MANIFESTATIONS
SÉNÉGAL – Une grève générale de 72 H dans le secteur primaire

Les travailleurs du secteur primaire, déçus de l’issue des négociations avec le Gouvernement qui joue au dilatoire, quittent la table des négociations et décrètent 72 h de grève, à partir de ce mercredi.
L’intersyndicale du secteur primaire (Synttas, Sytrapaset Snte), pas contente de la tournure des négociations avec le gouvernement, boude les négociations, et décrète une grève générale de 48 H, à partir de ce mercredi 2 novembre, sur toute l’étendue du territoire national.
Ces travailleurs regroupant les agents issus du secteur primaire, notamment, des ministères en charge de la Pêche, de l’Agriculture et de l’Elevage, dénoncent toujours la suppression de la prime de motivation actée, à travers une circulaire prise par le ministre des Finances et du budget sortant, Abdoulaye Daouda Diallo.
Jusqu’ici, aucune entente avec le Gouvernement qui joue au dilatoire n’ait été actée. Mais ces travailleurs, face à la presse, comptent « aller jusqu’au bout, il n’est même pas exclu de faire une grève illimitée, parce que c’est la dignité des agents du secteur primaire qui est en jeu. Et cette dignité ne sera jamais bafouée. Et c’est à l’Etat de respecter ses engagements ».
Le manque de volonté de l’Etat du Sénégal à apporter des solutions à leurs revendications a été décrié. « Le gouvernement est venu avec une proposition de réduction de 50% des primes initiales prétextant un contexte de tension budgétaire et des difficultés de trésorerie », ont déploré les travailleurs qui ont proposé un pourcentage de 75%.
Source: Rewmi.com
MANIFESTATIONS
MAROC – GenZ212 mobilise la jeunesse pour la sixième nuit consécutive

Pour la sixième nuit d’affilée, plusieurs villes du Maroc ont connu, le 2 octobre 2025 , de nouveaux rassemblements à l’initiative du collectif de jeunes GenZ212.
À Rabat, notamment dans le quartier d’Agdal, des dizaines de manifestants ont défilé en brandissant le drapeau national et en clamant : « Le peuple réclame la santé et l’éducation ». Le cortège s’est terminé sans incident. Des mobilisations similaires se sont tenues à Casablanca, Marrakech et Agadir, rapportent plusieurs médias locaux.
GenZ212, qui dit regrouper plus de 150 000 adhérents via sa plateforme Discord, se définit comme un collectif de « jeunes libres », sans appartenance partisane. Avant la mobilisation, ses animateurs avaient tenu à réaffirmer leur refus de toute violence et exhorté les participants à préserver le caractère pacifique du mouvement, après les affrontements enregistrés la veille.
Devant l’ampleur de la contestation, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a pris la parole pour la première fois. Il a mis en garde contre une « aggravation dangereuse » de la situation, rappelant que trois personnes avaient déjà perdu la vie, et a insisté sur la nécessité de privilégier le dialogue. À ses côtés, le porte-parole Mustapha Baïtas, le ministre de l’Inclusion économique Younès Sekkouri et le secrétaire d’État chargé de l’Insertion sociale Abdejabbar Rachidi ont, eux aussi, exprimé leur compréhension des revendications et annoncé l’adoption d’un décret de réorganisation du ministère de la Santé.
L’exécutif souhaite instaurer un cadre de discussion « institutionnel », « en présentiel » et « transparent », avec l’objectif d’établir un agenda clair pour répondre aux attentes de la jeunesse. Une proposition qui pourrait toutefois se heurter à la structure horizontale du mouvement, organisé essentiellement en ligne et refusant de mettre en avant des porte-parole désignés.
En riposte, le collectif GenZ212 a publié un communiqué adressé au roi Mohammed VI, exigeant la dissolution du gouvernement actuel, qu’il accuse d’échec dans la protection des droits sociaux, et appelant à la mise en place de procédures judiciaires contre les responsables de corruption.
Dans les rues, un slogan s’est imposé : « Nous voulons des hôpitaux, pas uniquement des stades ». Les manifestants réclament aussi la libération de toutes les personnes arrêtées lors des marches pacifiques.
AFRIQUE
Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.
Des heurts et des arrestations
Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.
Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».
Une réaction tardive du gouvernement
Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».
Une mobilisation persistante
Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.
MANIFESTATIONS
GHANA – Des manifestants africains exigent l’annulation de la dette du continent

Un vent de protestation a soufflé sur Accra ce vendredi 29 août, où un rassemblement panafricain a uni ses voix pour exiger l’annulation de la dette des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération Syndicale Internationale, plusieurs centaines de manifestants, venus de divers horizons africains, ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière précaire de leurs nations.
Sur la Place de l’Indépendance, les slogans « Nous ne paierons pas ! » ont résonné avec force, ciblant non seulement les créanciers, mais aussi des institutions comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, accusées d’étouffer le continent. Pour Andrews Adoquaye Tagoe, un des organisateurs ghanéens, le système actuel est déséquilibré : « C’est comme si un éléphant et un petit animal s’affrontaient dans un ring de boxe, pensant se battre à armes égales. Nous sommes dans un système qu’il faut changer. » Il dénonce un traitement à deux poids deux mesures dans les conditions de remboursement, qui, selon lui, dépossède l’Afrique de sa souveraineté financière.
La Confédération Syndicale Internationale prône une annulation totale et inconditionnelle des dettes extérieures jugées non viables. Cependant, cette revendication a été nuancée par le ministre des Finances du Ghana, Cassiel Ato Baah Forson, présent face aux manifestants. « La façon dont on utilise la dette est également importante. Si nous utilisons bien nos dettes, on doit pouvoir les rembourser. On ne peut pas être à toujours demander l’annulation de la dette si nous continuons de mal l’utiliser« , a-t-il averti, soulignant la responsabilité des États africains dans la gestion de leurs emprunts.
En fin de rassemblement, les organisateurs ont remis une pétition au ministre des Finances, sollicitant le président du Ghana pour qu’il relaie leurs demandes pressantes à l’ensemble des créanciers du continent africain.
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