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AFRIQUE DE L’OUEST

SENEGAL / ELECTION PRESIDENTIELLE : L’Appel de Bignona d’Ousmane Sonko.

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« Toutes les valeurs du Sénégal, de quelque ethnie que l’on soit, sont des valeurs de paix, de tolérance, de fraternité et de Téranga. La Casamance ne fait pas exception. » dixit Ousmane Sonko, candidat à la présidence de la république au Sénégal. Le message complet de Sonko dans ce qu’il est convenu de nommer désormais l’appel de Bignona !

« Casamance, une région meurtrie par plus de 30 ans d’un conflit fratricide dont personne ne peut sortir gagnant.
Des centaines, voire des milliers de vies perdues, toutes issues des mêmes villes, des mêmes villages, des mêmes familles.
Des milliers de victimes de mines anti-personnelles;
Des milliers de familles séparées, de villages abandonnées, des rêves brisés.
Aujourd’hui cette page sombre de l’histoire du Sénégal doit être tournée. Tous les sénégalais doivent se retrouver pour reconstruire ce  » COMMUN VOULOIR DE VIE COMMUNE  » dont parlait, avec beaucoup de fierté, le Président Poète Léopold Sédar Senghor.
Le charme de notre pays est l’intégration parfaite de toutes ses régions dans l’entité nationale qu’est le Sénégal. Le fameux « SUNUGAL » dont tout le monde parle ne doit pas être qu’un mot. Nous en ferons une REALITE vibrante.
C’est Cette intégration harmonieuse dans le respect mutuel – je dirai même dans la sublimation – de nos diversités ethnique, linguistique, culturelle, religieuse et philosophique qui constitue notre première matière et le constitue le socle de notre unité nationale.
Toutes les valeurs du Sénégal, de quelque ethnie que l’on soit, sont des valeurs de paix, de tolérance, de fraternité et de Téranga. La Casamance ne fait pas exception.
Il n’est pas rare de trouver dans nos familles des Sall, Seck, Sonko, Bathily, Diouf, Gomis, et j’en passe. Il n’est pas rare de voir, dans une famille, les membres communiquer dans plus de 3 langues différentes, voire plus, et s’entendre parfaitement. Car c’est ça le Sénégal.
Nous pouvons donc trouver en nous-mêmes la force nécessaire pour maitriser et brider tous les démons de la division, de haine et de l’irrespect.
Tout le monde est d’accord pour dire que la Casamance devrait être une région riche et prospère qui doit non seulement nourrir les populations locales, mais aussi le reste du Sénégal et la sous région.
Mais ces ressources ne peuvent pas être valorisées sans l’instauration d’une paix durable et définitive.

  1. Ma Vision
    C’est à cette tache que nous allons nous atteler sans tarder. Car JOTNA.
    Ma Vision pour la Casamance est d’en faire  » une terre de prospérité et de paix, qui offre des opportunités durables à ses populations, au reste du Sénégal et de la sous-région, valorise ses ressources naturelles et préserve ses cultures et traditions dans un savant dosage entre passé, présent et avenir »
    De Kabrousse aux confins du Fouladou et de Selety à Mpack, la Casamance a toujours été ce carrefour des cultures, des religions, des ethnies et des peuples.
    Cette formidable richesse doit être préservée à tout prix.
    Moi Ousmane SONKO, je peux affirmer que je suis un symbole achevé de cette exception sénégalaise. Je suis le carrefour où se rencontre toutes les cultures du Sénégal.
    Ce bien commun, nous devons tous le préserver et continuer à le donner en exemple à tous nos frères de l’Afrique et de la Diaspora.
    « La Paix, c’est l’autre nom du développement »
    C’est pourquoi la paix en Casamance et partout ailleurs au Sénégal et en Afrique occupe une place prépondérante dans notre programme.
    C’est pourquoi je me veux un apôtre de la paix dans cette belle région de la Casamance.
    J’invite tous les enfants du pays à se joindre à moi pour bâtir et consolider les fondements d’une paix véritable et définitive en Casamance et dans le pays.
  2. Mes solutions pour la paix en Casamance
    Dans le cadre des concertations que nous tiendrons sur l’identité nationale, nous mènerons des discussions ouvertes et inclusives sur la Casamance pour bâtir un consensus durable sur la crise casamançaise.
    Il ne doit plus exister un « Dossier Casamance » pour chaque Président. Il doit y avoir un seul « Dossier Casamance » qui fasse l’objet d’un CONSENSUS National TRANSPARTISAN ET TRANSMANDATURE.
    Nous faciliterons les retrouvailles entre tous nos frères du MFDC et poursuivrons les efforts déjà consentis par l’Etat du Sénégal pour ramener une paix durable et définitive grâce à ses discussions sincères, véridiques et fraternelles.
    Comme je l’ai déjà dit à Ziguinchor, nous ferons du développement économique et social de la Casamance le meilleur facteur de paix.
    La valorisation du potentiel économique inestimable de la Casamance permettra l’industrialisation de la région et la création de milliers d’emplois pour les jeunes.
    Les femmes, déjà très actives, braves et créatives, seront soutenues et encadrées grâce à la valorisation de leurs activités ( agriculture, transformation de produits halieutiques, etc;). Pour y arriver nous mettrons en place des infrastructures de base adaptées aux conditions socioéconomiques et culturelles de nos populations (routes, micro-barrages, adduction d’eau, assainissement, électrification, stockage, conditionnement, chaine de froid, etc.)
    Nous accélérerons le processus de déminage de la région pour récupérer et valoriser toutes les terres arables et relancerons le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique.
  3. Hommage à ceux qui œuvrent pour la Paix
    Je voudrais rendre hommage à tous les citoyennes et citoyens sénégalais qui se sont engagés depuis plusieurs années dans la recherches de la paix en Casamance.
    Je voudrais distinguer les hommes religieux, musulmans comme, du clergé, les associations de femmes et de jeunes, les élus nationaux et locaux, les ONG, les médias et acteurs de la société civile, sans oublié les pays voisins et les amis du Sénégal de l’extérieur qui ont apporté des contributions à la recherche de la paix.
    Je voudrais distinguer dans ces hommages nos vaillantes forces de défense et de sécurité. Pendant plus de trente ans, nos braves jambars n’ont pas ménagé leur peine pour protéger et préserver l’intégrité de notre territoire national et protéger nos personnes et leurs bien. Ils ont payé un lourd tribut à cette guerre.
    J’ai le douloureux souvenir de Mandina Mancagne et tant d’autres lieux où vous avez versé de votre sang pour la Patrie. Que les âmes de vos illustres frères d’armes reposent en paix et que leur souvenir reste toujours vivace dans nos cœurs.
    Je voudrais lancer, ici et maintenant, un appel à la paix, à la non violence, à la concorde et à l’unité National. Cet APPEL DE BIGNONA, est un appel à toute la classe politique et, en particulier, aux Candidats actuellement en lice pour briguer le suffrage des Sénégalais.
    Le sang de nos frère et sœur a déjà coulé dans la campagne. Beaucoup trop de sang. Cela me peine énormément.
    Je souhaite à tous la paix dans les coeurs, la paix dans les esprits, la partout et la paix pour toujours; DIAMM FEEP; DIAMM REK! »
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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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