y a des menaces sécuritaires sur la Côte d’Ivoire que Ouattara va décider de s’accrocher au pouvoir », a-t-il déclaré.
« Les États-Unis font face à des menaces nucléaires de la Chine, de la Corée du Nord, de la Russie… Ce n’est pas pour autant que Trump dirait : “Je reste au pouvoir” », a-t-il ajouté avec ironie.
L’ancien président estime que cette logique alimente la perception négative des dirigeants africains sur la scène internationale :
« Cessons d’être nègres, parce que c’est pour ça qu’on se moque de nous », a-t-il lancé, en dénonçant une mentalité de dépendance et un pouvoir personnalisé au détriment des institutions.
Laurent Gbagbo a également rappelé son propre parcours face à la crise politico-militaire des années 2000 pour illustrer son propos :
« Moi, j’ai connu la guerre. Est-ce que la rébellion, ce n’était pas une guerre terroriste ? Mais j’ai fait face. Pourquoi ce serait seulement lui, Ouattara, qui serait le seul Zoro de la situation ? »
Pour lui, les défis de la Côte d’Ivoire ne justifient pas une concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme, et un autre dirigeant élu pourrait tout autant relever les mêmes défis avec légitimité.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo annonce son retrait de la vie politique après les législatives de 2025
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé, ce mercredi, son intention de se retirer de la vie politique à l’issue des élections législatives prévues en décembre 2025. Dans un entretien accordé à AFO Media, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a déclaré vouloir tourner la page après plusieurs décennies d’engagement politique.
« Je vais prendre du temps pour moi-même et pour ma petite famille. Enfin, je vais vivre un peu, écrire. Il y a des moments où il faut arrêter », a confié l’ancien chef d’État, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une retraite définitive mais d’un retrait volontaire des affaires partisanes.
Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le rejet de sa candidature à la présidentielle de 2025, qu’il avait qualifié de « coup d’État civil ». Écarté du scrutin, Laurent Gbagbo avait promis de continuer à défendre ses convictions « autrement ».
À 80 ans, celui qui fut président de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011 semble désormais vouloir clore un chapitre majeur de sa vie publique, tout en laissant à son parti la responsabilité de préparer l’avenir.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Tensions et interdictions à la veille de la présidentielle
À quelques jours du scrutin présidentiel, la Côte d’Ivoire traverse un climat politique particulièrement tendu. Le gouvernement a annoncé l’interdiction de tout rassemblement politique en dehors du cadre électoral pour une durée de deux mois, une mesure justifiée par la volonté d’éviter les troubles à l’ordre public.
Cette décision intervient alors que le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, brigue un quatrième mandat. Sa candidature divise profondément la classe politique et la société civile. Pour certains opposants, elle contrevient à l’esprit de la Constitution, tandis que le gouvernement affirme que la légalité a été respectée et que le peuple doit trancher dans les urnes.
Selon le porte-parole adjoint du gouvernement, Mamadou Touré, cette interdiction vise à “préserver la stabilité nationale et garantir un processus électoral apaisé”. Toutefois, la mesure suscite des inquiétudes sur la liberté d’expression et de manifestation, notamment après une série de heurts ayant fait trois morts et conduit à plus de cinquante condamnations à des peines de prison.
Pendant que le pays se prépare à voter, un autre débat refait surface : celui du développement de Yamoussoukro, capitale politique depuis 1983. La ville, symbole du rêve moderniste de Félix Houphouët-Boigny, peine encore à s’imposer comme véritable centre administratif. Des projets de modernisation, dont une zone industrielle et une future ligne ferroviaire rapide vers Abidjan, nourrissent l’espoir d’une relance économique.
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