POLITIQUE
RD CONGO : ONE PLANET SUMMIT : Le Président congolais Félix Tshisekedi engagé pour la protection et la préservation des forêts tropicales
La 4ème édition du One Pl »anet Summit » s’est tenue lundi 11 janvier 2021 à Paris, en France. Quatre thèmes majeurs ont été développés lors de cette conférence internationale. Il s’agit de la protection des écosystèmes terrestres et marins ; de la promotion de l’agro-écologie ; de la mobilisation des financements et du lien entre déforestation, préservation des espèces et santé humaine. Invité par le Président français Emmanuel Macron, le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a rappelé les engagements importants pris par son pays en faveur de la préservation des forêts tropicales.
La capitale française a abrité lundi 11 janvier 2021, la 2ème édition du One Planet Summit placé sous le thème de la biodiversité. Le sommet de cette année vise l’adoption d’une nouvelle feuille de route mondiale pour la protection des écosystèmes. Dans son discours, le président de la République du Congo, Félix Tshisekedi, a déclaré que son pays s’est investi pour renforcer le cadre juridique de protection des forêts et de lutte contre la déforestation. « Nous avons promulgué un code forestier qui pose les principes fondamentaux en matière de gestion et de protection des forêts. Ce texte donne une garantie aux communautés locales et aux petits exploitants des droits d’accès aux forêts et aux arbres dans l’objectif non seulement d’éliminer la pauvreté mais aussi de leur imposer une approche à long terme de la gestion forestière pour impulser davantage la transition écologique et lutter contre la déforestation », a-t-il déclaré.
La RDC, qui a une couverture forestière estimée à 155 millions d’hectares représentant près de 10% des forêts tropicales mondiale et 47% de celle d’Afrique et qui a une biodiversité caractérisée par un complexe végétal imposant et un faciès varié et rare, a adopté, selon le Président congolais, des politiques visant à préserver les forêts contre le déboisement et à encourager à inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité. Félix Tshisekedi a réitéré l’engagement de l’adhésion de la RDC à l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales lancée à New York en septembre 2019.
Avec ce sommet, tenu en grande partie par visioconférence à cause de la pandémie du coronavirus, la France a souhaité relancer la diplomatie verte, après une année blanche en termes de sommets internationaux. Il a été précédé par une rencontre consacrée à la « grande muraille verte » qui lutte contre la désertification dans onze pays au sud du Sahara.
La murailles verte, c’est 8000 kilomètres de verdure allant de Dakar à Djibouti, consiste notamment à planter des arbres et ainsi contribuer à la transformation économique et écologique d’une bande allant de l’océan Atlantique à la mer Rouge. Plus de 14 milliards de dollars ont été annoncés lors de ce One planet Summit pour une « grande muraille verte ».
AFRIQUE
MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation
Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».
Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »
À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.
Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.
« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».
Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».
L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.
AFRIQUE
GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition
Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).
Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.
Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance
Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.
« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.
Le FMI salue les progrès du Gabon
Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.
Vers un partenariat durable et équilibré
Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.
« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.
Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité
Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.
Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.
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