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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Ousmane Sonko victime d’un assassinat manqué ?

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L’opposant politique sénégalais Ousmane Sonko revient de loin. L’homme, par ailleurs, maire de Ziguinchor et président du parti Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité ( PASTEF ) a affirmé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 10 juin 2022, avoir été victime d’une tentative d’assassinat. Selon lui, les faits se sont produits le 08 Juin, jour de la manifestation organisée par sa coalition politique Yewwi Askan Wi à la place de la nation à Dakar. Des vis de trois pneus de la voiture qu’il avait utilisée pour se rendre à la manifestation auraient été fragilisées par des individus. 

“Ce jour-là, des individus ont fragilisé les vis de la voiture dans laquelle j’étais en allant à la manifestation. Par chance, en rentrant nous n’avons pas roulé vite et d’ailleurs je n’étais plus dans cette même voiture”, a déclaré Ousmane Sonko dans son intervention. Malgré ces révélations qui donnent froid dans le dos, l’homme politique ne se dit guère surpris d’autant plus qu’à la veille de ladite manifestation, un proche du pouvoir sénégalais avait appelé à son assassinat. Il fait sans doute référence à la surprenante sortie d’Hamath Suzanne Camara, président de l’Alliance Pour la République ( APR ) qui appelait vertement à  » l’exécution  » du maire de Ziguinchor. 

Tant qu’Ousmane Sonko vivra, il n’y aura pas de paix au Sénégal. Il doit être exécuté parce que c’est un adepte de la violence”, avait dit Hamath Camara dans une courte vidéo. 

Le leader du PASTEF a en outre dressé un sombre tableau de la justice de son pays, arguant que celui qui a appelé à son meurtre serait déjà arrêté s’il était de l’opposition. Avec des mots durs, il a affirmé que l’intention de ceux qui ont posé cet acte était de l’éliminer. “Je veux dire à ceux qui me menacent qu’ils me font rire. Leur vrai désir, c’est de m’éliminer. Nous avons en face de nous, des assassins. Nous faisons face à une justice à double vitesse parce que si le monsieur qui a appelé à me tuer faisait partie de l’opposition, il serait en prison au moment où je parle  », a déploré l’opposant indigné. 

Si ces révélations d’Ousmane Sonko ont choqué de nombreux sénégalais, certains proches du pouvoir de Dakar les ont totalement mis en doute. C’est le cas de Matar Diop, coordonnateur des Jeunes Mackystes ( COJEM). “Ousmane Sonko est un as en manipulation. Comment un véhicule dont la valeur marchande est plus de 60 millions peut rouler sur quatre kilomètres sans signaler la panne ? Même une ceinture de sécurité non attachée est signalée par le véhicule”, a-t-il dit. 

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Rappelons qu’Ousmane Sonko est l’un des principaux opposants au régime de Macky Sall. Véritable révélation lors de l’élection présidentielle de 2019, il avait créé la surprise en occupant la troisième place. Depuis, il jouit d’une forte popularité au sein de la population sénégalaise qui voit en lui le symbole du renouveau et du dynamisme de la nouvelle classe politique du pays.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

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Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

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AFRIQUE

MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

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Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.

Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.

Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.

En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.

« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.

Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

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La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).

Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.

Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».

L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.

Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.

Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.

Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.

Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».

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