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AFRIQUE DE L’EST

TANZANIE – Première en Tanzanie : Samia Hassan nomme une femme ministre de la Défense

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La Présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, a désigné une femme, notamment Stergomena Lawrence Tax au poste de ministre de la Défense et du Service national. Une première dans ce pays d’Afrique de l’Est.

La toute première femme ministre de la Défense a été nommée en Tanzanie. Il s’agit de Stergomena Tax qui prend désormais la tête du ministère de la Défense et du Service national, succédant à Elias Kwandikwa, décédé le mois dernier. La nouvelle patronne de la Défense était, jusqu’à récemment, secrétaire exécutive de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), un poste qu’elle occupait depuis 2013.

Pour une stature de première, Stergomena Tax n’en est pas à son coup d’essai. La première femme à occuper les fonctions de ministre de la Défense depuis l’indépendance de la Tanzanie, était également la première et unique secrétaire exécutive de la Communauté de développement d’Afrique australe. Son mandat de secrétaire exécutive de la SADC a pris fin le 31 août.

Silvio Mnyifuna, un commentateur politique local contacté par Anadolu salue la décision de la Présidente tanzanienne de placer une femme de la trempe de Stergomena Tax ce poste stratégique. « Je pense qu’elle est bien placée pour lutter contre le terrorisme régional. Elle peut utiliser efficacement ses yeux et ses oreilles pour voir les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur », a-t-il déclaré.

Conscient que la Tanzanie est une superpuissance militaire dans la région qui peut apporter son expertise dans la lutte contre le terrorisme, Silvio Mnyifuna poursuit que « Lawrence Tax est très bonne dans le leadership participatif. Je pense qu’elle peut faire équipe avec d’autres dirigeants régionaux pour garantir que la paix et la sécurité prévalent ».

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A noter que début août, la Tanzanie et le Rwanda ont signé, quatre accords bilatéraux, lors de la visite de la Présidente tanzanienne Samia Suhulu, à Kigali. Le premier accord porte sur la coopération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, le deuxième est axé la coopération dans les domaines de l’immigration, le troisième accord met l’accent sur le domaine de l’éducation et le quatrième accord porte sur la réglementation des produits médicaux.

Source : Afrik.com

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AFRIQUE

SOUDAN – Al-Burhan balaie la proposition de trêve américaine et relance le bras de fer diplomatique

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Au Soudan, la perspective d’un apaisement s’éloigne à nouveau. Dimanche 23 novembre, le général Abdel Fattah al-Burhan a catégoriquement rejeté le plan de cessez-le-feu présenté par Washington. Face à ses hauts gradés, le chef de l’armée a dénoncé une proposition « pire que toutes les précédentes », estimant que l’initiative américaine manquait d’équilibre et servait des intérêts étrangers au détriment de la souveraineté soudanaise.

L’initiative en question, portée par Massad Boulos, envoyé spécial américain pour l’Afrique, s’inscrit dans la médiation du « Quad », composé des États-Unis, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Ce cadre diplomatique vise à mettre un terme à la guerre qui oppose, depuis 2023, l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti. Mais pour al-Burhan, la proposition franchit une ligne rouge : elle ne prévoit ni démantèlement des FSR, ni leur intégration contrôlée, tout en exigeant la dissolution de l’armée et des services sécuritaires ralliés au gouvernement de Port-Soudan. Un scénario jugé « inacceptable ».

Au centre de ce rejet se trouve un vieux soupçon : Washington accuserait l’armée soudanaise d’être infiltrée par les Frères musulmans, ce que le général considère comme un récit façonné par Abou Dhabi, soutien assumé des FSR. Une accusation renforcée par les déclarations d’Anwar Gargash, ancien chef de la diplomatie émiratie, qui dénonce « la résurgence inquiétante » de l’influence islamiste.

Le camp d’Hemedti, lui, enfonce le clou. Son conseiller, Elbasha Tibeig, accuse al-Burhan de vouloir « tromper » la communauté internationale en niant l’influence du Mouvement islamique sur l’armée.

Pour Andreas Krieg, spécialiste des questions sécuritaires au King’s College de Londres, la voie est claire : il faut briser « la stratégie de diversion » et pousser Abou Dhabi à user de son poids pour imposer un cessez-le-feu véritable.

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AFRIQUE

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales

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En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.

Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.

La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.

Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.

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AFRIQUE

SOUDAN – Antonio Guterres appelle à des négociations urgentes pour un cessez-le-feu

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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé mardi un appel pressant au dialogue entre les belligérants au Soudan, alors que la situation humanitaire et sécuritaire continue de se détériorer.

Dans une déclaration solennelle depuis le siège de l’ONU, M. Guterres a exhorté les parties au conflit à « venir à la table des négociations » et à « mettre fin à ce cauchemar de violence » qui déchire le pays depuis plus d’un an.

« La crise horrifiante au Soudan est en train de devenir incontrôlable », a-t-il averti, soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat et d’un accès humanitaire sans entraves aux populations piégées par les combats.

Le patron de l’ONU s’est dit profondément préoccupé par les massacres signalés à El-Fasher, au Darfour, ainsi que par la multiplication des violations graves des droits humains. Il a réitéré la détermination de l’Organisation des Nations unies à soutenir toute initiative diplomatique visant à restaurer la paix et la stabilité dans le pays.

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