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INTERNATIONAL

ÉTATS-UNIS – Le Sénat confirme la nomination du tout premier juge fédéral musulman américain par un président

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Le Sénat a confirmé jeudi la nomination du juge de district américain Zahid Quraishi à la magistrature fédérale du New Jersey, faisant de lui le premier Américain musulman à être nommé juge fédéral.

La nomination historique faisait partie de la première vague de choix judiciaires du président Joe Biden, une liste destinée à envoyer le message que la nouvelle administration ferait de la diversification de la magistrature une priorité. La nomination de Quraishi a été largement adoptée par les deux partis par 81 voix contre 16.

Sa confirmation a brisé de multiples barrières ; il est également le premier Américain d’Asie-Pacifique à servir comme juge de district fédéral dans le New Jersey. Sa nomination a reçu l’appui d’une foule d’organisations musulmanes américaines et asiatiques américaines du Pacifique, ainsi que de la section du New Jersey de la Federal Bar Association. Il occupera un siège qui est vacant depuis 2018 et est considéré comme une « urgence judiciaire » par la magistrature fédérale en raison de sa charge de travail.

Quraishi, un Pakistanais américain, est déjà membre de la cour du New Jersey. Il est juge de la magistrature fédérale depuis 2019, un poste qui est occupé par les juges de la Cour pour un mandat de huit ans, par opposition au poste de juge de district à vie nommé par le président et confirmé par le Sénat.Auparavant, il avait travaillé en cabinet privé, comme procureur fédéral, comme avocat principal au département de la Sécurité intérieure, et comme capitaine dans le corps du juge-avocat général de l’armée américaine.

Quraishi, à travers les chambres, a refusé de commenter.

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Il est le troisième juge confirmé sous Biden.Le Sénat a confirmé mercredi un autre nouveau membre de la magistrature du New Jersey, le juge de district américain Julien Neals, et un candidat pour la cour du Colorado, le juge de district américain Regina Rodriguez.

M. Biden a présenté sa première liste de candidats à la magistrature le 30 mars, une liste de 11 noms — 10 pour les tribunaux fédéraux et un pour la Cour supérieure de DC — qui présentait un mélange de diversité professionnelle et personnelle. Les groupes de revendication libéraux ont poussé Biden à faire des tribunaux une priorité après que l’administration Trump a réussi à combler plus de 200 postes vacants, en grande partie avec des juges blancs de sexe masculin.

Il y a 112 postes vacants dans l’ensemble de la magistrature fédérale en date de jeudi et 15 candidats à diverses étapes du processus de confirmation en attente au Sénat. Le nombre de postes vacants n’a cessé d’augmenter depuis l’entrée en fonction de Biden, alors que les juges confirmés sous l’ancien président Bill Clinton ouvrent leurs sièges. Les législateurs sont prévus la semaine prochaine pour prendre la nomination du juge de district américain Ketanji Brown Jackson, qui a été nommé par Biden pour la puissante Cour d’appel des États-Unis pour le circuit de DC; Jackson est largement considéré comme un favori pour la Cour suprême des États-Unis si un siège s’ouvre sous Biden.

Source : Buzzfeednews

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AMÉRIQUE

VÉNÉZUELA – Maduro accuse la CIA d’ingérence après les révélations de Trump

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Les relations, déjà fragiles entre les États-Unis et le Venezuela, ont connu un nouvel accès de tension après une déclaration explosive de Donald Trump.
Le président américain a reconnu, lors d’un échange avec la presse, avoir donné son feu vert à des opérations de la CIA visant le Venezuela, selon plusieurs sources concordantes dont Reuters.

Une annonce qui a provoqué la fureur de Nicolás Maduro, dénonçant une atteinte à la souveraineté nationale.

Trump assume une stratégie offensive

Sans fournir de précisions sur la nature des opérations, Donald Trump a affirmé avoir agi pour « deux raisons essentielles » :

  • lutter contre un régime de narco-terrorisme, empêcher l’envoi de criminels vers le territoire américain.

Le président américain a même évoqué la possibilité de frappes terrestres, estimant que Washington « contrôle déjà très bien la mer », une phrase interprétée comme une menace explicite d’intervention directe.

Caracas riposte et dénonce une ingérence

Depuis Caracas, Nicolás Maduro a répliqué avec vigueur lors d’un discours prononcé devant le Conseil national pour la souveraineté et la paix, une instance récemment créée pour faire face à la pression étrangère.
Le dirigeant vénézuélien a dénoncé de nouvelles manœuvres de la CIA, rappelant « les coups d’État fomentés » par les États-Unis en Amérique latine.
« Notre continent ne veut plus de ces coups d’État », a-t-il lancé, appelant les peuples voisins à rejeter la guerre et le changement de régime imposé de l’extérieur.

Une rupture diplomatique désormais consommée

Les tensions entre Washington et Caracas se sont accrues ces dernières années : expulsions de diplomates, sanctions économiques, isolement du Venezuela au sein des institutions internationales.
L’entreprise pétrolière PDVSA reste particulièrement ciblée par les restrictions américaines.
Dans ce contexte, l’annonce de Trump consacre la fin de tout canal diplomatique entre les deux capitales et ravive le spectre d’une nouvelle guerre froide hémisphérique.

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INTERNATIONAL

IRAN – Montée des tensions après une attaque meurtrière contre les Gardiens de la Révolution

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L’Iran traverse une période d’instabilité aiguë, marquée par la convergence de tensions internes et externes. Alors que les relations avec Israël se sont considérablement détériorées, le pays fait face à une contestation croissante, nourrie par des décennies de restrictions politiques, économiques et sociales.

Dans plusieurs villes, la rue iranienne continue d’exprimer sa colère à travers des manifestations récurrentes, souvent étouffées par une répression brutale. Une partie de la population dénonce un régime autoritaire et inflexible, tandis que des groupes armés profitent de ce climat pour intensifier leurs activités subversives et affaiblir l’État central.

Une attaque meurtrière contre les Gardiens de la Révolution

C’est dans la région montagneuse de Sarvabad, au nord-ouest du pays, que s’est produite la dernière attaque imputée à un groupe armé kurde. L’assaut, mené à la grenade contre un bâtiment occupé par des membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a coûté la vie à deux militaires et fait trois blessés.

Selon les autorités iraniennes, les assaillants auraient opéré depuis le Kurdistan irakien, accusé par Téhéran de servir de base arrière à plusieurs organisations qualifiées de « groupes anti-révolutionnaires ». Ces derniers viseraient à déstabiliser le pays en s’en prenant directement aux symboles du pouvoir.

Les Kurdes rejettent les accusations

Les formations kurdes concernées ont catégoriquement nié toute responsabilité, dénonçant une instrumentalisation politique des faits par le régime iranien. Pourtant, malgré un accord conclu en 2023 entre Téhéran et Bagdad censé démanteler les sanctuaires de ces groupes armés au Kurdistan irakien, les affrontements persistent dans certaines zones frontalières.

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Ces territoires montagneux, difficiles à contrôler, offrent encore des refuges aux combattants, alimentant une tension chronique dans une région où chaque incident peut dégénérer en crise régionale majeure.

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AMÉRIQUE

VENEZUELA – Les États-Unis frappent un navire lié au Tren de Aragua en mer des Caraïbes

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Les États-Unis ont mené une opération militaire en mer des Caraïbes, entraînant la mort de 11 personnes présentées comme des membres du gang vénézuélien Tren de Aragua. L’action, annoncée par le président Donald Trump, s’inscrit dans un climat de tensions persistantes avec le régime de Nicolás Maduro. Caracas dénonce une atteinte à sa souveraineté, tandis que Washington justifie une intensification de sa lutte contre le narcotrafic.

Une frappe rare en mer des Caraïbes
Le président Donald Trump a confirmé ce 2 septembre que les forces américaines avaient mené une frappe ciblée contre un bateau soupçonné de transporter de la drogue au large du Venezuela. L’opération, effectuée dans les eaux internationales, a provoqué la mort de 11 personnes. Washington affirme qu’il s’agissait de membres du réseau criminel Tren de Aragua, décrit par les autorités comme une organisation transnationale mêlant trafic de drogue, traite humaine et extorsion.

Une vidéo diffusée par le Pentagone montre l’explosion du navire, sans pertes du côté américain. Ce type d’action constitue un tournant dans la lutte antidrogue américaine : alors que la Garde côtière procédait jusqu’ici à des interceptions, l’armée a cette fois privilégié une frappe directe. La Maison-Blanche justifie ce choix par la montée en puissance de réseaux criminels supposément liés à Caracas et souligne l’engagement des forces américaines à sécuriser la région. Des navires de guerre, un sous-marin nucléaire et plusieurs milliers de militaires ont été déployés dans les Caraïbes ces dernières semaines, illustrant une présence accrue destinée à dissuader les activités illicites.

Des relations tendues entre Trump et Maduro
Les rapports entre Donald Trump et Nicolás Maduro sont marqués par une succession de confrontations politiques et diplomatiques. Lors de son premier mandat, Trump avait reconnu Juan Guaidó comme président par intérim du Venezuela, appelant Maduro à quitter le pouvoir. Washington avait également imposé de lourdes sanctions économiques, visant à affaiblir le régime et à réduire ses revenus pétroliers.

Malgré ces pressions, Maduro est resté en place, s’appuyant sur le soutien de ses alliés régionaux et internationaux. Le président vénézuélien a souvent dénoncé une politique américaine qu’il juge interventionniste et destinée à provoquer un changement de régime. Les tensions se sont accentuées avec les accusations américaines liant Caracas aux réseaux de narcotrafic.

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La frappe de ce 2 septembre intervient donc dans une relation bilatérale déjà fragilisée. Caracas a réagi vivement, qualifiant l’opération de violation de sa souveraineté et affirmant être prête à défendre le territoire national. Maduro a mobilisé ses forces armées et dénoncé ce qu’il décrit comme une « menace permanente » de Washington. Ce nouvel épisode pourrait relancer un cycle d’escalade entre les deux pays. Pour l’administration Trump, il s’agit d’un signal adressé autant au Venezuela qu’aux réseaux criminels régionaux. Pour Caracas, c’est un épisode de plus dans une longue série d’affrontements politiques et militaires avec son voisin du Nord.

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