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MANIFESTATIONS

SÉNÉGAL – Une mobilisation grand format du M2D à la place de la nation

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Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) a organisé une manifestation ce vendredi 11 juin 2021 à 15h à la place de la nation, sise à la capitale sénégalaise. L’objectif de ce rassemblement populaire est d’exiger la libération des personnes détenues lors des manifestations de  mars 2021 suite à l’arrestation du député et opposant Ousmane Sonko. Des leaders politiques, des membres de Frapp France Dégage, des activistes, des membres de la société civile ont pris part à cette manifestation.

Le M2D a réussi le pari ! Ce vendredi 11 juin, Dakar a vibré aujourd’hui avec la forte mobilisation. Les membres du mouvement se sont retrouvés à la Place de la nation pour exiger de l’Etat du Sénégal la libération des citoyens arrêtés à l’occasion des manifestations du 4 au 8 mars 2021 sur l’étendue du territoire national. Des figures connues pour leur opposition au régime du président de la République Macky Sall étaient présentes à ce rendez-vous. Il s’agit du leader de Pastef Ousmane Sonko, des activistes Guy Marius Sagna Assane Diouf et Abdou Karim Gueye, du leader de Gëm sa bopp Bougane Gueye Dany ou encore du rappeur membre du M2D surnommé Nitt Doff.

A sa prise de parole, Ousmane Sonko a exigé la libération sans conditions et dans l’immédiat des citoyens en prison dont le seul tort est d’exercer un droit constitutionnel, à savoir marcher pacifiquement. « Nous exigeons la libération des détenus politiques de Macky Sall. Le combat va continuer. Si Macky Sall compte sur les 3000 gendarmes qu’il a recrutés ou sur les policiers, il se trompe. S’il refait la même chose, les manifestations seront encore plus intenses« , a déclaré le principal opposant sénégalais sous les applaudissements des nombreux citoyens présents. 

Le leader de Pastef ne s’est pas limité là. Il rappelle au chef de L’Etat la nécessité de veiller au respect du calendrier électoral. Pour lui, si les échéances électorales ne sont pas respectées, il va renoncer à son poste de député parce qu’il ne sera plus légitime. « J’ai été élu le 17 juin 2017 et mon mandat doit prendre fin le 17 juin 2022. Si les élections ne sont pas organisées selon le calendrier retenu, je rends les clefs de ma voiture de fonction et je renonce au poste de député », a affirmé Ousmane Sonko.

L’activiste Abdou Karim Gueye, alias Karim Xrum Xax s’est aussi prononcé sur la situation actuelle du Sénégal et sur l’engagement patriotique du M2D. Pour lui, c’est la première fois que nous voyons toutes les forces engagées dans un combat pour la liberté, la justice et la démocratie. Il a par ailleurs magnifié la manière dont Ousmane Sonko exprime son opposition au régime de Macky Sall. À en croire l’activiste,  c’est une véritable qui est en train de prendre forme au Sénégal.

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« Depuis l’avènement du président Ousmane Sonko, j’ai remarqué quelque chose qui n’a jamais existé par le passé : Je n’ai jamais vu des rappeurs de la trempe de Nit Dof militer dans un parti politique de l’opposition, des rappeurs comme Karim Xrum Xax soutenir un  homme politique. Donc, ce n’est plus de la politique mais une révolution. Aussi, il n’y a jamais eu un homme politique de la carrure du président Ousmane Sonko qui manifeste pour la libération de détenus arrêtés lors de manifestations », a-t-il lâché d’un ton ferme.

Le rappeur Mor Talla Gaye, plus connu sous le nom de Nitt Doff a annoncé au cours du rassemblement, la libération d’un des détenus à Diourbel. Il reste alors 7 personnes en détention dans les différentes prisons du pays. Une information saluée par des cris et des applaudissements par les jeunes et les leaders politiques présents à la manifestation.

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MANIFESTATIONS

MAROC – GenZ212 mobilise la jeunesse pour la sixième nuit consécutive

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Pour la sixième nuit d’affilée, plusieurs villes du Maroc ont connu, le 2 octobre 2025 , de nouveaux rassemblements à l’initiative du collectif de jeunes GenZ212.

À Rabat, notamment dans le quartier d’Agdal, des dizaines de manifestants ont défilé en brandissant le drapeau national et en clamant : « Le peuple réclame la santé et l’éducation ». Le cortège s’est terminé sans incident. Des mobilisations similaires se sont tenues à Casablanca, Marrakech et Agadir, rapportent plusieurs médias locaux.

GenZ212, qui dit regrouper plus de 150 000 adhérents via sa plateforme Discord, se définit comme un collectif de « jeunes libres », sans appartenance partisane. Avant la mobilisation, ses animateurs avaient tenu à réaffirmer leur refus de toute violence et exhorté les participants à préserver le caractère pacifique du mouvement, après les affrontements enregistrés la veille.

Devant l’ampleur de la contestation, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a pris la parole pour la première fois. Il a mis en garde contre une « aggravation dangereuse » de la situation, rappelant que trois personnes avaient déjà perdu la vie, et a insisté sur la nécessité de privilégier le dialogue. À ses côtés, le porte-parole Mustapha Baïtas, le ministre de l’Inclusion économique Younès Sekkouri et le secrétaire d’État chargé de l’Insertion sociale Abdejabbar Rachidi ont, eux aussi, exprimé leur compréhension des revendications et annoncé l’adoption d’un décret de réorganisation du ministère de la Santé.

L’exécutif souhaite instaurer un cadre de discussion « institutionnel », « en présentiel » et « transparent », avec l’objectif d’établir un agenda clair pour répondre aux attentes de la jeunesse. Une proposition qui pourrait toutefois se heurter à la structure horizontale du mouvement, organisé essentiellement en ligne et refusant de mettre en avant des porte-parole désignés.

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En riposte, le collectif GenZ212 a publié un communiqué adressé au roi Mohammed VI, exigeant la dissolution du gouvernement actuel, qu’il accuse d’échec dans la protection des droits sociaux, et appelant à la mise en place de procédures judiciaires contre les responsables de corruption.

Dans les rues, un slogan s’est imposé : « Nous voulons des hôpitaux, pas uniquement des stades ». Les manifestants réclament aussi la libération de toutes les personnes arrêtées lors des marches pacifiques.

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AFRIQUE

Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

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Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.

Des heurts et des arrestations

Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.

Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».

Une réaction tardive du gouvernement

Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».

Une mobilisation persistante

Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.

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MANIFESTATIONS

GHANA – Des manifestants africains exigent l’annulation de la dette du continent

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Un vent de protestation a soufflé sur Accra ce vendredi 29 août, où un rassemblement panafricain a uni ses voix pour exiger l’annulation de la dette des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération Syndicale Internationale, plusieurs centaines de manifestants, venus de divers horizons africains, ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière précaire de leurs nations.

Sur la Place de l’Indépendance, les slogans « Nous ne paierons pas ! » ont résonné avec force, ciblant non seulement les créanciers, mais aussi des institutions comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, accusées d’étouffer le continent. Pour Andrews Adoquaye Tagoe, un des organisateurs ghanéens, le système actuel est déséquilibré : « C’est comme si un éléphant et un petit animal s’affrontaient dans un ring de boxe, pensant se battre à armes égales. Nous sommes dans un système qu’il faut changer. » Il dénonce un traitement à deux poids deux mesures dans les conditions de remboursement, qui, selon lui, dépossède l’Afrique de sa souveraineté financière.

La Confédération Syndicale Internationale prône une annulation totale et inconditionnelle des dettes extérieures jugées non viables. Cependant, cette revendication a été nuancée par le ministre des Finances du Ghana, Cassiel Ato Baah Forson, présent face aux manifestants. « La façon dont on utilise la dette est également importante. Si nous utilisons bien nos dettes, on doit pouvoir les rembourser. On ne peut pas être à toujours demander l’annulation de la dette si nous continuons de mal l’utiliser« , a-t-il averti, soulignant la responsabilité des États africains dans la gestion de leurs emprunts.

En fin de rassemblement, les organisateurs ont remis une pétition au ministre des Finances, sollicitant le président du Ghana pour qu’il relaie leurs demandes pressantes à l’ensemble des créanciers du continent africain.

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