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AFRIQUE DE L’OUEST

BÉNIN : Crise du Covid-19 : 3 ministres du gouvernement donnent plus de précision sur les mesures sociales

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Suite aux mesures prises par le gouvernement du Président Patrice TALON en Conseil des ministres le mercredi 10 juin 2020 pour soutenir les entreprises et les couches touchées par la crise sanitaire relative à la pandémie du coronavirus, une délégation ministérielle composée des ministres Abdoulaye BIO TCHANÉ du Plan et du Développement, Romuald WADAGNI de l’Économie et des Finances et Véronique TOGNIFODE MEWANOU des Affaires Sociales et de la Microfinance était face à la presse ce jeudi 11 juin 2020 à la salle de conférence de la tour administrative de Cotonou, pour apporter plus de précision sur les mesures prises.

Comptes rendus
Le volet social et le volet financier des mesures ont été abordés durant cette conférence de presse volet social. Sur le volet social, Madame Véronique TOGNIFODE MEWANOU a fait savoir qu’un recensement avait été lancé le 25 avril 2020 à l’endroit des citoyens dont les métiers ont été affectés par la crise du Coronavirus. Au terme de cette opération de recensement, il a été enregistré environ 44.000 personnes dont 13.614 personnes qui exercent dans le formel, 15.585 qui exercent dans l’informel et qui ont été identifié dans les registres publics qui sont dans les mairies ou dans la base de recensement national, et 15.582 personnes qui sont aussi dans l’informel et qui sont non identifiés.

Le Ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Romuald WADAGNI s’est prononcé pour sa part sur les mesures sociales prises par le gouvernement concernant les entreprises. De ces propos, on retient que des consultations avaient eu lieu depuis le mois de mars entre les acteurs économiques concernés et les autorités béninoises. Des entreprises ont continué à payer les salaires et les charges liées au fonctionnement malgré que les activités tournaient au ralenti, voir suspendu. Pour l’ensemble des entreprises visées par les mesures sociales, le Ministre WADAGNI est revenu largement sur les mesures prises par le gouvernement. Il a fait remarquer que les hôtels ayant déjà été réquisitionné dans le cadre de la mise en quarantaine ne sont pas pris en compte dans la subvention accordée. Sont concernés par la mesure, uniquement que les hôtels non réquisitionnés. Ces derniers et les restaurants vont bénéficier du remboursement des charges salariales et impôts liés aux salaires pour une période de 03 mois à hauteur de 70%. En plus, le gouvernement prendra en charge l’intégralité de leurs factures d’eau et d’électricité pour une durée de 03 mois. Les agences de voyage bénéficieront des mêmes subventions que les hôtels. Et en plus, l’État remboursera leurs loyers pour une durée de 03 mois.

Le Ministre de l’Économie et des Finances a fait savoir que l’Agence de Régulation de l’Electricité avait décidé de nouveaux tarifs qui auraient dû entrer en vigueur depuis le mois de mars. Mais compte tenu de la pandémie du coronavirus, cette décision avait été reportée. Elle sera mise en œuvre, mais le gouvernement subventionnera le surplus pour une durée de 06 mois. En ce qui concerne la ligne de crédits de 100 milliards FCFA à taux zéro, adossée à une bonification durant 3 ans. Toute entreprise ou entrepreneur peut aller vers les banques ou les structures de micro-finances demander des crédits comme elle le fait d’habitude. Les dossiers seront étudiés et les crédits seront accordés, mais à un taux de 0%. Les frais d’étude de dossier sont pris en charge par l’État.

Toutes ces ressources que l’État veut engager dans ces mesures sociales sont le fruit des efforts collectifs du gouvernement et des acteurs engagés. Selon Romuald WADAGNI, elles proviennent des impôts payés par les entreprises, les citoyens, les réformes de modernisation de la fonction publique depuis 4 ans qui ont permis d’assainir les finances publiques et d’avoir plus de moyens pour réagir face à cette pandémie.

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Quand au Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ, il a fait savoir que ces mesures sociales sont la résultante de longues réflexions muries par le gouvernement. Il y a eu de l’investissement en termes d’investigation, en termes d’écoute des acteurs a-t-il rappelé. Les secteurs pris en charge n’ont pas été choisis au hasard et les montants attribués n’ont pas été identifiés au hasard. Il est revenu sur les personnes retenues qui se sont inscrites sur la plateforme gouvernementale. Les informations reçues ont été croisées avec les bases de données de l’ANIP et d’autres services pour avoir plus de précisions sur les personnes concernées a-t-il conclu.

Source : Gouvernement de la République du Bénin

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée, souveraineté et réforme : Dakar redéfinit sa relation avec le FMI

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Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est à Dakar cette semaine pour relancer les discussions autour d’un nouveau programme de soutien économique. Cette visite s’inscrit dans la continuité des premiers échanges engagés à Washington, en marge des dernières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Mais cette fois, les autorités sénégalaises entendent reprendre la main.

“Les autorités ne veulent pas poursuivre l’ancien programme. Elles souhaitent en négocier un nouveau, qu’elles auront elles-mêmes défini”, a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal. L’ancien programme, signé sous la présidence de Macky Sall, avait été suspendu à la suite de révélations autour d’une dette non déclarée, un scandale ayant jeté une ombre sur la gestion financière du précédent régime.

Le nouveau pouvoir, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a fait de la rupture avec les pratiques passées un marqueur politique fort. Face à cette volonté de repartir sur de nouvelles bases, le FMI se montre prudent, mais ouvert. “Il est courant, lorsqu’on élabore un nouveau programme, que l’accord ne soit pas immédiat. Il faut parfois plusieurs phases de négociation”, a tempéré Edward Gemayel, tout en assurant que les deux parties travaillent activement pour avancer. “Nous avons les pieds sur la pédale, et les autorités également”, a-t-il précisé.

Le contenu exact des discussions n’a pas été rendu public, mais il est probable qu’elles portent sur des réformes économiques, la stabilité budgétaire et les priorités d’investissement. Pour le gouvernement Diomaye Faye, il s’agit aussi de restaurer la confiance des partenaires internationaux tout en affirmant une ligne politique plus souveraine.

Ce nouveau dialogue avec le FMI intervient dans un contexte économique tendu, marqué par une forte attente sociale et des contraintes budgétaires. L’issue des discussions pourrait donc avoir un impact significatif sur la trajectoire économique du pays, à l’heure où le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle phase avec l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières. Reste à savoir si ce nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et le FMI pourra allier exigence de rigueur financière et respect des aspirations populaires exprimées lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire de la “dette cachée” : Macky Sall contre-attaque et réclame des documents officiels

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Alors que le nouveau pouvoir sénégalais a rompu tout lien avec le précédent programme du FMI en raison de l’affaire dite de la « dette cachée », l’ancien président Macky Sall tente désormais de reprendre l’initiative. Selon son avocat, Me Pierre-Olivier Sur, l’ex-chef de l’État a saisi à deux reprises le ministère des Finances et du Budget ainsi que la Cour des comptes, afin d’obtenir des pièces justificatives et des données brutes relatives à cette affaire.

“Notre demande vise à obtenir des documents et des données brutes”, a déclaré Me Sur dans un entretien publié ce lundi 20 octobre dans L’Observateur. Ces éléments doivent permettre, selon lui, un travail d’analyse rigoureux avec des experts internationaux en finances publiques, pour distinguer techniquement “ce qui est juridiquement une dette et ce qui ne l’est pas”.

Pour l’instant, ces démarches sont restées sans réponse. Une situation que l’avocat qualifie de regrettable, malgré une relance “dans une forme absolument transparente et républicaine”. En cas de silence persistant, Me Sur prévient : “Nous prévoyons une mise en demeure formelle de communication des pièces sollicitées. Si cette voie amiable demeure infructueuse, nous n’excluons pas d’introduire un recours en référé ou de saisir toute autorité judiciaire compétente.”

Cette posture offensive s’inscrit dans une stratégie de défense à double objectif. “Sur le plan juridique, cette interpellation vise à faire respecter le principe du contradictoire et le droit d’accès aux documents administratifs. Sur le plan politique, elle permet de désamorcer les manipulations”, explique Me Sur. Pour lui, il s’agit de recentrer le débat sur “les faits vérifiables et le droit”, et de “sortir des procès d’intention”.

L’affaire de la dette cachée, révélée après le départ de Macky Sall du pouvoir, a fortement pesé sur la relation entre le Sénégal et le Fonds monétaire international, provoquant la suspension du programme en cours et alimentant les critiques du nouveau pouvoir. Dans ce contexte, la contre-attaque juridique de l’ancien président pourrait ouvrir un nouveau front, à la fois judiciaire et médiatique.

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Source : XALIMASN

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

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Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

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