JUSTICE
SÉNÉGAL – Madiambal Diagne écope de trois mois ferme

Le verdict vient de tomber. L’affaire de diffamation opposant le journaliste Madiambal Diagne au juge Souleymane Teliko a connu son épilogue ce jeudi 17 juin 2021. Le patron d’Avenir Communication a été condamné à trois mois de prison ferme avec une somme de 5 millions de FCFA à verser au juge, Souleymane Teliko, par ailleurs président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS). En plus, cette décision du tribunal correctionnel doit être rendue publique dans tous les journaux de la place aux frais du journaliste.
Madiambal Diagne sort déçu de son procès qui l’a opposé au juge Souleymane Teliko. Le journaliste, connu pour ses chroniques acerbes, a été reconnu coupable de diffamation et condamné à trois mois de prison ferme. En plus de verser à Souleymane Teliko 5 millions de FCFA, Madiambal Diagne devra payer une amende estimée à 600. 000 francs CFA.
Un verdict avec lequel le journaliste n’est pas du tout d’accord. Il qualifie la décision d’injustice en dépit de toutes les preuves qu’il a présentées au juge du Tribunal Correctionnel. « C’est une décision prise en fonction de considérations extrajudiciaires. J’ai apporté toutes les preuves de mes affirmations devant le tribunal. Cette décision est injuste et nous allons faire appel. Par ailleurs, j’ai demandé moi-même l’autorisation de poursuivre Souleymane Téliko et j’espère qu’elle me sera donnée », a-t-il déclaré, joint au téléphone par Libération online juste après le verdict.
A rappeler que les faits pour lesquels Madiambal Diagne a été condamné remontent au dimanche 28 mai de 11h à 12h, lors de l’émission Grand-Jury. Le journaliste avait affirmé que le président de l’UMS a été épinglé dans un rapport officiel de l’Union Européenne pour avoir perçu des frais de mission pour aller au Tchad dans le cadre de l’affaire Hissein Habré, alors qu’il a été totalement pris en charge par le gouvernement tchadien. D’ailleurs, a révélé toujours Madiambal Diagne, l’Union Européenne avait interpellé le gouvernement sénégalais sur ces fonds alloués au juge. Des accusations jugées très graves par le président de l’UMS même si le journaliste persistait qu’il détenait des preuves irréfutables. « Je suis poursuivi pour dénonciation calomnieuse. J’ai accepté de venir devant votre juridiction, car je suis citoyen et j’ai confiance en la justice de mon pays. J’ai dit et j’assume que le magistrat Souleymane Téliko a reçu des frais de mission d’un montant de 8 millions 600 pour une mission au Tchad. Il a commencé à rembourser par voie de moratoire », avait affirmé le journaliste devant la barre du tribunal correctionnel de Dakar le jeudi 3 juin 2021.
JUSTICE
SÉNÉGAL – Aliou Sall placé en garde à vue dans une enquête pour blanchiment de capitaux

Nouvelle arrestation dans l’entourage de l’ancien président Macky Sall (2012-2024).
Son frère cadet, Aliou Sall, ainsi que son épouse, ont été placés en garde à vue le jeudi 9 octobre au soir, dans le cadre d’une enquête ouverte par le pool judiciaire et financier sur de possibles faits de blanchiment de capitaux.
L’affaire trouve son origine dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui a signalé des mouvements d’argent jugés suspects.
Ces flux financiers, liés à des opérations foncières, ont conduit le parquet financier à ouvrir une information judiciaire pour déterminer leur provenance et leur nature.
Selon les précisions de son avocat, contacté par RFI, les enquêteurs s’intéressent notamment à un virement de 240 millions de francs CFA enregistré sur le compte d’une société immobilière appartenant à Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye. Ce dernier a été interrogé sur l’origine de ces fonds, jugés « non justifiés » par la Centif.
Une série de convocations autour de l’ancien chef de l’État
L’interpellation d’Aliou Sall intervient dans un contexte de multiplication des poursuites visant l’entourage de l’ancien président.
La Centif a récemment transmis une quarantaine de dossiers au parquet financier, entraînant une vague de convocations et d’auditions.
Parmi les personnes citées figure Amadou Sall, fils de l’ancien chef d’État, soupçonné d’être impliqué dans des flux financiers irréguliers au sein de sociétés proches du cercle familial.
Autre nom évoqué : Madiambal Diagne, patron de presse et conseiller de Macky Sall, actuellement visé par un mandat d’arrêt international. La justice sénégalaise souhaite l’entendre dans une affaire de rétrocommission estimée à plus de 32 millions d’euros.
JUSTICE
CÔTE D’IVOIRE – La PJ de San Pedro met la main sur un présumé meurtrier aux pratiques macabres

La Direction générale du service régional de la Police judiciaire de San Pedro a interpellé un homme présumé meurtrier qui a été découvert en possession de crânes humains.
Lors de son audition, le mis en cause a révélé qu’il décapitait ses victimes avant de consommer une partie de leurs chairs.
Le téléphone de la victime mène à l’arrestation
Parmi ses victimes, l’une aurait été rencontrée le 23 juin sur un chantier. « Une dispute s’est engagée et il aurait pris le dessus sur cette dernière. Et après l’avoir terrassée, il lui aurait tranché la tête », a rapporté le commissaire principal Memel Fote Claude, chef de service régional de la police judiciaire de San Pedro.
Selon ce dernier, c’est le téléphone portable de la victime qui a trahi le suspect, car il avait reçu le dernier appel du numéro du défunt.
Les policiers, après avoir effectué une perquisition au domicile du prévenu, y ont découvert deux crânes humains ainsi que des armes blanches. L’individu sera mis à la disposition du parquet pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
JUSTICE
BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».
L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.
Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.
Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.
Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.
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