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ALGÉRIE

ALGÉRIE : Karim Tabbou condamné à un an de prison avec sursis

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Karim Tabou, figure marquante du mouvement de contestation en Algérie, a été condamné pour « atteinte à la sûreté nationale », ce lundi 07 décembre 2020, à un an de prison avec sursis et à payer une amende de 100 000 dinars (environs 650 euros).

Le verdict est tombé pour Karim Tabbou, leader du parti d’opposition l’Union démocratique et sociale (UDS). Il a été condamné, par le tribunal de Koléa, près d’Alger, à une peine d’un an de prison avec sursis pour « atteinte à la sûreté nationale ». Il doit payer en sus une amende de 100 000 dinars soit environ 650 euros. Il lui est surtout reproché ses critiques, lors d’un rassemblement en 2019, contre le Président français Emmanuel Macron qu’il accuse d’“hypocrisie politique” pour son soutien à un pouvoir arrogant qui emprisonne des journalistes, bafoue les libertés publiques et soumet la justice à son diktat. 

« Il est vraiment malheureux de condamner une personne à deux reprises sous le même chef d’accusation. C’est une violation de la loi. Notre combat continue pour un Etat de droit », a réagi son avocate Me Nassima Rezazgui.

Karim Tabbou est une figure de proue du « Hirak », mouvement contestataire le plus populaire d’Algérie. Né en février 2019 d’un ras-le-bol généralisé des Algériens, le Hirak réclame un profond changement du « système » politique en place depuis l’indépendance du pays en 1962. En raison de la crise pandémie du coronavirus, les rassemblements hebdomadaires du mouvement avaient été suspendus, en mars 2020.

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AFRIQUE

ALGÉRIE – Alger rejette la proposition française sur l’accès aux zones aéroportuaires

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Les relations franco-algériennes connaissent une dégradation marquée, notamment depuis la reconnaissance par Paris du plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. La situation s’est encore tendue avec l’arrestation en Algérie de deux Français, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, alimentant un climat de suspicion réciproque et entravant tout dialogue constructif.

Ces événements ont jeté une ombre sur les échanges diplomatiques, déjà fragilisés par des divergences politiques profondes. Bruno Retailleau, ministre français de l’Intérieur, incarne d’ailleurs cette ligne dure à l’égard d’Alger.

Ce dernier défend une politique restrictive visant les déplacements des officiels algériens en France et remet en question les accords de 1968, qui accordent aux Algériens des avantages uniques en matière de circulation et de séjour.

Ces conventions, héritées de l’après-indépendance, sont désormais au cœur d’un bras de fer diplomatique, notamment sur la question des valises diplomatiques et des privilèges accordés aux représentants algériens.

Les accords de 1968 : un enjeu central dans la discorde

Ces textes, symboles d’une relation historique, garantissent aux Algériens des droits distincts de ceux des autres ressortissants étrangers. Pourtant, la fermeté affichée par le ministère de l’Intérieur a ravivé les tensions, particulièrement autour de l’accès des agents algériens aux zones aéroportuaires françaises.

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Le Quai d’Orsay a tenté d’apaiser la crise en proposant, le 7 août, un mécanisme dérogatoire : un accès conditionnel aux zones sensibles, sous réserve de formalités strictes. Problème, cette solution diplomatique a été perçue par Alger comme humiliante et incompatible avec les normes diplomatiques internationales.

L’Algérie dit non à la proposition française

L’Algérie a donc annoncé son rejet pur et simple de cette proposition. Les autorités algériennes insistent de leur côté, sur le rétablissement intégral des privilèges d’accès permanent, refusant toute mesure qu’elles estiment discriminatoires, ajoutant appliquer des mesures de réciprocité, en guise de contestation. Une situation qui confirme à nouveau que les relations entre les deux pays se trouvent dans une impasse.

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AFRIQUE

ALGÉRIE – Une nouvelle loi pour organiser le passage à l’état de guerre

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L’Algérie est désormais sur le pied de guerre. Une nouvelle loi sur la mobilisation générale vient d’entrer en vigueur, définissant le processus de passage d’une situation de paix à un état de guerre. Mais à qui s’adresse ce régime d’Abdelmadjid Tebboune ?

Une entrée en vigueur pour faire face à un « péril imminent »
Selon Jeune Afrique, le texte est entré en vigueur ce dimanche 27 juillet, après son adoption par le Parlement et sa publication au Journal officiel. Bien que ses formulations soient technocratiques, il esquisse un potentiel virage sécuritaire pour l’Algérie. La loi définit l’ensemble des dispositions à prendre pour assurer, en cas de décret présidentiel et « conformément aux dispositions énoncées par la Constitution », la « plus grande efficacité du passage des forces armées, des organismes de l’État, des structures et des institutions nationales ainsi que de l’économie nationale […] à l’état de guerre et la mise des capacités nationales à la disposition de l’effort de guerre ».

Ce processus serait enclenché en cas de « péril imminent » menaçant les institutions constitutionnelles, l’indépendance ou l’intégrité territoriale du pays.

Une mobilisation de toutes les ressources nationales
L’article 33 de ce texte brasse tout ce qui concourrait à inscrire le concept de « mobilisation générale » dans le concret, selon Jeune Afrique. Il s’agit d’une « concentration de tout ou d’une partie des capacités, des ressources humaines et des moyens matériels, économiques et financiers de l’État », ainsi que de l’ »adaptation de la production industrielle aux besoins des forces armées ».

La société civile et la diaspora également impliquées
La loi prévoit également d’impliquer « la société civile et les citoyens ». Cette implication pourra se faire par de la « sensibilisation », y compris auprès de la diaspora via le ministère des Affaires étrangères, ou par la « réquisition des personnes, des biens et des services » en soutien à l’effort de guerre.

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Source : Dakaractu

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AFRIQUE DU NORD

ALGÉRIE – Le frère cadet de l’ex-Président Bouteflika condamné à deux ans de prison

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La justice algérienne a infligé une peine de deux ans d’emprisonnement à l’encontre du frère de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika , décédé le 17 Septembre pour « entrave au bon déroulement de la justice ». 

Saïd, frère cadet du défunt ancien président Abdelaziz Bouteflika, a écopé mardi soir de deux ans de prison ferme pour entrave au bon déroulement de la justice, a indiqué l’agence officielle APS.

Devant le tribunal criminel de Dar El Beida, à l’est d’Alger, le parquet avait requis sept ans ferme.

Il était poursuivi avec d’autres anciens responsables pour « incitation à falsification de documents officiels », « abus de fonction », « entrave à la justice », « incitation à la partialité de la justice » et « outrage à magistrat ».

Cité dans d’autres affaires en cours d’instruction, il devrait rester en prison même en ayant déjà purgé la peine des deux ans qui lui a été infligée mardi. 

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Plusieurs proches du défunt président Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission forcée début avril 2019, sous la pression des manifestations du Hirak et de l’armée, ont été condamnés ou placés en détention par la justice notamment pour des faits de corruption.

Source : Kaoci

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