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ÉDUCATION

SÉNÉGAL – L’école pikine 9 porte désormais le nom de l’ancien directeur Lamine Niasse

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Le samedi 19 juin 2021 a eu lieu la cérémonie d’inauguration de l’école Pikine 9. Cette institution porte le nom de monsieur Lamine Niasse qui fut l’ancien directeur. Lamine Niasse ou El Hadj Lamine Niasse ! Son nom résonne comme une légende. Il fut un temps où l’homme de lettres originaire de St Louis, l’ancienne capitale du Sénégal, était l’homme fort de l’école 9 de pikine Darou Khoudoss.

Lamine Niasse est né le 06 décembre 1932 à St Louis, son père Birama Niasse était un fonctionnaire dans l’administration sénégalaise et sa mère Diakhou Fall une belle princesse du Cayor.

Anciens élèves, anciens voisins, anciens compagnons de route, neveux, enfant, femme, proches de la famille, Tous se souviennent de l’homme de rigueur, l’homme de droiture proche de Dieu, de l’homme dont le charisme n’a laissé personne indifférent.  

Bienvenue dans le monde à vies multiples de Lamine Niasse ancien directeur de l’école 9 

Portrait de Lamine Niasse

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Lamine Niasse  fréquente l’école élémentaire de Ndiolofène de St Louis de 1944 à 1946. C’est un fervent talibé Khadre de Cheikhna Cheikh Sidy Mohamed à Mouyassar avec un titre de CHEIKH

Ayant perdu son père très tôt, il sera récupéré par son oncle Babacar Fall inspecteur de l’éducation qui l’a éduqué, inspiré et lui a donné l’amour du métier d’enseignant. Affecté en Mauritanie (AOF) cet oncle a formé les premiers cadres mauritaniens dont le président Moctar ould Dada qui lui a consacré un riche passage dans son livre  » contre vents et marées « aux éditions Kartala

En 1949 Lamine Niasse fait partie de la première promotion de cours normal de Boutilimitt où il obtient son brevet élémentaire en 1951. Il va servir comme instituteur adjoint à kiffa jusqu’en 1953. 

Un homme rempli de vocation ! C’est aussi en 1953 que Lamine Niasse est incorporé l’armée française comme deuxième sapeur mineur au camp marchand à Rufisque. Il est libéré en 1954 et affecté comme instituteur adjoint à ALEG (RIM) puis à Rosso en 1957 et à Kaedi en 1959 d’où il obtient le CAP et est affecté à NEMA comme Directeur d’école en 1960 où est née sa fille ainée.

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Il est ensuite réaffecté à Rosso pour diriger l’école primaire jusqu’en juillet 1964. Il va y atteindre le grade d’instituteur principal de classe exceptionnelle

Avec l’indépendance du Sénégal, il retourne dans son pays d’origine et devient le premier Directeur de l’école 9 en octobre 1964 dans la banlieue dakaroise à Pikine. La longue et belle histoire va se dessiner durant  22 ans.

En 1986 il sera affecté à l’école Berthe Maubert au centre ville de Dakar la capitale. Il prendra sa retraite en 1991 à l’âge de 59ans.

Ses anciens maîtres le décrivent comme un grand pédagogue et un homme humble.

Au cours de son séjour à l’école Pikine 9, il a initié le micro jardinage, l’aviculture et l’élevage à l’école, initiative fortement appréciée par les enseignants, les parents et les élèves. Ce modèle fut d’ailleurs repris dans d’autres établissements scolaires.

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Son idée séduit dans la foulée trois inspecteurs 1 français et 2 sénégalais qui le qualifie d’excellent instituteur suivies d’appréciations très positives.

Remerciements de Lamine Niasse

C’est lui également qui conduira l’expérimentation des 3 réformes de l’enseignement : notamment la méthode CLAD, l’école nouvelle et l’introduction de la langue Ouolof dans la classe télévisuelle.

En 1987, Lamine Niasse sera décoré et élevé au grade de chevalier des palmes académiques. C’est un enseignant modèle.

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C’est en 2010 que Lamine Niasse effectue le pèlerinage à la Mecque. Un homme de foi, un homme de rigueur dont le charisme, l’intelligence, la disponibilité, la générosité et le professionnalisme ont été récompensés à travers cette décision historique : ses anciens élèves de l’école 9 veulent immortaliser son nom à jamais gravé dans la marbre, ils veulent honorer à jamais comme ce grand homme grandeur nature avec une vie pleine d’enseignements.

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DÉMOGRAPHIE

SOUDAN – Treize millions d’enfants privés d’école par la guerre

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Le Soudan traverse aujourd’hui l’une des plus graves crises éducatives au monde, selon l’ONG Save the Children. Avant le déclenchement de la guerre en avril 2023, environ sept millions d’enfants n’avaient pas accès à l’école. Ce chiffre a presque doublé : ils sont désormais treize millions.

Parmi eux, sept millions sont théoriquement inscrits dans des établissements scolaires, mais se retrouvent privés de cours en raison des violences ou de leur déplacement. Les six millions restants n’ont jamais été scolarisés.

« C’est assez bouleversant de voir toute une génération risquer de perdre son éducation. Certains enfants en sont à leur troisième rentrée sans école. Et plus un enfant reste déscolarisé, moins il a de chance de retourner à l’école. C’est une fuite des cerveaux. L’économie du pays tournait grâce à une main-d’œuvre qualifiée », alerte Mary Lupul, responsable humanitaire de Save the Children au Soudan.

Des conséquences durables

L’ONG tire la sonnette d’alarme sur les répercussions à long terme de cette situation. Le manque d’accès à l’éducation risque non seulement de freiner durablement la croissance économique du pays, mais aussi de fragiliser les familles elles-mêmes.

« Si les enfants ne sont pas capables d’aller à l’école, puis de soutenir financièrement leurs familles, leurs options seront extrêmement limitées », souligne Save the Children. Les plus âgés, déjà alphabétisés avant la guerre, conservent un minimum de compétences, mais les plus jeunes risquent de ne jamais apprendre à lire ni à écrire.

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Malgré tout, l’ONG note quelques signes encourageants : certaines écoles commencent timidement à rouvrir, offrant un espoir pour l’avenir de la jeunesse soudanaise.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Bassirou Diomaye Faye veut réconcilier la jeunesse sénégalaise avec les maths

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Dans son discours lors de la cérémonie du Concours général, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé une initiative inédite pour relancer l’intérêt des jeunes sénégalais pour les disciplines scientifiques : un concours national de mathématiques ouvert à tous les élèves du CM2 jusqu’à la Terminale.

« J’ai instruit le ministre de l’Éducation nationale d’organiser, chaque année, un concours national de mathématiques du CM2 à la Terminale », a annoncé le chef de l’État, précisant que cette mesure vise à faire des mathématiques « un véritable levier d’excellence et de souveraineté. »

Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de restaurer la culture scientifique au sein du système éducatif sénégalais, confronté depuis plusieurs années à une baisse préoccupante du nombre d’élèves dans les séries scientifiques. « Il est inadmissible que seulement 17 % des élèves choisissent les séries scientifiques au baccalauréat », a-t-il déploré.

Au-delà de la compétition, ce concours vise à stimuler la curiosité, l’initiative et l’émulation chez les jeunes apprenants, tout en consolidant les bases nécessaires pour préparer les métiers d’avenir dans un monde de plus en plus dominé par les technologies et les données.

Ainsi, le président Faye affiche son ambition de refonder le rapport des jeunes aux sciences, en misant sur un enseignement plus dynamique, plus exigeant et plus proche des enjeux de développement national.

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ÉDUCATION

CÔTE D’IVOIRE – BAC 2025 : un millier de téléphones confisqués

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L’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire est de nouveau entaché par des fraudes massives. Environ mille téléphones portables ont été saisis dans des salles de composition en plein déroulement des épreuves écrites.

Selon une enquête menée par la RTI dans la localité d’Abobo, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, un vaste réseau de tricherie sophistiqué a été découvert au cours du déroulement de l’examen du BAC 2025 en Côte d’Ivoire. Ledit réseau frauduleux se repose sur l’utilisation de téléphones portables ainsi que sur la complicité de certains acteurs internes au processus d’examen.

Les investigations du média public montrent que les téléphones portables des candidats sont dissimulés dans les vêtements, dans les toilettes, voire les poubelles. Bien que les autorités aient réussi à réduire le nombre de cas, la complexification des méthodes employées exige une réponse encore plus rigoureuse.

Il est donc nécessaire que le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation nationale, multiplie ses actions dans le cadre de la lutte contre la fraude au baccalauréat entamée depuis près de cinq ans. Toute chose qui permettra de redresser la situation, car c’est la crédibilité des diplômes, donc de l’éducation en Côte d’Ivoire qui est en jeu.

Source : afrique-sur7

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