ATHLÉTISME
SÉNÉGAL – Bineta Diedhiou la reine du taekwondo qui trône aux jeux olympiques

Bineta Diedhiou, née le 8 janvier 1986 à Dakar, est une jeune athlète sénégalaise adepte de taekwondo. Bineta Diedhiou, c’est aussi celle qui a dignement fait ses preuves dans cette discipline en hissant haut le drapeau emblématique de son pays, le Sénégal partout où elle a été. Quatre fois championne d’Afrique, quatre fois championne du monde francophone, première taekwondoiste médaillée mondiale, elle a participé à deux reprises aux jeux Olympiques en 1/4 de finale. La lionne de la téranga a plusieurs fois été élue meilleure combattante, souvent lion d’or dans sa disciple, une fois lion d’or national. Bienvenue dans le monde de Bineta Diedhiou, une ambassadrice sur tous les fronts.
Le taekwondo de mère en fille
L’athlète Bineta Diedhiou est née dans une famille de sportifs. Tous ses frères et sœurs sont des ceintures noires. Elle évolue ainsi dans une famille d’athlètes qui a facilité son amour pour ce sport. Elle a passé son enfance au Camp Abdou Diassé situé à Colobane qui abrite le Club BUSAN, c’est là-bas qu’elle a effectué ses premiers pas dans la discipline. Sous l’œil vigilant de son père, Binta Diedhiou a rapidement adopté et aimé cette discipline. « Ce qui m’intéresse le plus dans le taekwondo, c’est sa capacité à forcer la personne sur le mental, comportemental et disciplinaire », a-t-elle affirmé.

Bineta Diedhiou
Son père : une référence pour elle
Bineta est couvée très tôt par son père 7ème Dan WTF, qui le prend sous son aile pour faire d’elle une championne émérite. Il devient sa référence dans la discipline en dehors de sa mère. À la question de savoir quels sont les combats qui ont marqué sa carrière, Binta Diedhiou choisit sa première médaille mondiale et sa première qualification aux jeux olympiques “Les combats qui m’ont marqué, il y en a beaucoup. Je peux citer ma première médaille mondiale et ma première qualification au Jeux Olympique, c’était inédit pour le Senegal et un honneur pour la femme senegalaise. ”, a-t-elle avoué. Elle a vécu ses pires moments dans cette discipline durant les derniers championnats du monde à Manchester en 2019.
La médaille d’or des Championnats d’Afrique de taekwondo
La médaillée d’or aux Championnats d’Afrique de taekwondo 2012 à Antananarivo Binta Diedhiou a démontré ses prouesses non seulement sur la plan national mais aussi international. En 2009, la sénégalaise remporte la médaille d’or des Championnats d’Afrique de taekwondo à Yaoundé. Mais ça ne s’arrête pas là : elle a aussi obtenu la médaille de bronze des Championnats d’Afrique de taekwondo 2010 à Tripoli et la médaille d’argent des Jeux africains de 2011 à Maputo, dans la catégorie des moins de 57 kg. Cependant, elle est battue au premier tour des Jeux olympiques d’été de 2012 à Londres dans la même catégorie par la Finlandaise Suvi Mikkonen et médaillée d’or aux Championnats d’Afrique de taekwondo 2012 à Antananarivo, toujours dans cette catégorie. Elle est médaillée d’or aux Jeux africains de 2015 à Brazzaville en moins de 57 kg. Elle est médaillée de bronze des moins de 57 kg aux Championnats d’Afrique de taekwondo 2018 à Agadir.

Bineta Diedhiou
Son rapport avec le public sénégalais
Binta Diedhiou a de très bonnes relations avec l’ensemble des autres sportifs sénégalais et étrangers. Binta Diedhiou n’a pas oublié le public sénégalais en qui elle voit une source de motivation. » Le public Sénégalais est formidable et constitue une source de motivation supplémentaire pour moi. N’oubliez pas que le Sénégal est le pays de la Téranga », a déclaré l’athlète. “Le soutien de l’Etat existe mais il est très insuffisant par rapport au sport de haut niveau”
Son message à la jeune génération
Pour terminer, elle a lancé un message fort aux jeunes en général et plus particulièrement aux jeunes filles en ces termes : « Les jeunes doivent comprendre que tout est possible mais rien n’est obtenu gratuitement. Il faut avoir confiance en soi d’abord en travaillant durement, être patient et respectueux envers les autres et surtout faire preuve d’abstinence et persévérance et le tout encadré par une bonne hygiène de vie. »
ATHLÉTISME
GABON – L’appel d’une jeune athlète pour sauver son rêve olympique

À seulement 18 ans, Kenza Falana a décroché la médaille d’argent aux derniers Championnats d’Afrique juniors de lancer du marteau. Une performance historique pour sa première sélection, obtenue sans aucun soutien institutionnel. Entre sacrifices familiaux, études universitaires et ambition olympique, la jeune athlète gabonaise livre un témoignage poignant sur la réalité du sport de haut niveau.
L’Union : Vous avez remporté au mois de juillet dernier à Abeokuta, au Nigeria, la médaille d’argent aux Championnats d’Afrique junior. Était-ce une surprise pour vous ?
– Kenza Falana : Pour être honnête, non. Ce n’était pas une surprise. Une semaine avant le championnat, j’avais battu mon record personnel avec un lancer à 57m50, ce qui me plaçait en tête du classement africain junior et 11e du classement africain senior (World Athletics). J’étais donc partie au Nigeria avec l’objectif clair de décrocher l’or. J’ai d’ailleurs mené le concours pendant une bonne partie de la compétition. Même si j’ai obtenu l’argent, je suis fière car j’ai tout donné, dans des conditions loin d’être optimales.
Une médaille en argent pour votre toute première sélection, est-ce un exploit ?
– Compte tenu du contexte, oui, c’est un exploit. Malheureusement, je n’ai bénéficié d’aucun accompagnement institutionnel, alors que j’avais clairement une chance d’aller chercher la médaille d’or. Tout repose sur les sacrifices de ma mère et le travail de mon coach, Baptiste Lacourt, que j’ai pu rejoindre grâce à mon intégration au pôle d’excellence d’Eaubonne. En six mois, j’ai progressé de 14 mètres. À l’entraînement à Abeokuta, j’ai même atteint 60 mètres.
Au mois de juin dernier, avant les Championnats d’Afrique d’Abeokuta, vous avez sollicité du Comité national olympique une bourse de solidarité olympique. Qu’en est-il ?
– À ce jour, je n’ai reçu aucune réponse. L’an dernier, lors des Jeux olympiques de Paris, j’ai été reçue par les autorités sportives gabonaises à Paris, qui avaient promis sur Gabon24 de m’attribuer cette bourse. En juin dernier, une demande formelle a été transmise via le président de la Fédération gabonaise d’athlétisme au Comité national olympique gabonais. Après ma médaille d’argent à Abeokuta, ma mère a également contacté directement le président du CNOG, et transmis tous les documents. Malgré toutes ces démarches, nous n’avons eu aucun retour. À Abeokuta, le président de la Fédération gabonaise d’athlétisme a même déclaré qu’aucune prime n’était prévue pour moi, alors même que je suis vice-championne d’Afrique junior et détentrice du record national toutes catégories confondues. C’est difficile à entendre après tout ce travail pour représenter le pays à l’international dans une discipline rare.
Le lancer du marteau nécessite forcément un accompagnement financier. Sans financement comment faites-vous pour atteindre vos objectifs ?
– Tout repose sur mes parents. Ils financent entièrement mon parcours : le pôle d’excellence d’Eaubonne, mon coach, les soins, les compétitions, les déplacements, le matériel… C’est très coûteux, surtout dans une famille de six enfants. Ma petite soeur vient d’obtenir son baccalauréat et doit aussi intégrer une école supérieure qui demande un soutien financier de nos parents. Malgré cette lourde charge, ma mère, portée par sa foi, fait tout pour que je puisse continuer, même si cela demande de grands sacrifices. Pour la saison 2026, les frais sont estimés à plus de 6,5 millions de francs, en plus des dettes de la saison écoulée. C’est donc grâce à cet investissement familial que j’ai pu battre les records nationaux juniors et seniors. Mais aujourd’hui, il est urgent que je bénéficie d’un accompagnement institutionnel pour continuer à progresser et représenter dignement le Gabon.
À 18 ans, vous êtes étudiante en licence de psychologie de l’université de Paris-Nanterre. Comment arrivez-vous à concilier sport et études ?
– Ce n’est pas évident. Avant d’intégrer le pôle, je faisais près de 3 heures de transport par jour entre la fac, les entraînements à Antony ou à La Croix de Berny, et le domicile familial à Massy. Depuis que je vis à Eaubonne, c’est plus fluide et plus proche de mon université. Mais l’internat ferme le week-end, ce qui complique ma logistique pour les compétitions. J’ai dû aménager mon emploi du temps, ce qui a légèrement fait baisser ma moyenne de classe de 15 à 14,9. Un logement plus stable et un encadrement médical adapté (kiné, diététicien, médecin du sport, préparateur mental) m’aideraient à mieux équilibrer ma vie d’étudiante et d’athlète de haut niveau.
Un mot de fin à l’endroit des autorités gabonaises ?
– Je lance un appel sincère et humble aux autorités de mon pays. Le Gabon regorge de talents, mais il manque un accompagnement structuré pour les faire éclore. Aujourd’hui, je suis dans une situation urgente : la rentrée au pôle d’excellence d’athlétisme d’Eaubonne est prévue le 2 septembre 2025, dans deux semaines. Sans inscription rapide, je ne pourrais pas poursuivre mes entraînements avec mon coach, ce qui compromettrait ma progression. Je rêve de porter haut les couleurs du Gabon aux prochains Championnats du monde juniors 2026 et aux Jeux olympiques 2028. J’ai la volonté, les résultats, mais il me manque les moyens. J’espère sincèrement que les autorités se pencheront sur mon cas afin que je puisse continuer à m’entraîner dans de bonnes conditions, représenter fièrement mon pays et inspirer d’autres jeunes Gabonais à croire en leurs rêves.
Source : union.sonapresse.com
ATHLÉTISME
JEUX DE LA FRANCOPHONIE – Le Sénégal décroche 23 médailles, dont 10 Or

Les rideaux sont tombés sur les Jeux de la Francophonie dimanche 06 Aout 2023 à Kinshasa (RD Congo). Au terme de ces joutes, le Sénégal termine à la quatrième place avec 23 médailles: 10 Or, 7 Argent et 6 bronze.
Les athlètes sénégalais se sont bien comportés aux 9es de la Francophonie. La preuve, ils ont pu réaliser une bonne moisson avec 23 médailles (10 Or, 7 Argent et 6 bronze).
Ces performances ont valu à la délégation sénégalaise la 4e place au classement des nations. Ainsi, le Sénégal a conservé à Kinshasa le même classement que celui obtenu lors des Jeux de la Francophonie en 2017 à Abidjan.
Le Maroc a pris la première place du podium en récoltant 57 médailles : 22 or, 16 argent et 19 bronze. La Roumanie est deuxième avec 38 médailles : 17 or, 9 or et médailles: 6 or, 2 argent et 12 bronze.
La dernière marche du podium est occupée par le Cameroun qui obtient 38 médailles: 11 or, 13 argent et 14 bronze, rapporte le quotidien sportif « Stades ».
À ces 9es Jeux de la Francophonie, le Sénégal était représenté dans toutes les huit disciplines inscrites au programme: athlétisme, para-athlétisme, judo, cyclisme, basket (U-25), football (U20), et lutte.
Sur un bilan des médailles, le Sénégal a obtenu 3 or et 5 argent en athlétisme. En lutte, le Sénégal a glané 13 médailles : 6 or, 2 argent et 5 bronze.
Si Libasse Ndiaye a sauvé l’honneur en judo, l’équipe nationale féminine U25 de basketball a fait des merveilles en adjugeant l’or. Avec ces jeunes basketteuses, la relève pourrait bien être assurée en équipe nationale A.
Médailles du Sénégal
Athlétisme (8)
or (3) Saly Sarr (triple saut, 14m00), Louis François Mendy (110 m haies, 13″ 38), Cheikh Ti diane Diouf (400 m, 45″70) Argent (5): 4×100 m (3966). 4×400 m (3’03″66), Mamadou Fall Sarr (100 m, 10″17), Ousmane Si- dibé (400m haies, 49″58), Amath Faye (triple saut, 16m61)
Judo (1)
Bronze (1): Libasse Ndiaye (-100 kg)
Basket (1)
Or (1): Lionnes U25
Lutte (13)
ATHLÉTISME
110 MÈTRES HAIES – L’athlète sénégalais Louis François Mendy bat le record et se qualifie aux JO de Paris

Il y aura un athlète senegalais aux Jeux Olympiques de Paris 2024 dans la catégorie 110 mètres Haies. Lors du meeting international de Troyes, samedi 1er juillet 2023, le coureur Louis-François Mendy a établi un nouveau record national du Sénégal sur 110m haies avec un temps de 13 secondes et 18 centièmes., Il avait déjà battu son propre record national lors du meeting de Genève avec un chrono de 13″36, il y a un mois.
Cette performance lui a non seulement permis de dépasser les minima olympiques fixés à 13 secondes et 27 centièmes, mais elle lui a ouvert les portes des championnats du monde d’athlétisme prévus à Budapest, en Hongrie, du 19 au 27 août 2023.
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