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AFRIQUE CENTRALE

CAMEROUN : Message de fin d’année de Morgan Palmer.

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Message de fin d’année de Morgan Palmer, Fondateur du MP3 : 2019, années d’échecs

Mes chers compatriotes, Chers frères et soeurs camerounaises,
2019 s’achève. On peut parler de désastreuse, pour qualifier cette année rythmée par l’inflation des conflits dans notre Pays. En 65 ans d’existence, jamais le Cameroun n’aura été autant divisé. Les métastases du tribalisme ont surgi. Vivifiant ce cancer qui détruit des sociétés ailleurs. Les querelles entre camerounais se sont faites intenses. Venant se rajouter à la médiocrité de notre leadership gouvernant actuel. Cela a consolidé la dévaluation de notre label à l’international. Tout le monde se moque désormais de nous. S’étonnant de nous voir transformer un bijou en or le Cameroun en pacotille.

Il fût pourtant un temps lointain, ou le nom Cameroun rimait avec excellence. Nous débordions d’agilité et d’expertise dans plusieurs domaines. Forçant l’admiration des autres nations. Aujourd’hui c’est dans la rubrique humour ou fait divers que notre pays est évoqué. Que ce soit pour souligner notre incapacité à organiser une compétition de football, ou encore pour assurer la construction d’infrastructures prioritaires comme des barrages. 426 milliards de FCFA ont été entérré à Memvelé, battant les records de surfacturation pour un édifice de ce type. Pour une capacité annoncée de 211 MW, aujourd’hui, après livraison Memvele ne produit que le tiers. 80MW. On peut relever les mêmes errements pour le Barrage de Mekim. Une facture de près de 100 milliards, payé par le contribuable camerounais. Une société d’exploitation Hydro Mekim crée il y a 10 ans, avec un Directeur Général touchant un salaire de 10 millions tous les mois alors que le barrage en question n’a jamais produit aucun méga watt d’énergie électrique.

Bien entendu le dire va déclencher contre nous la levée des boucliers. Nous serons taxés d’antipatriotes juste parce que nous voulons un autre cameroun pour nos enfants. L’unique figure tutélaire qui aurait pu siffler la fin de cette tragédie, a choisi dans un discours public d’apporter plutôt un soutien sans faille aux responsables de cette forfaiture, en magnifiant je cite: ‘’les qualités humaines et professionnelles de ses Ministres’’. Ceux qui avaient des doutes sur les collusions au sommet de notre Etat sont désormais fixés.

La privatisation des profits, la mutualisation des pertes, voilà ce à quoi ont droit les camerounais impuissants depuis 40 ans bientôt. Ces toujours les mêmes qui profitent. Le peuple élu des dirigeants camerounais.

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La majorité de la classe intellectuelle, des autorités traditionnelles et morales ont renoncé à jouer leur rôle de gendarme de notre gouvernance. Chacun a priorisé sur son petit confort personnel.

Du coup des mouvements comme le MP3 ont émergé de la société civile composée de citoyens déterminés à repenser le Cameroun d’après. Celui que nous voulons laisser à nos enfants. Et à notre grande surprise, nous essuyons quelques fois la charge nucléaire de ces gens qu’on a pas entendu pendant les 40 ans d’errements de notre gouvernance actuelle. À la faveur de sorties sporadiques, ils s’essayent à la critique stérile sur nos actions. C’eut été intéressant de voir leur courage les mener à la critique aussi de la majorité actuelle empêtrée dans les détournements les plus sordides.
Alors que l’alternance au sommet de l’Etat s’approche à vitesse grand V, se dessinent à l’horizon des faisceaux d’espoir.
L’espoir de voir de simples citoyens s’engager dans la résistance à ce braquage organisé sur notre pays.

Les enjeux sont d’avenir. Allons nous laisser la tyrannie actuelle se perpétuer via l’un de ses seconds couteaux ?

L’idée de rassemblement, de reconciliation pour la reconstruction du Cameroun est plus que jamais présente dans notre esprit.
Il faut être prêt. En définissant aujourd’hui les contenus du Cameroun d’après, pour pouvoir faire face à n’importe quelle accélération de l’agenda. Notre jeunesse doit sortir de ce rôle que d’autres ont écrit pour elle. Arrêtons de redouter la mort. Cette crainte annihile toute prise d’initiative. I’histoire retiendra ceux qui auront agit.

Au nom du MP3, permettez moi de vous adresser tous mes voeux pour cette année 2020 rythmée par les surprises.

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AFRIQUE

RD CONGO – L’AFC/M23 annonce un retrait conditionnel d’Uvira sous pression américaine

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Le mouvement rebelle AFC/M23 a annoncé, dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 décembre, son retrait unilatéral de la ville d’Uvira, deuxième agglomération de la province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Cette décision intervient moins d’une semaine après la prise de la ville et dans un contexte de pression diplomatique croissante exercée par les États-Unis sur le Rwanda, accusé de soutenir le groupe armé.

Dans un communiqué, l’AFC/M23 affirme que ce retrait répond à une demande américaine et s’inscrit comme un « geste de confiance » destiné à appuyer le processus de Doha engagé entre le mouvement et les autorités de Kinshasa. Le groupe conditionne toutefois son départ à plusieurs exigences, notamment la démilitarisation de la ville, la protection des populations civiles et le contrôle effectif du cessez-le-feu par le déploiement d’une force dite neutre.

Aucun calendrier précis n’a été communiqué et l’ampleur réelle du retrait reste incertaine. L’annonce ne concerne, à ce stade, que la ville d’Uvira, sans clarification sur le sort des localités environnantes, notamment Makobola et d’autres zones conquises après le 10 décembre. Par ailleurs, l’AFC/M23 exclut toute reprise immédiate de la ville par les FARDC ou les groupes Wazalendo, considérant cela comme une ligne rouge sécuritaire.

La question de la « force neutre » évoquée demeure floue. La Monusco n’est pas déployée au Sud-Kivu et le mouvement rebelle la considère comme partie prenante au conflit. De son côté, le gouvernement congolais s’est toujours opposé à l’instauration d’une zone tampon, et aucune négociation concrète n’a encore été engagée sur les mesures sécuritaires transitoires prévues par l’accord-cadre de Doha.

Cette annonce survient alors que Washington durcit le ton contre Kigali. Les autorités américaines accusent le Rwanda d’alimenter l’instabilité régionale et d’avoir violé les récents engagements de paix. Des sanctions ciblées contre des responsables rwandais sont désormais envisagées, renforçant l’incertitude autour de l’évolution du dossier sécuritaire dans l’est congolais.

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AFRIQUE

RD CONGO – L’offensive du M23 sur Uvira : une « gifle » diplomatique pour les États-Unis

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Moins d’une semaine après la signature de l’accord de paix de Washington, qualifié de « grand miracle » par Donald Trump, la ville stratégique d’Uvira, dans l’est de la RDC, tombe progressivement aux mains du M23. Soutenus par le Rwanda, les rebelles ont pénétré mercredi dans les quartiers nord de la ville, provoquant la déroute des forces armées congolaises et une panique généralisée parmi la population.

Pour le Burundi voisin, cette offensive constitue une « gifle » infligée aux États-Unis et une humiliation diplomatique. Le ministre burundais des Affaires étrangères a fermement condamné l’attaque, réclamant des sanctions contre Kigali. En réaction immédiate, Bujumbura a fermé sa frontière, désormais considérée comme zone militaire, tandis que les rebelles verrouillaient le passage côté congolais. Kigali, de son côté, rejette la faute sur la RDC, l’accusant de violer le processus de paix.

Sur le terrain, la situation humanitaire s’aggrave dramatiquement. Plus de 200 000 personnes ont été déplacées au Sud-Kivu depuis le début du mois, et plus de 45 000 réfugiés ont fui vers le Burundi en quelques jours. Les habitants d’Uvira vivent terrés chez eux, témoins de l’impuissance des soldats congolais qui, dans leur fuite, se livrent parfois au pillage.

Cette conquête éclair, appuyée selon l’ONU par des milliers de soldats rwandais, fait craindre le pire à Kinshasa : une possible avancée du M23 vers le Katanga, poumon minier et économique du pays, ce qui porterait un coup fatal à l’État congolais.

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Felix Tshisekedi accuse Kigali de violer l’accord de Washington

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Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a vivement dénoncé, lundi, ce qu’il considère comme une violation flagrante des engagements récemment pris par le Rwanda. S’exprimant devant la Nation depuis le siège du Parlement à Kinshasa, le chef de l’État congolais a accusé Kigali d’avoir relancé des opérations militaires sur le sol congolais, malgré l’accord conclu quelques jours plus tôt à Washington entre les deux pays.

Selon Félix Tshisekedi, des troupes rwandaises auraient mené plusieurs attaques dans différentes localités de la province du Sud-Kivu, une région déjà fortement éprouvée par des années de conflits armés et de tensions transfrontalières. Cette situation, souligne-t-il, remet en question la crédibilité même du processus diplomatique engagé sous l’égide des partenaires internationaux, qui avaient salué l’accord de Washington comme une avancée majeure vers l’apaisement et la stabilisation de l’Est congolais.

Le président congolais a rappelé que cet accord prévoyait l’arrêt des hostilités, le retrait progressif des forces étrangères et la relance d’un dialogue bilatéral visant à rétablir la confiance. Or, ces nouvelles incursions militaires, affirme-t-il, démontrent que les engagements pris par le Rwanda n’ont pas été respectés, menaçant de fragiliser davantage une région où opèrent déjà de multiples groupes armés.

Félix Tshisekedi a assuré que la RDC ne resterait pas sans réaction face à ce qu’il qualifie de provocation et de violation de sa souveraineté. Il a affirmé que les forces armées congolaises demeuraient mobilisées pour protéger l’intégrité territoriale du pays, tout en réitérant l’importance d’un soutien accru de la communauté internationale afin d’éviter une escalade régionale.

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