SOCIÉTÉ
SENEGAL : Ladies Club Sénégal, une année déjà.
Samedi 8 juillet 2017 à Dakar les Ladies ont soufflé leur première bougie. Tout était parti d’une idée de deux journalistes Oumy Ndour et Coudou Mohamad Cissé. L’objectif était de créer un groupe secret sur facebook pour réunir toutes les femmes sénégalaises du continent et de la diaspora. En une année plus de 30 000 sénégalaises ont rejoint le réseau.
Des médecins, des avocates, des journalistes, des staticiennes, des attachées de presse, des entrepreneurs, des étudiantes, des artistes, des directrices générales, des professeurs, des commerçantes, des mères au foyer, des mariées, des divorcées, des célibataires, bref, toutes les catégories de femmes sont représentées dans ce groupe.
Des profils atypiques, parfois rares qui montrent le dynamisme singulier de chaque Lady, son dévouement et son envie de réussir et de participer de manière efficace à la marche de la société sénégalaise dans son ensemble, interpelle.

©Fatou Warkha Sambe
Dans la diaspora, les Ladies viennent de la Chine, de la France, d’Espagne ou d’Italie… mais aussi des pays lointains moins probables comme la Birmanie ou l’Inde… Elles vivent également dans la sous-région : au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire ou au Nigéria. Il sera ici difficile de citer tous les pays en dehors du Sénégal où les Ladies se battent tous les jours pour subvenir aux besoins de leur famille au sens large à l’image de celles restées au pays natal, qui comme des mamans-lionnes, sont des “maîtres-de-cérémonie” de leur foyer et des soutiens de famille également.

©Fatou Warkha Sambe
Le réseautage, l’entreprenariat, l’entraide, la solidarité, le soutien psychologique, moral ou financier sont les lois de ce groupe de femmes conscientes des enjeux et du rôle de la femme dans les sociétés nouvelles mais aussi dans ce monde 2.0 où les femmes ne doivent pas être en reste. Elles doivent être plus que jamais au diapason de ce qui domine le monde d’aujourd’hui avec l’installation définitive du numérique dans la vie de la population mondiale face à cette globalisation généralisée.
Même si parfois “La sorcière-en-chef” est obligée d’intervenir pour discipliner les troupes et resserrer les rangs dans la bonne humeur et dans une diplomatie maîtrisée, les Ladies ont montré et démontré ce que signifie les valeurs de la Téranga et de la solidarité entre femme à travers ce groupe. Elles ont compris plus que jamais que l’inaction n’aboutit à rien et que c’est dans l’action que les projets les plus fous se réalisent, ensemble main dans la main.
Cette générosité s’est une fois encore manifestée à travers cette date anniversaire : une formation gratuite sur comment rédiger un “business plan” a été offerte aux membres qui étaient venues nombreuses à ce rendez-vous. L’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) était partenaire de cette formation pédagogique. Awa Ndaw Latifa est intervenue pour partager son expérience en tant qu’entrepreneur. La projection du film “C’est la vie” a suivi. Il y a eu ensuite une conférence sur le thème : «La problématique de l’accueil dans les structures sanitaires au Sénégal».
Ainsi, en une année, beaucoup de choses se sont passées dans ce groupe privé. Il est utile de se rappeler le 1er février 2017, date du lancement d’un “Fund Raising” à travers une campagne de billet vert de l’ensemble des Ladies pour accompagner les malades du cancer. Cette levée de fond était intervenue quand le seul appareil de radiothérapie qui existait dans le pays était tombé en panne. Une action de générosité partagée par toutes les membres.
Ce samedi a été un moment de convivialité et de partage des connaissances mais aussi des expériences.
Revivez en images le premier anniversaire des Ladies Club

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ARMÉE
SOUDAN – Site pétrolier d’Heglig : l’armée se replie, les FSR consolident leur domination
Des soldats soudanais, ayant abandonné leurs positions sur le plus grand site pétrolier du pays, Heglig, après sa prise par des paramilitaires, ont déposé leurs armes et se sont réfugiés au Soudan du Sud, ont annoncé mardi les autorités militaires sud-soudanaises.
Le site, situé dans le sud de la région du Kordofan, à la frontière du Soudan du Sud, est devenu un point névralgique des affrontements, après que les Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le contrôle de la région du Darfour, dans l’ouest du Soudan, dès octobre. Ce basculement a exacerbé la violence et fait de la région un véritable épicentre des combats.
Dans un communiqué publié lundi, les FSR ont revendiqué la prise de ce site stratégique, soulignant que l’armée soudanaise s’était repliée de la zone. « Il s’agit d’un tournant historique pour la libération du pays, en raison de l’importance économique de cette région », ont déclaré les paramilitaires.
Le lieutenant-général Johnson Olony, chef adjoint des Forces de défense et de sécurité du Soudan du Sud (SSPDF), a confirmé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que les soldats soudanais avaient remis leur équipement militaire et se trouvaient désormais sous protection des forces sud-soudanaises.
SOCIÉTÉ
MAROC – Fès frappée par un drame : deux immeubles s’effondrent et 22 vies fauchées
Vingt-deux personnes ont perdu la vie dans la nuit de mardi à mercredi à la suite de l’effondrement de deux immeubles mitoyens à Fès, dans le nord du Maroc. L’un des bâtiments accueillait une cérémonie d’aqiqa organisée pour célébrer une naissance. Cet accident est considéré comme l’un des plus graves de ces dernières années dans le pays.
Les autorités n’ont, pour l’heure, apporté aucune explication officielle sur les causes du sinistre. Le Parquet de Fès a ouvert une enquête. Dans le quartier, plusieurs habitants évoquent toutefois une « construction anarchique » des étages supérieurs : des quatrièmes et cinquièmes niveaux auraient été édifiés alors que la réglementation locale limite les constructions à deux étages. Les autorités ont indiqué que les deux immeubles comportaient chacun quatre niveaux et avaient été construits en 2006.
L’effondrement s’est produit peu après 23 heures. Vingt-deux personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, sont décédées. Seize autres ont été blessées. Selon le Parquet, l’un des immeubles était inoccupé au moment des faits, tandis que le second abritait la fête familiale.
Les secours ont terminé les recherches en milieu d’après-midi, a précisé Abdelaziz Makhmakh, commandant régional de la Protection civile. Des habitants, encore sous le choc, décrivent une scène marquée par un bruit violent, des cris, puis un nuage de poussière révélant l’effondrement total des structures. Plusieurs riverains affirment que de nombreuses constructions dans cette zone ont été érigées en violation des normes, et craignent que d’autres drames surviennent.
Les blessés ont été transférés au Centre hospitalier universitaire de Fès. Les images de la nuit montrent une foule massée autour des débris tandis que les équipes de secours évacuaient les victimes.
SANTÉ
RD CONGO – Une épidémie de choléra sans précédent frappe 17 provinces
La République démocratique du Congo fait face à la plus sévère épidémie de choléra enregistrée depuis un quart de siècle. Selon l’UNICEF, plus de 64 000 cas et près de 1 900 décès ont été recensés depuis le début de l’année 2025, un niveau inédit qui met sous tension un système de santé déjà fragilisé. Les enfants figurent parmi les principales victimes : ils représentent près d’un quart des infections, avec 14 818 cas et 340 décès confirmés, a indiqué John Agbor, représentant de l’UNICEF en RDC.
Dix-sept des vingt-six provinces, y compris la capitale Kinshasa, sont aujourd’hui touchées. L’organisation souligne que le choléra, pourtant évitable, continue de se propager en raison d’un accès limité à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène. Dans certains espaces communautaires, les conséquences sont dramatiques : dans un foyer collectif de Kinshasa, 16 enfants sur 62 ont perdu la vie après l’apparition de la maladie.
Les données de l’Enquête démographique et sanitaire 2024-2025 confirment l’ampleur du défi sanitaire : seuls 43 % des Congolais ont accès à des services d’eau de base et à peine 15 % disposent de structures sanitaires adéquates. La crise est également exacerbée par des facteurs structurels tels que les conflits persistants dans l’est du pays, les déplacements massifs, les inondations saisonnières et une urbanisation rapide et non maîtrisée, qui affaiblissent davantage les réseaux d’eau et d’assainissement.
Face à l’urgence, le gouvernement a lancé un Plan multisectoriel d’élimination du choléra 2023-2027, doté d’un budget théorique de 192 millions de dollars, mais largement sous-financé. Parallèlement, l’initiative « Le fleuve Congo sans choléra » vise à intensifier les contrôles sanitaires le long du fleuve, principal axe de circulation du pays. Pour maintenir une réponse opérationnelle en 2026, l’UNICEF estime avoir besoin d’environ six millions de dollars supplémentaires.
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