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AFRIQUE DE L’OUEST

BÉNIN : Kémi Séba répond à Egountchi Behanzin à travers une vidéo

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L’activiste panafricaniste béninois Kémi Séba a diffusé une vidéo le 28 septembre dans ses réseaux sociaux, une vidéo-réponse à Ogounchi Behanzin qui est à la tête de la Ligue de Défense Noire Africaine (LDNA). “Kémi Séba décrypte la campagne de discrédit contre lui organisée par Egountchi et les autres manipulés” est le titre de la vidéo qui dure 1 heure, 8 minutes et 34 secondes.  

De Fred Hampton à Malsom X face à ses détracteurs comme James Shabaz et Jone Ali, de Stockely Carmichael, leader historique de la cause noire diasporique et continentale, leader historique du Black Panther Party qui fut le leader noir le plus influent vers la fin des années soixante, qualifié par John Edgar Hoover, ancien directeur du FBI comme une menace parce qu’il avait la capacité de toucher la masse populaire, l’activiste Kémi Séba a fait un décryptage complet pour expliquer et exprimer ses opinions face à Ogounchi Behanzin. Selon lui, tout le long de l’histoire des luttes panafricaines, des jalousies internes ont été créées par le camp adverse pour déstabiliser les leaders et mettre en doute leur position de leader. “Pour l’ologarchie occidental un leader noir est un danger quand il a la capacité de toucher la masse” lance-t-il en paraphrasant le philosophe américain Will Durant.

Après une énumération de l’ensemble des leaders afro-américains assassinés à cause de la frustration d’un tiers parfois proche ou qui appartient à la communauté, ce sont les leaders du continent assassinés eux aussi qui ont été listés : Patrice Lumumba contre Mobutu Sese Seko puis Moïse Tshombé, un conflit qui a abouti à une guerre civile au Congo. Au Burkina Faso, Thomas Sankara face à Blaise compaoré, entre autres histoires aussi bien rocambolesques que burlesques.

Quelques extraits de la vidéo : 

“Que la paix soit avec vous… C’est la première fois de ma vie que je fais une vidéo pour répondre à des calomnies, mais je le fais non pas pour répondre aux calomniateurs, mais pour éduquer la population face aux stratégies de l’ennemie. »

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“De tout temps, dès qu’un leader ou une leader noire émerge, l’occident lorsqu’il n’a pas la capacité de le battre sur le terrain des arguments, essaie de le discréditer en se servant de la jalousie qui existe au sein de la communauté, de frustration de gens qui aimeraient réunir autant que le leader qui émerge et d’une hostilité parce que notre peuple a tellement était aliéné, notre égo a tellement était détruit que dès lors que l’une d’entre nous émerge il y a toujours des personnes qui essaient de tirer la personne vers le bas. ça a toujours été comme ça que l’oligarchie occidental a fonctionné. L’histoire avec Malcom X c’est ça. Quand Malcom X émerge, on dit pourquoi c’est lui qui est devant les médias ? Pourquoi c’est lui qui a toujours les micros ? Pourquoi c’est lui qui parle à la masse ? Il n’est pas meilleur que nous ! Pourquoi c’est lui et pas nous ? C’est un dictateur ! Pourquoi il ne laisse pas les autres s’exprimer ? On dirait qu’il veut tout gérer dans l’Organisation. Et c’est ce climat qui a contribué, par la suite, à faire en sorte qu’il soit assassiné toujours dans la capacité de manipuler de l’oligarchie occidental qui après, vous dit, vous voyez, ce sont les noirs qui s’entretuent, ce sont  des noirs qui se battent.”

“L’Oligarchie occidentale se sert des gens les plus désaxés, les plus déséquilibrés, les plus frustrés pour déstabiliser la cause noire et les leaders les plus influents. Souvenez-vous de ça parce que c’est l’histoire qui se répète constamment.”

“Je pars du principe que chaque être humain doit se former. Quand je dis se former, ce n’est pas simplement aller sur les bancs de la fac ou à l’école, mais prendre des bouquins et lire, se renseigner fortement, pas rester juste sur des sites de citations google etc. Moi, j’ai passé ma vie à étudier. Le Kémi Séba que je suis n’est pas le même Kémi Séba que j’étais il y a 20 ans, 25 ans ou même 30 ans.”

“Si vous dites “Black Power”, vous criez, vous mettez un béret, ce n’est pas parce que vous dites ça que vous êtes en train de déranger l’oligarchie occidentale. Tant que vous ne réunissez personne, vous ne déranger personne. C’est quand vous commencez à réunir la masse que vous devenez un problème.” 

“Revenons aux calomniateurs en question. Il y a un certain Sylvain Afoua qui a pris le nom de GUCCI, qui a pris le nom de notre roi Behanzin, paix à son âme, que le roi soit préserver de ce personnage dont je vais parler, qui depuis trois ans, avec d’autres, date à laquelle notre combat a pris une ampleur historique contre le néocolonialisme français, depuis trois ans il y a eu une accentuation des calomnies, des propagations de calomnie et vous remarquerez que je n’ai jamais répondu.” 

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“Moi je n’ai jamais parlé de toi, jamais, contrairement à toi”

Regardez l’intégralité de la vidéo ici : 

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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AFRIQUE

MALI – Reprise des cours après deux semaines blanches, sur fond de crise du carburant et d’insécurité persistante

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Au Mali, les élèves ont retrouvé le chemin de l’école ce lundi 10 novembre 2025, après deux semaines de suspension des cours due à la grave pénurie de carburant provoquée par le groupe jihadiste Jnim, affilié à al-Qaïda. Depuis début septembre, cette crise énergétique a paralysé de vastes régions du pays, perturbant les transports, l’économie et le fonctionnement des établissements scolaires.

Ces derniers jours, l’arrivée de convois de camions-citernes escortés par l’armée a permis de rétablir partiellement l’approvisionnement. Selon plusieurs sources locales, 16 à 19 citernes sont arrivées à Ségou, tandis que d’autres se dirigent vers San et Koutiala. À Bamako, la situation s’améliore timidement : certaines stations-service ont rouvert et les files d’attente s’amenuisent. Mais le besoin reste colossal — la capitale aurait besoin de 250 citernes par jour pour fonctionner normalement.

« Le carburant que nous recevons, c’est du sang humain », a déclaré le Premier ministre de transition, le général Abdoulaye Maïga, évoquant les risques extrêmes auxquels s’exposent les soldats et transporteurs sur les routes contrôlées ou menacées par les jihadistes.

Malgré cette relative accalmie logistique, la menace sécuritaire reste omniprésente. Le Jnim a revendiqué, dimanche 9 novembre, l’attaque meurtrière du camp militaire de Soumpi dans la région de Tombouctou, ayant coûté la vie à 48 soldats maliens. D’autres assauts ont été signalés à Heremakono (région de Sikasso) et à Mountougoula, près de Bamako, où une carrière exploitée par une entreprise chinoise a été ciblée.

Dans plusieurs localités, comme Mopti, l’approvisionnement en carburant et en électricité reste quasi nul depuis plus d’un mois. Si la reprise des cours marque un soulagement symbolique, la crise du carburant et la persistance des attaques jihadistes rappellent la vulnérabilité du Mali, dont les services publics et l’économie peinent à tenir face à une insécurité endémique.

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