Connect with us

PORTRAIT

SENEGAL : Méya Ndiaye, une passionnée de mode. Par Dior Guèye.

Publie

le

Méya Ndiaye, 27ans, fondatrice de « Meya boutique », entrepreneur, passionnée de mode et beauté. Elle fut élève à l’institution Sainte Jeanne où elle obtint son baccalauréat. Elle intégra l’Institut Supérieur de Management où elle suivit une filière bilingue sanctionnée par un Master 2 en management international. Par la suite, elle s’ inscrit à l’institut BEM pour un 2nd master en marketing en vue de consolider ses connaissances dans ce domaine.

Dès l obtention de son master à l’ISM, elle a été sélectionnée à l’issue d’un test effectué avec ses promotionnaires, pour rejoindre une société de la place en qualité de chargée de veille commerciale. Aprés une année de service professionnel, elle se lança dans la confection de tenues sous le label  »fashion abaya ». Elle allia pendant 3 ans ses 2 activités pour ensuite se concentrer uniquement à son business. Elle fut inspirée par la diversité et la beauté de la femme. A travers ses tenues, elle véhicule des messages forts à l’endroit de toutes les femmes et targue leur authenticité.

Sa citation phare reste celle de Albert Einstein : « Tout le monde est un génie mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide ».

Elle lança ses collections et conquiert ainsi, une clientèle qui adhère à la tendance fashion abaya. En effet, elle révolutionna le abaya classique noir réputé à la base, réservé aux voilées musulmanes. La touche apportée par Méya boutique est la modernisation des abayas par la création de designs plus vifs, plus tendance marquant son empreinte. Le plus important c’est la création de modèles qui s’adaptent à toutes les femmes peu importe leur taille, âge ou croyance. C’est aussi une façon pour elle de rejetter le phénomène du bodytype pour encourager  »le body positive ». Sa vision est de faire de telle sorte que toutes les femmes se retrouvent dans sa marque sans complexe ni blocage.

Actuellement Méya est entièrement engagée dans son projet et encourage tous les jeunes à poursuivre leur rêve… » . Selon elle, le bonheur c’est surtout de faire ce qu’on aime et la réussite suivra.

Méya Ndiaye.

Sa citation phare reste celle de Albert Einstein : « Tout le monde est un génie mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide ».

En effet, elle a cette conviction que chaque personne a un domaine où il est bon, il faut juste l’identifier et l’exploiter. Il ne faut surtout pas accepter d’être de passage sur terre, il faut marquer son temps. Nos actions nous definissent, l’idéal est de faire de sa passion son travail et se rendre utile dans la société. Elle reste convaincue que la réussite est au bout de l’effort et incite surtout, les femmes à se battre et à réaliser leur rêve et vivre ainsi, le vrai bonheur.

Advertisement

Elle espère aujourdhui de par sa créativité et son amour de la mode, satisfaire dignement sa clientèle en mettant en exergue la femme dans toute sa splendeur, son authenticité.

En définitif, son concept c’est: s’habiller c’est s’exprimer, chacun ayant son mot à dire.

Méya Ndiaye.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

PORTRAIT

GABON – Zita Oligui Nguema : de colonel des douanes à première dame

Publie

le

Née le 25 septembre 1978 à Libreville, Zita Oligui Nguema a construit un parcours aussi solide qu’atypique avant d’endosser le rôle de première dame du Gabon. Titulaire d’un baccalauréat scientifique, elle poursuit ses études supérieures en Biologie végétale et obtient une maîtrise dans cette spécialité. Sa trajectoire prend ensuite une orientation décisive vers les métiers de la douane.

En 2005, elle décroche le Diplôme d’études supérieures en Douane au Centre de Formation Douanière de Casablanca, au Maroc (CFD). L’année suivante, elle rejoint la Direction régionale des Douanes gabonaises. Dès 2007, elle est affectée au Bureau central de Libreville Aéroport où elle occupe le poste d’inspecteur central, une fonction stratégique au sein de l’administration.

Sa carrière prend un tournant en 2015. À la faveur d’un rapprochement familial, elle est affectée en complément d’effectif auprès de l’attaché douanier de l’ambassade du Gabon à Dakar, au Sénégal. Cette expérience internationale renforce son profil et témoigne de sa polyvalence.

De retour au pays, elle rejoint le Bureau central du Port-Môle, autre point névralgique du commerce maritime gabonais. En juillet 2023, Zita Oligui Nguema est promue Inspecteur principal des Douanes, confirmant son expertise et son ascension dans une institution clé de l’économie nationale.

Aujourd’hui première dame, son parcours professionnel illustre une personnalité discrète mais affirmée, marquée par la rigueur et le sens du devoir. Entre carrière administrative et rôle institutionnel, Zita Oligui Nguema incarne un profil singulier dans le paysage gabonais.

Advertisement
Continuer la lecture

CULTURE

GUINÉE – Saifond, le visage à l’afro-pastorale

Publie

le

À 28 ans, Saifond fait les beaux jours de la scène musicale guinéenne. Son style, à mi-chemin entre l’afrobeat et les sonorités locales, a séduit un large public. Après son premier album “Sabou No Weli”, Saifond – de son vrai nom Saifoulaye Baldé – a imposé une identité musicale singulière : l’afro-pastorale. Un don, presque surnaturel, qui lui permet de tisser des rythmes reliant l’afrobeat au hip-hop tout en rendant hommage aux traditions de son Fouta natal.

Né le 17 juin 1997 à Labé, en Guinée, Saifond grandit dans l’effervescence des quartiers populaires. Comme beaucoup de jeunes de son âge, il danse, rappe et rêve de percer. Ses débuts se font au sein du groupe de rap Révolution 24, dans la commune de Dixinn, avant qu’il ne décide de tracer sa route en solo. En 2017, il sort son premier morceau, “Djiwo Atchou Mi hidhè” (“Fille, laisse-moi t’aimer”), qui fixe déjà sa trajectoire : chanter l’amour. S’ensuivent des singles, des collaborations – avec Habib Fatako, Jizzle, Jobizz ou encore Jeeba –, mais aussi la création de son label indépendant Mintigui Prod avec une poignée d’amis animés du même rêve. En 2019, son clip “Naturel” marque un tournant décisif : Saifond assume alors pleinement l’afro-pastorale.

Très vite, il s’impose comme une figure montante. Les récompenses s’accumulent : triple nomination aux Victoires de la musique guinéenne en 2020, sacré Artiste révélation de l’année. La pandémie freine ses projets de concerts, mais l’élan reprend aussitôt : Stade Iba Mar Diop de Dakar, Bissau, la Gambie, puis l’Europe – Paris, Bruxelles, Rome, Londres. Contrairement aux préjugés, sa musique franchit les frontières, même lorsqu’il chante en poular. Sa fanbase dépasse largement la communauté peule et s’élargit à une jeunesse africaine avide de nouvelles sonorités.

Son premier album “Sabou No Weli” paraît en 2021 et confirme l’étoffe d’un artiste majeur. Les distinctions continuent de pleuvoir : plusieurs fois couronné Meilleur artiste masculin aux Victoires guinéennes (2023 et 2024), lauréat du prix du Meilleur clip aux Septimius Awards aux Pays-Bas. En mai 2023, son retour à Labé prend des allures de consécration, porté par un répertoire déjà riche – Fodari, Ghari Djinna, Kho Guigol, Labé. Ses chansons traduisent les dilemmes d’une génération partagée entre enracinement et ouverture, entre traditions familiales et rêves d’ailleurs.

Avec son timbre clair, sa mélancolie douce et ses refrains entêtants, Saifond incarne aujourd’hui une jeunesse africaine qui réinvente la musique sans la trahir. Ses morceaux, bouillonnants d’énergie afropop, explorent l’amour et cherchent à apaiser les blessures. À l’heure où l’afrobeat tend à s’uniformiser, lui s’attache à faire entendre la voix de Labé, la mémoire des bergers et des griots, et les aspirations d’une génération qui refuse de choisir entre modernité et tradition.

Advertisement
Continuer la lecture

PORTRAIT

CÔTE D’IVOIRE – Ali Diarrassouba, personnalité télévisuelle de premier plan

Publie

le

Avant la libéralisation du paysage médiatique, il fallait, pour être connu, être animateur ou présentateur à la RTI, l’Office de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne, la seule chaîne étatique. Il y avait Lévy Nyamké, Georges Aboké, Serge Fatoh, Barthélémy Inabo… Des talents purs. Aujourd’hui, avec la multiplication des chaînes de télévision, une nouvelle génération de journalistes émerge, parmi lesquels figure un presque quadragénaire, à la voix familière, au regard acéré sur l’actualité, et doté d’un grand professionnalisme dans le traitement de l’information. Il s’agit d’Ali Diarrassouba. Qui est donc cet homme qui représente aujourd’hui une figure de confiance ?


Une vocation née dans les couloirs du lycée

Dernier-né d’une fratrie de six enfants, Néhéto Tendo Diarrassouba, alias Ali Diarrassouba, voit le jour le 11 décembre 1985. Scolarisé au lycée Descartes de Marcory, il adore les débats d’idées et les prises de parole. Au sein de l’établissement, il se fait remarquer comme un brillant animateur. Son aisance à l’oral, son naturel et son sens du contact séduisent ses camarades.

En revanche, cette ambition de devenir journaliste inquiète sa mère, qui s’y oppose fermement. La mère ayant parlé, il se plie à sa volonté. Par dépit, il passe le concours de l’INPH-B, qu’il réussit. Mais ne pouvant résister à l’appel de sa vocation, il plaque tout et décide de faire de la radio. Sur la soixantaine de candidats, il est retenu. L’aventure commence. Très vite, il impressionne par son professionnalisme et son énergie. À 24 ans, il devient le plus jeune présentateur du JT de 20 h sur RTI 1, la télévision nationale.


De la RTI à NCI

C’est en 2011, au plus fort de la crise post-électorale, qu’Ali Diarrassouba est découvert par le grand public sur la chaîne TCI, alors très proche du pouvoir de M. Alassane Ouattara. Lorsque la guerre post-électorale prend fin, il rejoint la RTI. Entre 2011 et 2016, il devient un pilier de la chaîne. Il présente le Journal de l’Économie, puis l’émission Made in Africa, vitrine des réussites économiques du continent.

En parallèle, il continue de se former : diplômé de l’Institut des Technologies d’Abidjan, il passe par l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny, puis intègre le prestigieux Executive MBA de HEC Paris, tout en suivant un cursus en diplomatie et relations internationales au CAMPC.

Advertisement

En décembre 2019, il rejoint la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), nouvel acteur du paysage audiovisuel, au moment même où la Côte d’Ivoire libéralise son espace télévisuel. Pari réussi : dès sa première année, la chaîne s’impose et Ali en devient le visage. Il présente l’actualité, anime des débats, conçoit des formats dynamiques qui séduisent les téléspectateurs.


Reconnaissances et récompenses

En janvier 2021, la consécration arrive : à la 22e édition des Soirées EBONY à Yamoussoukro, il est sacré Meilleur Présentateur Télé de Côte d’Ivoire. Une distinction qu’il dédie à son équipe, au management de NCI, mais aussi aux téléspectateurs :

“Beaucoup de reconnaissance et de gratitude ce soir…” déclare-t-il, ému.

Aujourd’hui directeur de l’information à NCI et présentateur vedette de plusieurs émissions à succès, il vient de recevoir le Prix national d’excellence 2025 dans la catégorie Développement des Médias.

Ali Diarrassouba est l’un des visages les plus familiers du paysage audiovisuel ivoirien. Son parcours s’inscrit dans la continuité des grandes voix de la RTI, celles qui ont marqué les mémoires : Lévy Nyamké, Emmanuel Gratty Lavry, Noufé Naby, Jésus Kouassi Yoboué… Autant de modèles qui ont façonné l’imaginaire collectif et auxquels Ali Diarrassouba, à sa manière, rend hommage.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +