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AFRIQUE DE L’OUEST

MAURITANIE : Pas de 3ème mandat pour Mohamed Ould Abdelaziz.

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Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz ne se présentera pas devant les électeurs en 2019 pour un troisième mandat. C’est en tout cas, ce qu’il a confié à notre confrère Jeune Afrique dans une interview. Il a décidé de se conformer à Constitution qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels : « Nous avons certes révisé la Constitution, mais nous n’avons jamais touché à cet article. Et je n’y toucherai pas. »

Si sous les tropiques, même si les chefs d’Etat qui cherchent (et arrivent) à manipuler la constitution pour rester au pouvoir le plus longtemps possible, font la Une de la presse, certains se retirent sans bruits, à la fin de leur mandat. Comme promet de le faire le président mauritanien.

En Tanzanie, c’est la tradition-même pourrait-on dire : en effet, aucun des présidents qui ont succédé au fondateur de la nation Julius Nyerere n’a cherché à changer la Constitution pour prolonger ou multiplier les mandats. Aujourd’hui, le président sortant Jakaya Kikwete termine son deuxième et dernier mandat de cinq ans.

Au Bénin, Yayi Boni du a quitté sans aucune difficulté le pouvoir, après son deuxième mandat.

On peut aussi citer pour finir le Botswana où Ian Khama, au pouvoir depuis 2008, a rendu officiellement le tabler le 31 mars dernier, dix-huit mois avant la fin de son mandat comme le veut la Constitution de ce pays qui limite à dix ans la présence à la tête de l’État.

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Dommage que ce qui ailleurs est normal, donc banal, soit une exception sur le continent, au point de mériter d’être souligné.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Matériel détruit, PV confisqués : le processus électoral s’effondre

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En Guinée-Bissau, le processus électoral issu du double scrutin du 23 novembre 2025 est désormais totalement paralysé. La commission électorale affirme qu’elle est incapable de publier le moindre résultat, non pas par manque de données, mais parce que tout ce qui permettait de compiler et vérifier les votes a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre.

Mardi 2 décembre, Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale, a expliqué qu’aucun procès-verbal n’a pu être sauvé. Selon lui, les conditions « logistiques et matérielles » nécessaires à la proclamation des résultats n’existent plus. Pendant l’attaque, des hommes armés, masqués, ont fait irruption dans la salle où se déroulait la compilation. Ils ont terrorisé les 45 agents présents, confisqué leurs téléphones et détruit tout le matériel, y compris le serveur principal. Même les procès-verbaux provenant des régions d’Oio et Cacheu ont été interceptés pendant leur transfert et saisis par d’autres groupes armés.

Ce coup de force met un arrêt brutal au processus électoral qui s’apprêtait à livrer ses résultats. Le lendemain devait être annoncé le vainqueur de la présidentielle. À la place, les militaires ont renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu tout le processus. Depuis, ils ont installé un pouvoir de transition dirigé par le général Horta N’Tam pour une durée annoncée d’un an.

Face à cette situation, une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bissau afin d’évaluer la possibilité d’une reprise du processus. La réponse de la commission a été catégorique : il est impossible de publier des résultats qui n’existent plus. L’organisation régionale, qui condamne le coup d’État, demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais la réalité sur le terrain montre un pays plongé dans l’incertitude totale.

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AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Le Nigeria place Fernando Da Costa sous protection

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Le président de la République fédérale du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a officiellement saisi la CEDEAO pour garantir la protection de Fernando Dia Da Costa, vainqueur proclamé de la présidentielle du 23 novembre 2025 en Guinée-Bissau. Le candidat, menacé depuis l’annonce des résultats, est actuellement placé sous la protection du Nigeria et hébergé dans les locaux de son ambassade à Bissau.

Selon un document diplomatique daté du 29 novembre 2025, signé par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, Abuja a décidé d’agir de manière « proactive » face à des « menaces imminentes » pesant sur la vie de M. Da Costa. Dans une lettre adressée à Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, le chef de la diplomatie affirme que le président Tinubu a approuvé la mise sous protection diplomatique du candidat pour préserver sa sécurité et défendre la volonté populaire exprimée dans les urnes.

Le Nigeria demande également le déploiement immédiat de la Mission d’appui à la stabilisation de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ESSMGB). L’objectif est d’assurer une protection renforcée à Fernando Dia Da Costa durant tout son séjour à l’ambassade. Abuja insiste sur l’urgence d’une intervention rapide, dans un contexte où la Guinée-Bissau est plongée dans une crise post-électorale marquée par l’intervention de l’armée, des arrestations ciblées et des tensions persistantes.

En offrant refuge au vainqueur proclamé du scrutin, le Nigeria s’impose comme un acteur clé de la gestion de cette crise institutionnelle. Cette démarche accroît la pression sur la CEDEAO, déjà critiquée pour ses réponses jugées lentes ou insuffisantes lors de précédents bouleversements politiques dans la région.

Alors que la situation reste hautement volatile à Bissau, l’appel formel du Nigeria pourrait accélérer une mobilisation régionale destinée à protéger le processus démocratique et ramener la stabilité dans le pays.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – 81 ans après, une stèle pour honorer les Tirailleurs de Thiaroye

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À l’occasion de la commémoration du 81ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, ce lundi, l’érection d’une stèle commémorative entre le camp et le cimetière de Thiaroye. Cette initiative vise à « réunir nos deux lieux de vérité » et à renforcer le devoir de mémoire autour de l’un des épisodes les plus douloureux de l’histoire militaire africaine.

Le 1er décembre 1944, des Tirailleurs africains revenus des fronts européens furent abattus pour avoir réclamé leurs soldes et leurs droits. Ces soldats, originaires de 17 pays du continent, ont longtemps été victimes du silence officiel et de l’effacement historique. En érigeant cette stèle, le chef de l’État réaffirme sa volonté de rendre justice à ces combattants et de restaurer leur dignité.

Bassirou Diomaye Faye a rappelé son engagement à faire éclater toute la vérité historique et à préserver la mémoire collective. Pour lui, ce monument permettra non seulement de matérialiser le souvenir, mais aussi d’offrir aux jeunes générations un lieu d’apprentissage, de réflexion et de reconnaissance envers ceux qui ont payé le prix du sang.

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