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AGRICULTURE

CAMEROUN : Le pays institue une «prime de qualité» pour les producteurs de cacao.

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Le ministre camerounais en charge du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a annoncé par lettre circulaire l’institution, à compter de la campagne 2017/2018 lancée vendredi dernier dans la localité de Ntui (Centre), d’une «prime de qualité» qui versée en fin de campagne en faveur des producteurs ayant commercialisé un cacao reconnu comme tel.

Ladite gratification, allouée par le truchement de la quote-part de la redevance revenant au Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC), viendra s’ajouter à celles habituellement octroyées par les acheteurs/exportateurs, avec pour ambition proclamée le relèvement du standard de ce produit de rente.

Le gouvernement, selon M. Mbarga Atangana, a «décidé de sonner la mobilisation générale, autant sur le front interne qu’au plan international» en procédant à la réduction de 50% du montant de la redevance à l’exportation, qui passe ainsi de 150 à 75 FCFA le kilogramme et de soutenir, d’une manière spéciale, le pouvoir d’achat des producteurs.

Ainsi aussi, a-t-il été annoncé la généralisation du système des ventes groupées du cacao par les producteurs et le recours systématique, à l’occasion de la négociation des prix, aux prix de référence publiés par le Système d’information des filières.

Dans le même ordre d’idées, le gouvernement a récemment doté les producteurs des bassins des régions du Sud-Ouest et du Littoral de fours de séchage modernes, question de combattre le phénomène d’odeur de fumée affectant négativement le label Cameroun sur le marché international, et d’équiper d’autres bassins en magasins de stockage et de groupage.

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S’agissant de la transparence et de la lutte contre la fraude à l’exportation, des mesures sont actuellement implémentées dans le pays, avec la mise en place de la plateforme «E’force» et le renforcement, ajouté au durcissement des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait temporaire de la déclaration d’existence et de la carte professionnelle.

En termes d’axes principaux d’action de la filière cacao, les pouvoirs publics camerounais ont indiqué avoir institué la juste rémunération des producteurs, la poursuite de la croisade contre les exportations frauduleuses, l’intensification de la lutte contre le phénomène du «coxage».

Il s’agit également de la densification de la promotion de la consommation des produits locaux dérivés du cacao, de l’extension du programme d’appui à l’organisation de la commercialisation (AOC) », sous l’autorité du CICC, de la poursuite et du renforcement de l’ensemble des programmes et projets conduits par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).

Le Cameroun, rappelle-t-on, ambitionne de produire 600.000 tonnes de cacao à l’horizon 2020, contre quelque 250.000 tonnes aujourd’hui dont environ 32.128 tonnes sont transformées localement.

Source : APAnews

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A LA UNE

CÔTE D’IVOIRE – Le pays célèbre ses farines locales

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Ce 25 octobre 2024, à Abidjan, sous les hautes enseignes de Place Palmeraie, Place Marcory, Auchan Latrille et Hyper U Sococé, les effluves de pain fraîchement sorti du four et les arômes de soumbara s’entremêlent dans la fraîcheur des Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Entre chaudes senteurs et sauves de parfums, le Dr BAH-KONE Ranie-Didice, Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC), prenait son temps. Il n’y a rien de plus sacré que ces retrouvailles avec ces produits puisés de nos terres.

Une baguette de pain, toute une histoire
Pour cette cinquième édition du Festival des Farines Locales, il y avait foule, mais aussi une riche sélection de pains et de viennoiseries confectionnés à partir de farines locales : fonio, manioc, mil, soja, sorgho. Chaque passant a eu droit à sa bouchée, un sourire aux lèvres. Chaque morceau de pain raconte une histoire, du champ, dans les villages reculés, jusqu’à la confection par les mains expertes des boulangers, en passant par l’achat. Chaque arôme émanant de ces pains croustillants prend sa source au cœur des terroirs ivoiriens.

Octobre, Festival des Farines Locales
Ce festival s’inscrit dans le cadre de la cinquième édition du Mois du Consommer Local, initié par l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Chaque année, octobre devient un mois dédié à la mise en avant du patrimoine vivrier, où les habitudes de consommation se teintent d’une conscience renouvelée. En plus de leurs qualités gustatives, ces produits démontrent l’importance d’intégrer davantage de matières premières locales dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens. En réduisant la dépendance aux produits importés, souvent onéreux, cette initiative pourrait contribuer à dynamiser et renforcer l’économie nationale.

Mois du Consommer Local, un atout pour la sous-région
Ce festival n’est pas unique à la Côte d’Ivoire : c’est une initiative de l’UEMOA. Ainsi, toutes les populations des États membres sont invitées à cultiver un art de vivre local, réduisant leur dépendance aux produits importés et bâtissant une économie régionale forte et résiliente. Pour Dr Ranie-Didice Bah-Koné, l’événement est une invitation à réinventer nos recettes, à renouer avec l’essence même de la terre qui nous nourrit : « Ce festival est un hommage aux recettes du pays. »

Pour une économie résiliente
Cette initiative de l’UEMOA vise à l’autonomie alimentaire de l’Afrique, afin de réduire sa dépendance à l’aide extérieure. Ce festival incarne les espoirs d’une sous-région prête à reprendre le contrôle de sa destinée avec ses propres ressources, à retrouver l’autosuffisance et à célébrer la richesse d’un continent aux ressources presque illimitées. Le Mois du Consommer Local et le Festival des Farines Locales ont démontré que la Côte d’Ivoire possède les ressources nécessaires pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il suffit simplement de faire confiance aux talents et au savoir-faire de ses artisans.

FARINE

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AGRICULTURE

ALIMENTATION MONDIALE – Les pays pauvres vont réduire leurs importations alimentaires

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Même si la production mondiale de maïs, de lait ou de viande devrait augmenter en 2023, les importations alimentaires des pays les plus pauvres devraient diminuer à cause du prix encore élevé de certaines denrées, a alerté jeudi 15 juin 2023 la FAO.

Tandis que les pays aux revenus élevés continueront d’importer davantage, le montant de la facture des 47 pays les moins avancés, principalement situés en Afrique, devrait baisser de 1,5% cette année, a prévenu l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) dans son rapport bi-annuel sur les « Perspectives de l’alimentation ».

Ce recul devrait être encore plus marqué et atteindre près de 5% dans les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires, comme la Tunisie, l’Égypte ou le Pakistan.

La baisse des volumes d’importation de produits alimentaires dans ces deux groupes est « une évolution préoccupante », et suggère une diminution de leur capacité d’achat, selon la FAO.

Même si les prix des huiles ou des céréales sont redescendus depuis le pic atteint en mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine, ils restent aujourd’hui à des niveaux élevés. Et ceux des fruits, des légumes ou des produits laitiers continuent de progresser, « ce qui freine la demande » en particulier dans les pays vulnérables.

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« Ces préoccupations sont amplifiées par le fait que la baisse des prix internationaux d’un certain nombre de produits alimentaires de base ne s’est pas traduite, ou du moins pas complètement, par une baisse des prix au niveau du commerce de détail national », souligne la FAO.

A l’échelle mondiale, les dépenses d’importations alimentaires devraient battre un nouveau record en 2023, même si elles devraient « croître à un rythme beaucoup plus lent que l’an dernier ».

Après un bond de 18% en 2021 puis de 11% en 2022, la facture devrait augmenter de 1,5% pour atteindre 1.980 milliards de dollars.

En parallèle, la production de riz, de céréales secondaires (maïs, sorgho), d’oléagineux, de sucre, de lait ou de viande, à l’exception du boeuf et du porc, devrait être plus abondante en 2023/24.

La production de céréales secondaires devrait augmenter de 3% et atteindre 1.513 millions de tonnes, « un nouveau record » porté par une récolte attendue au plus haut au Brésil.

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Celle du blé, à l’inverse, devrait reculer de 3% après le record de la saison précédente (777 millions de tonnes), du fait d’une moindre récolte en Russie et en Australie.

« Malgré ces perspectives généralement positives, les systèmes de production agroalimentaire mondiaux restent vulnérables aux chocs » climatiques, géopolitiques ou économiques, a prévenu la FAO.

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AGRICULTURE

MADAGASCAR – Les importations de riz blanchi ont augmenté de 18 % à 744 846 tonnes en 2022

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Madagascar est le troisième producteur de paddy en Afrique derrière le Nigeria et l’Égypte. Le pays cible l’autosuffisance en riz blanchi, mais les défis sont encore nombreux pour l’appareil productif.

À Madagascar, les importations de riz ont totalisé 744 846 tonnes entre janvier et décembre 2022. C’est ce qu’indique l’Observatoire du riz (ODR) dans son dernier bulletin d’information mensuel. Le volume annoncé affiche une progression de 18 % par rapport au stock de 629 414 tonnes enregistré un an plus tôt.

Selon l’organisme public, cette croissance d’une année sur l’autre des achats de la céréale sur le marché international a été soutenue par la mise en œuvre par le gouvernement d’une politique qui « visait à inciter les opérateurs à poursuivre les importations pour pouvoir limiter le renchérissement du prix du riz local ».

À titre indicatif, le prix moyen de vente au détail du kilogramme de riz blanchi produit localement a connu une hausse de 2 % en un mois pour s’établir à 2 657 ariarys (0,61 $) en décembre 2022 alors que sur la même période, le riz importé s’échangeait à un tarif de 2 523 ariarys (0,58 $).

À l’origine de la hausse des prix intérieurs, l’insuffisance de l’offre locale de paddy résultant de la baisse de production de 6 % à 4 millions de tonnes durant la campagne rizicole de 2021/2022 en raison de la sécheresse sévère qui a entraîné le retard du début de la saison culturale.

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Pour rappel, Madagascar produit environ 80 % de ses besoins de consommation de riz blanchi.

Stéphanas Assocle (Stagiaire)

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