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AFRIQUE DE L’EST

OUGANDA : La justice ordonne la levée de l’assignation à résidence de Bobi Wine

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La justice ougandaise a mis fin lundi, 25 janvier 2021, à l’assignation à résidence de Bobi Wine. Le candidat malheureux à la Présidentielle du 14 janvier était en résidence surveillée depuis le lendemain de l’élection. Son domicile, situé à la périphérie de Kampala, la capitale, était encerclé par les soldats qui en surveillent l’accès.

La justice a ordonné lundi aux forces armées ougandaises de mettre fin à l’assignation à résidence de Bobi Wine. « La restriction (de déplacement) continue et indéfinie du pétitionnaire dans sa maison est illégale et son droit à la liberté a été entravé », a déclaré lundi le juge Michael Elubu, de la division civile de la Haute Cour de justice ougandaise, un tribunal de Kampala. « Ces restrictions étant considérées comme illégales, nous ordonnons qu’elles soient levées », a-t-il tranché.

L’opposant ougandais avait appelé, dimanche, la communauté internationale à réclamer la levée de son « assignation à résidence ». Son domicile était surveillé par les soldats et la police qui en refusaient l’accès et interdisaient à quiconque d’en sortir. Le couple Bobi Wine, à court de nourriture avec un bébé à l’intérieur, n’avait pas le droit de sortir de sa maison, mais aussi de recevoir ses avocats. Même l’ambassadrice des Etats-Unis en Ouganda avait été empêchée d’accéder à son domicile et accusée d’ingérence par des partisans du Président Yoweri Museveni.

Le gouvernement ougandais avait justifié cette assignation à résidence par la nécessité d’assurer « la protection » de Bobi Wine et d’éviter les manifestations de l’opposition. Ce alors que le candidat malheureux avait qualifié l’élection de « mascarade » et rejeté ses résultats.

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AFRIQUE

SOUDAN – Une attaque de drone vise l’aéroport de Khartoum à la veille de sa réouverture

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À seulement vingt-quatre heures de sa réouverture officielle, l’aéroport international de Khartoum a été visé tôt ce mardi 21 octobre 2025 par une attaque de drone, ont annoncé les autorités soudanaises.

Selon des informations rapportées par l’Agence France-Presse, plusieurs drones ont été observés dans le ciel au-dessus du centre et du sud de la capitale peu avant l’assaut, survenu entre 4h00 et 6h00, heure locale.

Cette attaque intervient alors que le gouvernement s’apprêtait à rouvrir cet aéroport stratégique, fermé depuis avril 2023 à la suite du déclenchement des violents affrontements entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR).

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AFRIQUE

KENYA – Raïla Odinga est décédé en Inde à l’âge de 80 ans

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Le chef historique de l’opposition kényane, Raïla Odinga, est décédé ce mercredi matin dans le sud de l’Inde, à l’âge de 80 ans.
Selon les premières informations communiquées par la police indienne, le leader politique a perdu connaissance alors qu’il effectuait une promenade dans le district d’Ernakulam, en compagnie de sa sœur, de sa fille et de son médecin.

« La mort est confirmée », a déclaré le responsable de la police locale, Krishnan M.
« Il s’est effondré durant sa marche et a été immédiatement transporté à l’hôpital, où son décès a été constaté à son arrivée. »

Raïla Odinga laisse derrière lui l’image d’un homme profondément engagé pour la démocratie et la justice sociale au Kenya, après plusieurs décennies de lutte politique marquées par ses multiples candidatures à la présidence et son influence durable sur la vie publique du pays.

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AFRIQUE

SOUDAN – El-Fasher sous siège, la faim et la guerre accablent le Darfour

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Au Darfour, dans l’ouest du Soudan, la situation humanitaire continue de se détériorer alors que le siège de la ville d’El-Fasher se poursuit depuis près d’un an et demi.
Dans une déclaration rendue publique le 6 octobre, plusieurs organisations ont dénoncé « l’intensification de la violence » dans la région, notamment l’offensive contre les camps de déplacés de Zam Zam et Abou Shouk, qui a entraîné la fuite de plus de 400 000 personnes.

La faim et les pénuries de médicaments menacent désormais des milliers d’habitants pris au piège des combats. Les bombardements et attaques terrestres empêchent toute aide humanitaire d’atteindre la population.

Parallèlement, la recrudescence des combats au Kordofan, dans le centre du pays, alimente également les inquiétudes.
Le Conseil des droits de l’homme dénonce des attaques menées par les Forces de soutien rapide (FSR) contre plusieurs villages du nord du Kordofan, ainsi que des frappes aériennes de l’armée soudanaise sur l’hôpital Al-Mujlad, à l’ouest.

Dans un communiqué, Hassan Shire, directeur exécutif de l’ONG est-africaine DefendDefenders, a souligné que « la documentation des crimes commis par toutes les parties est essentielle pour que la responsabilité demeure au cœur de toute solution durable au conflit soudanais ».

Des crimes de guerre déjà établis

Un rapport de la Mission d’enquête des Nations unies, publié en septembre 2025, avait déjà pointé des crimes de guerre commis par les deux camps, ainsi que des crimes contre l’humanité imputés aux FSR.

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Malgré ces conclusions accablantes, le Soudan a voté, lundi 6 octobre, contre la prolongation du mandat de cette mission d’enquête lors de la session du Conseil des droits de l’homme à Genève — une décision qui suscite l’indignation des organisations de défense des droits humains.

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