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AFRIQUE DE L’EST

TANZANIE : Le gouvernement plus que jamais hostile à l’homosexualité.

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Dans un discours prononcé ce dimanche, le ministre de l’Intérieur Mwigulu Nchemba a mis en garde les organisations de défense des homosexuels. Il a aussi rappelé que l’homosexualité est sévèrement punie sur le territoire tanzanien.

Les défenseurs des droits homosexuels seront désormais arrêtés en Tanzanie. Dans une allocution controversée tenue ce dimanche, le ministre de l’Intérieur a affirmé l’intolérance observée à l’encontre des homosexuels.

« Je voudrais rappeler et avertir toutes les organisations et institutions qui font campagne et prétendent défendre les intérêts des homosexuels. Nous allons arrêter et traduire en justice tous ceux qui sont impliqués. » a-t-il lancé ce 25 juin.

Durant cette cérémonie de levée de fonds pour la construction d’une église, Mwigulu Nchemba a averti tous les étrangers souhaitant défendre les droits des homosexuels. « Ils seront arrêtés et immédiatement expulsés », a-t-il dit.

« Si nous trouvons un étranger menant cette campagne, il ou elle sera déporté(e) sans le moindre délai. Ils n’auront même pas le temps de retirer leur téléphone portable de la prise électrique » a-t-il bravé.

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Aussi, toute organisation de défense des droits homosexuels, perdra automatiquement son enregistrement.

L’intransigence du gouvernement

Le gouvernement tanzanien annonce les couleurs et semblent ne vouloir faire aucune concession.

« Ceux qui veulent l’homosexualité devraient partir vivre dans les pays qui acceptent ce genre de pratiques » a martelé Mwigulu Nchemba. En effet, l’homosexualité est interdite en Tanzanie et passible de lourdes peines de prison.

Le ministre de l’Intérieur abonde dans le sens du président John Magufuli. Dans un discours tenu jeudi et qui a fait polémique, ce dernier a tenu des propos durs contre les organisations luttant pour les droits des homosexuels tout en pointant du doigt l’homosexualité.

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« Ceux qui nous enseignent des choses pareilles ne nous aiment pas, mes frères. Ils nous ont apporté la drogue, les pratiques homosexuelles que même les vaches réprouvent.» avait-il lancé.

De plus, il a ajouté : « Vous, vous élevez du bétail; mais avez-vous jamais vu une chèvre ou un porc se livrer à ce jeu ? Et ces gens veulent que les Tanzaniens s’y adonnent ! »

La traque aux homosexuels par le gouvernement tanzanien est de plus en plus visible. Plus tôt dans l’année, le président tanzanien avait menacé de publier la liste des homosexuels qui font de leur corps un commerce avant de renoncer.

Source : Africapostnews.com / Par John Nzenze

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AFRIQUE

SOUDAN – Une attaque de drone meurtrière frappe des civils au Darfour

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Au moins dix personnes ont été tuées samedi 20 décembre 2025 lors d’une frappe de drone ayant visé un marché dans la région du Darfour, à l’ouest du Soudan. L’attaque, survenue dans un contexte sécuritaire extrêmement dégradé, a été confirmée dimanche par des secouristes locaux. À ce stade, les auteurs de la frappe n’ont pas été formellement identifiés, alimentant les inquiétudes quant à l’intensification et à la complexité du conflit en cours.

Le bombardement a touché la ville d’Al-Malha, située dans une zone désertique proche de la frontière libyenne. Cette localité est passée sous le contrôle des Forces de soutien rapide (FSR) en mars dernier. Dirigées par le général Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemetti », les FSR dominent aujourd’hui l’ensemble de la région du Darfour, théâtre de violences récurrentes depuis le déclenchement du conflit avec l’armée régulière soudanaise.

Les victimes de cette frappe se trouvaient sur un marché, un lieu vital pour l’approvisionnement des populations locales déjà confrontées à des pénuries alimentaires, à l’insécurité et à l’effondrement des services de base. Les secouristes évoquent un bilan provisoire susceptible de s’alourdir, certaines personnes ayant été grièvement blessées.

Depuis le début des affrontements entre les Forces de soutien rapide et l’armée soudanaise, le pays est plongé dans une crise humanitaire d’une ampleur alarmante. Les combats ont causé la mort de plusieurs milliers de personnes et contraint des millions de civils à l’exil, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières nationales. Le Darfour, en particulier, reste l’une des régions les plus durement touchées par les violences et les déplacements forcés.

Fin octobre, après la chute du dernier bastion de l’armée régulière dans le Darfour, les FSR ont redéployé une partie de leurs opérations vers la région du Kordofan. Ce mouvement stratégique nourrit les craintes d’un élargissement du conflit à d’autres zones déjà fragilisées, aggravant encore une situation humanitaire jugée catastrophique par les organisations internationales.

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AFRIQUE

SOUDAN – Al-Burhan balaie la proposition de trêve américaine et relance le bras de fer diplomatique

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Au Soudan, la perspective d’un apaisement s’éloigne à nouveau. Dimanche 23 novembre, le général Abdel Fattah al-Burhan a catégoriquement rejeté le plan de cessez-le-feu présenté par Washington. Face à ses hauts gradés, le chef de l’armée a dénoncé une proposition « pire que toutes les précédentes », estimant que l’initiative américaine manquait d’équilibre et servait des intérêts étrangers au détriment de la souveraineté soudanaise.

L’initiative en question, portée par Massad Boulos, envoyé spécial américain pour l’Afrique, s’inscrit dans la médiation du « Quad », composé des États-Unis, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Ce cadre diplomatique vise à mettre un terme à la guerre qui oppose, depuis 2023, l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti. Mais pour al-Burhan, la proposition franchit une ligne rouge : elle ne prévoit ni démantèlement des FSR, ni leur intégration contrôlée, tout en exigeant la dissolution de l’armée et des services sécuritaires ralliés au gouvernement de Port-Soudan. Un scénario jugé « inacceptable ».

Au centre de ce rejet se trouve un vieux soupçon : Washington accuserait l’armée soudanaise d’être infiltrée par les Frères musulmans, ce que le général considère comme un récit façonné par Abou Dhabi, soutien assumé des FSR. Une accusation renforcée par les déclarations d’Anwar Gargash, ancien chef de la diplomatie émiratie, qui dénonce « la résurgence inquiétante » de l’influence islamiste.

Le camp d’Hemedti, lui, enfonce le clou. Son conseiller, Elbasha Tibeig, accuse al-Burhan de vouloir « tromper » la communauté internationale en niant l’influence du Mouvement islamique sur l’armée.

Pour Andreas Krieg, spécialiste des questions sécuritaires au King’s College de Londres, la voie est claire : il faut briser « la stratégie de diversion » et pousser Abou Dhabi à user de son poids pour imposer un cessez-le-feu véritable.

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AFRIQUE

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales

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En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.

Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.

La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.

Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.

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