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AFRIQUE DE L’OUEST

SENEGAL : Aïssata Tall Sall « Ose l’Avenir ».

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Maître Aïssata Tall Sall a officiellement lancé son mouvement “Oser l’Avenir” le samedi 20 mai 2017 au Grand Théâtre à Dakar, la capitale sénégalaise. « Il ne faut jamais sacrifier l’avenir aux difficultés du moment « , telle est la philosophie et le sens de son mouvement, un mouvement qui se démarque de Benno et de Manko.

Une foule en masse est venue soutenir la Lionne de Podor dans les salle du Grand Théâtre. La rein du Barreau a livré à son public un discours aux allures encyclopédiques brassant tous les aspects économiques ou politiques en présentant son mouvement et ses ambitions politiques.

L’afrique était au coeur de son discour. Cette Afrique si riche qui selon elle : “couvre le 6o% des terres arables du monde. Qui plus est, étant le berceau de l’humanité, l’Afrique continue de nourrir le monde et pourtant elle a faim, très faim d’ailleurs.”

A l’Horizon 2050, le continent africain se comptera à coup de milliards avec une population riche de sa jeunesse, Aïssata Tall Sall affirme en ce sens : « l’Afrique va compter au moins 2 milliards d’individus dont les 60% aurons moins de 25 ans.” Pour l’ancienne ministre de la communication au temps du président Abdou Diouf, “Le paradoxe qui caractérise l’Afrique nous met face à un défi immense, mais en même temps constitue un formidable opportunité”, c’est pourquoi toujours selon  elle : “il faut aller les bases d’un développement endogène globale pour ces millions d’hommes et de femmes qui attendent et espèrent un meilleur lendemain.”.

« Le sénégal a toujours marqué l’histoire en refusant de se soumettre au destin que d’autres avaient voulu lui tracer par l’engagement et le courage héroïque de ses enfants« .

La présidente du mouvement “Oser l’Avenir” a par la suite, parlé du pays : « Le sénégal a toujours marqué l’histoire en refusant de se soumettre au destin que d’autres avaient voulu lui tracer par l’engagement et le courage héroïque de ses enfants ». Cet évènement a également été pour la Mairesse une occasion de revenir sur la bravours des femmes sénégalaises : « Elles sont sur tous les fronts, se lèvent tôt pour que les autres puissent partir plus tard.”.

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Le thème de l’immigration était également au centre de son discours : “Nous voyons et observons le courage de nos enfants qui affrontent les difficultés de la mer et parfois la mort. Et pendant ce temps, notre pays, notre peuple, notre histoire et notre monde sont de plus en plus difficiles, et de moins en moins sûres avec des inégalités criardes.”.

Sur le plan politique, Aïssata Tall Sall a indiqué que le Sénégal vit une situation confuse, qui relève de plusieurs constats que sont : « Un appauvrissement de l’idéologie politique, des institutions éloignées des préoccupations essentielles du peuple et une citoyenneté en perte de vitesse. « .

Pour la Grande Royal il faudrait plus que jamais : « La restauration du rôle de l’Assemblée National et une souveraineté législative” avant de rajouter : “ Pour espérer un lendemain meilleur, nous voulons pour notre pays un parlementaire digne de la maturité politique de notre pays. Et pour y parvenir : il faut Oser croire, Oser entreprendre, et Oser l’avenir.”.

A travers ce mouvement politique “Oser l”Avenir”,  Aïssata Tall Sall compte peser de son poids dans le camp des partis d’opposition. Certains soutiens la voient déjà comme une future candidate aux prochaines élections présidentielles. Affaire à suivre.

 

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Le RHDP favori, le PDCI en quête de remobilisation pour les élections législatives

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À l’approche des élections législatives en Côte d’Ivoire, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’impose comme le parti le plus présent sur le terrain électoral. Il aligne le plus grand nombre de candidats, dont une large majorité de ministres en fonction et de figures majeures du parti. Du chef du gouvernement aux ministres des Eaux et Forêts ou de la Santé, les principaux cadres sont engagés dans leurs fiefs respectifs. Pour plusieurs observateurs, ces élections constituent un test politique majeur, dans un contexte où le président de la République souhaite impulser une transition générationnelle au sein de l’appareil d’État et du parti.

Favori du scrutin, le RHDP doit néanmoins composer avec une difficulté récurrente : la multiplication de candidatures indépendantes issues de ses propres rangs. Dans des régions stratégiques comme le Tonkpi à l’ouest ou la Bagoué au nord, ces dissidences fragilisent l’unité du parti. Le ministre Bruno Koné, lui-même candidat dans le nord du pays, a d’ailleurs appelé à la discipline et à la loyauté, afin d’éviter une dispersion des voix préjudiciable.

Face au RHDP, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) présente 163 candidats. Désormais dirigé par Tidjane Thiam, le parti doit aussi gérer des tensions internes. Des figures historiques, comme Maurice Kakou Guikahué à Gagnoa ou Olivier Akoto à Daoukro, se présentent en indépendants après avoir été écartées des investitures officielles. Après son absence remarquée à la présidentielle, le PDCI devra surtout mobiliser un électorat tenté par l’abstention.

Grand absent de ces législatives, le PPA-CI de l’ancien président Laurent Gbagbo a opté pour le boycott, dénonçant un climat politique qu’il juge délétère. D’autres acteurs majeurs de la présidentielle d’octobre ne sont pas non plus candidats, à l’image de Jean-Louis Billon ou de Simone Ehivet Gbagbo, même si son parti aligne une quinzaine de prétendants. Quant au FPI de Pascal Affi N’Guessan, il présente 21 candidats, sans son leader en tête de liste.

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AFRIQUE

BÉNIN – Patrice Talon s’exprime sur la traque des mutins et la réforme constitutionnelle

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Le président béninois Patrice Talon s’est exprimé sur deux dossiers majeurs de l’actualité nationale : la poursuite des auteurs des événements du 7 décembre dernier et la récente révision de la Constitution, promulguée le 17 décembre 2025.

Concernant la tentative de mutinerie, le chef de l’État a assuré que la traque du principal responsable et de ses complices se poursuit activement. Un mandat d’arrêt international a été émis, et les autorités béninoises ont sollicité la coopération des pays voisins afin de faciliter leur localisation et leur extradition. Sans citer de pays précis, Patrice Talon a indiqué que les auteurs de ces actes ont été manipulés par des responsables politiques qu’il qualifie de « nostalgiques et jaloux », avec l’appui de soutiens extérieurs.

Le président n’a pas mâché ses mots à l’égard des mutins, les qualifiant de « crapules », de « voyous » et de « marginaux ». Il s’est félicité de l’absence totale de ralliement, tant au sein de l’armée et de la Garde nationale que de la population. Évoquant le cas de Pascal Tigri, Patrice Talon a révélé que ce dernier avait été contacté par son supérieur hiérarchique et invité à se rendre, avant de prendre la fuite en tenue civile. Il a salué le professionnalisme et la loyauté des forces de défense et de sécurité, qu’il a jugées « extraordinaires ».

Le second volet de son intervention a porté sur la révision constitutionnelle, vivement critiquée par l’opposition. Patrice Talon a rejeté toute accusation d’allongement déguisé du mandat présidentiel et a clarifié la notion de trêve politique. Selon lui, celle-ci ne vise qu’à empêcher une campagne électorale permanente, rappelant que la Constitution encadre déjà strictement les périodes de campagne. Il a précisé que la critique de l’action publique demeure pleinement garantie.

Enfin, s’agissant de la création du Sénat, le président a défendu cette institution comme un organe d’arbitrage destiné à prévenir les blocages institutionnels et à assurer la stabilité politique, estimant que son expérience du pouvoir en démontre la nécessité.

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AFRIQUE

MALI – L’imam Dicko et la CFR lancent la « troisième voie » contre la junte

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Au Mali, le paysage politique en exil s’organise avec l’essor de la Coalition des forces pour la République (CFR). Lancée début décembre 2025, cette organisation placée sous l’égide de l’imam Mahmoud Dicko enregistre ses premiers ralliements de poids. Son objectif est sans équivoque : mettre un terme à une transition militaire qui dure depuis plus de cinq ans et restaurer l’ordre constitutionnel ainsi que les libertés fondamentales.

Housseini Amion Guindo, dit « Poulo », ancien ministre et figure de proue de l’opposition, est le premier grand leader politique à officialiser son adhésion. Pour lui, la CFR représente une « troisième voie » indispensable face au dualisme destructeur entre la « dictature implacable » de la junte et la menace jihadiste. Selon Guindo, ces deux extrêmes se nourrissent mutuellement, piégeant le peuple malien dans une impasse sécuritaire et démocratique.

D’autres personnalités, comme Abdoulaye Coulibaly (ICAP) et Oumar Abdou Touré (Kaoural Renouveau), ont également rejoint le mouvement. Ils voient en l’imam Dicko, figure morale historique déjà au centre de la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta en 2020, le seul « repère incontournable » capable de fédérer les Maliens autour d’un projet de résistance pacifique. La CFR appelle désormais à la désobéissance civile pour contraindre le pouvoir militaire à rendre les rênes du pays.

Cependant, une interrogation subsiste : le silence de son mentor. Exilé en Algérie, l’imam Mahmoud Dicko ne s’est pas encore exprimé publiquement sur cette coalition dont il est le référent républicain. Si de nombreux acteurs du mouvement prodémocratie soutiennent la dynamique, ils attendent une déclaration officielle du guide avant de s’engager totalement. Ce nouveau pôle d’espérance parviendra-t-il à ébranler le régime de Bamako depuis l’extérieur ? L’avenir de la résistance malienne semble désormais suspendu aux mots de l’imam.

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