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AFRIQUE

AFRIQUE – La Guinée dépasse la Côte d’Ivoire en tant que pays le plus heureux d’Afrique de l’Ouest (WHR)

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En pleine transition politique, la Guinée est devenue le pays d’Afrique de l’Ouest où la population se sent plus heureuse, selon l’édition 2023 de l’indice mondial du bonheur. Classé 5e en Afrique et 91e mondial, il devance la Côte d’Ivoire dont le score a reculé par rapport à l’année dernière.

La Guinée est désormais le pays le plus heureux d’Afrique de l’Ouest. C’est du moins ce que révèle l’édition 2023 du World Happiness Report (WHR) qui classe les pays les plus heureux du monde sur la base de données recueillies en 2022.

Selon le rapport, la Guinée se classe au 5e rang africain et au 91e rang mondial des pays les plus heureux. Avec un score de 5,07 sur 10, elle dépasse la Côte d’Ivoire dont le score a reculé par rapport à l’année dernière, passant de 5,2 à 5,05. Le pays des Eléphants tombe donc à la deuxième place sous-régionale, au sixième rang africain et à la 93e place mondiale (contre un 88e rang mondial en 2022).

Faut-il le rappeler, le WHR mesure le bien-être subjectif en s’appuyant sur trois principaux indicateurs de bien-être : les évaluations de la vie, les émotions positives et les émotions négatives (décrites dans le rapport comme les affects positifs et négatifs). Son classement prend principalement en compte les évaluations faites par les populations de la vie dans leurs pays sur la base du sondage Gallup. Il s’agit d’un type de sondage qui demande aux personnes interrogées d’évaluer leur vie actuelle dans son ensemble en utilisant une échelle de notation, la meilleure vie possible pour eux étant un 10 et la pire possible un 0. Ces évaluations sont influencées par le niveau du PIB par habitant, le soutien social, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté, la générosité, et la corruption.

« Chaque personne interrogée fournit une réponse numérique sur cette échelle, appelée échelle de Cantril. En général, environ 1 000 réponses sont recueillies chaque année pour chaque pays. Des pondérations sont utilisées pour construire des moyennes nationales représentatives de la population pour chaque année dans chaque pays. Nous basons nos classements habituels du bonheur sur une moyenne triennale de ces évaluations de la vie, car la taille plus importante de l’échantillon permet des estimations plus précises », précise le WHR.

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La performance de la Guinée dans le classement intervient dans un contexte de transition politique après le coup d’Etat qui a renversé l’ancien président Alpha Condé en 2021. Bien que les grands chantiers de réformes annoncés par le nouveau président Mamady Doumbouya n’aient pas encore commencé à porter leurs fruits, les réactions de plusieurs internautes sur les réseaux sociaux ont montré que son arrivée à la tête du pouvoir a suscité de nombreux espoirs au sein d’une jeunesse qui avait dans sa large majorité désavoué l’ancien régime.

Sur le plan continental, le classement est dominé par l’île Maurice, l’Algérie et l’Afrique du Sud. Avec le Congo et la Guinée, ils forment le top 5 africain. La Sierra Leone, quant à elle, ressort comme le pays le moins heureux du continent, suivi par le Zimbabwe et la RDC.

Notons que pour l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Burkina Faso, l’Ouganda et la Zambie, l’étude s’est basée sur les sondages effectués en 2020 et 2021, en l’absence de sondages disponibles pour 2022.

Source : Agence Ecofin / Par Moutiou Adjibi Nourou

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AFRIQUE

RD CONGO – Marche de partis de la majorité pour dénoncer l’« agression rwandaise »

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À Kinshasa, une mobilisation politique s’est tenue pour dénoncer la poursuite des violences dans l’est de la République démocratique du Congo et exiger le retrait du mouvement rebelle M23 ainsi que des forces rwandaises accusées de le soutenir. En treillis militaire, béret rouge sur la tête et drapeau national noué autour du cou, Sylvain Mutombo, leader du RDT, a conduit les militants de son parti dans les rues de la capitale, appelant à l’unité nationale face à ce qu’il qualifie d’agression étrangère.

Au cours de la marche, les manifestants ont interpellé les États-Unis, leur demandant de veiller au respect des engagements pris dans le cadre des discussions internationales. Pour Sylvain Mutombo, il s’agit de défendre la souveraineté nationale par des moyens politiques, diplomatiques et légaux afin de mettre fin aux exactions attribuées au M23 dans l’est du pays.

Parmi les participants, Micheline, serrant contre elle une effigie du chef de l’État, a exprimé un message sans ambiguïté : elle appelle le président rwandais Paul Kagame à retirer ses troupes et à laisser le Congo vivre en paix, affirmant que, malgré les épreuves, le pays restera uni.

La marche s’est achevée dans l’enceinte du Parlement par un bref rassemblement. Par la suite, un comité restreint conduit par André Mbata, secrétaire permanent de l’Union sacrée, a entamé une démarche diplomatique. Des mémorandums ont été remis successivement aux ambassades belge et américaine, ainsi qu’à la nonciature, afin de demander à la communauté internationale de traduire ses engagements en actes concrets pour faire cesser l’agression et obtenir le retrait effectif du Rwanda.

Toutefois, la mobilisation est restée limitée, marquée par l’absence de plusieurs partis de la majorité présidentielle. Dans l’opposition, la coalition Lamuka a qualifié l’initiative de « mobilisation au rabais », estimant que l’enjeu sécuritaire exigeait une réponse politique plus large et plus inclusive.

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CÔTE D’IVOIRE – Le RHDP favori, le PDCI en quête de remobilisation pour les élections législatives

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À l’approche des élections législatives en Côte d’Ivoire, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’impose comme le parti le plus présent sur le terrain électoral. Il aligne le plus grand nombre de candidats, dont une large majorité de ministres en fonction et de figures majeures du parti. Du chef du gouvernement aux ministres des Eaux et Forêts ou de la Santé, les principaux cadres sont engagés dans leurs fiefs respectifs. Pour plusieurs observateurs, ces élections constituent un test politique majeur, dans un contexte où le président de la République souhaite impulser une transition générationnelle au sein de l’appareil d’État et du parti.

Favori du scrutin, le RHDP doit néanmoins composer avec une difficulté récurrente : la multiplication de candidatures indépendantes issues de ses propres rangs. Dans des régions stratégiques comme le Tonkpi à l’ouest ou la Bagoué au nord, ces dissidences fragilisent l’unité du parti. Le ministre Bruno Koné, lui-même candidat dans le nord du pays, a d’ailleurs appelé à la discipline et à la loyauté, afin d’éviter une dispersion des voix préjudiciable.

Face au RHDP, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) présente 163 candidats. Désormais dirigé par Tidjane Thiam, le parti doit aussi gérer des tensions internes. Des figures historiques, comme Maurice Kakou Guikahué à Gagnoa ou Olivier Akoto à Daoukro, se présentent en indépendants après avoir été écartées des investitures officielles. Après son absence remarquée à la présidentielle, le PDCI devra surtout mobiliser un électorat tenté par l’abstention.

Grand absent de ces législatives, le PPA-CI de l’ancien président Laurent Gbagbo a opté pour le boycott, dénonçant un climat politique qu’il juge délétère. D’autres acteurs majeurs de la présidentielle d’octobre ne sont pas non plus candidats, à l’image de Jean-Louis Billon ou de Simone Ehivet Gbagbo, même si son parti aligne une quinzaine de prétendants. Quant au FPI de Pascal Affi N’Guessan, il présente 21 candidats, sans son leader en tête de liste.

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BÉNIN – Patrice Talon s’exprime sur la traque des mutins et la réforme constitutionnelle

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Le président béninois Patrice Talon s’est exprimé sur deux dossiers majeurs de l’actualité nationale : la poursuite des auteurs des événements du 7 décembre dernier et la récente révision de la Constitution, promulguée le 17 décembre 2025.

Concernant la tentative de mutinerie, le chef de l’État a assuré que la traque du principal responsable et de ses complices se poursuit activement. Un mandat d’arrêt international a été émis, et les autorités béninoises ont sollicité la coopération des pays voisins afin de faciliter leur localisation et leur extradition. Sans citer de pays précis, Patrice Talon a indiqué que les auteurs de ces actes ont été manipulés par des responsables politiques qu’il qualifie de « nostalgiques et jaloux », avec l’appui de soutiens extérieurs.

Le président n’a pas mâché ses mots à l’égard des mutins, les qualifiant de « crapules », de « voyous » et de « marginaux ». Il s’est félicité de l’absence totale de ralliement, tant au sein de l’armée et de la Garde nationale que de la population. Évoquant le cas de Pascal Tigri, Patrice Talon a révélé que ce dernier avait été contacté par son supérieur hiérarchique et invité à se rendre, avant de prendre la fuite en tenue civile. Il a salué le professionnalisme et la loyauté des forces de défense et de sécurité, qu’il a jugées « extraordinaires ».

Le second volet de son intervention a porté sur la révision constitutionnelle, vivement critiquée par l’opposition. Patrice Talon a rejeté toute accusation d’allongement déguisé du mandat présidentiel et a clarifié la notion de trêve politique. Selon lui, celle-ci ne vise qu’à empêcher une campagne électorale permanente, rappelant que la Constitution encadre déjà strictement les périodes de campagne. Il a précisé que la critique de l’action publique demeure pleinement garantie.

Enfin, s’agissant de la création du Sénat, le président a défendu cette institution comme un organe d’arbitrage destiné à prévenir les blocages institutionnels et à assurer la stabilité politique, estimant que son expérience du pouvoir en démontre la nécessité.

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