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ECONOMIE

RD CONGO : « Ice Karité », la glace artisanale et bio au beurre de karité !

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Le jeune entrepreneur Benjamin Mampuya d’origine Congolaise est parti du constat que le beurre de karité est un produit très utilisé dans les ménages africains pour cuisiner, alors qu’en France, il a uniquement un usage cosmétique aujourd’hui. Il a donc eu l’idée ambitieuse de rendre accessible au grand public, le beurre de karité comme produit alimentaire et de consommation courante. Il a créé la glace artisanale bio à base de beurre de karaté avec plusieurs parfums de fruits tropicaux, 10 au total : Aloko, Baobab, Bissap, Cacahuète, Cacao, Gingembre, Kaki, Mangue, Noix de coco, et Vanille.

La glace s’est vite révélée comme le support idéal dans lequel il pouvait associer le beurre de karité. Il crée ainsi ses glaces artisanales au beurre de karité. Il s’agit des premières glaces au beurre de karité fabriquées et commercialisées sur le marché français voire européen. Elles sont estampillées « ICE KARITE ». L’usage alimentaire et ses vertus restent encore méconnus du grand public occidental. En mettant sur le marché la gamme de produits « ICE KARITE », il offre aux consommateurs de beurre de karité des nouveaux produits élaborés dont ils ignorent encore l’existence. Avec les glaces « ICE KARITE », il veut faire découvrir au grand public que le beurre de karité est un produit alimentaire qui se consomme comme tant d’autres !

Karité – Bissap

Les vertus d’un ingrédient phare
Le beurre de karité est utilisé en cosmétiques pour ses vertus bienfaisantes sur le corps, mais aussi sous une forme pure dans la cuisine africaine. Sa richesse en acides gras mono-insaturés le classe parmi les meilleures huiles alimentaires aux côtés de l’huile d’olive ; et ça on le sait moins ! Plus récemment, de nouvelles utilisations alimentaires du beurre de karité ont vu le jour. Sa démarche sur l’utilisation du beurre de karité dans ses glaces s’inscrit donc dans cette nouvelle ligne de fabrication des produits élaborés qui se démarquent de l’usage traditionnel du beurre de karité à savoir : l’huile de cuisson. L’incorporation de cet ingrédient dans les glaces se justifie par la présence des éléments nutritifs qu’il contient et de leurs effets bénéfiques pour l’organisme humain : riche en acides gras (oléique, stéarique, palmitique, linoléique), en antioxydants (vitamine E et polyphénols), des substances qui ont des effets bénéfiques sur la santé.

Notre gamme de glaces bio
Notre gamme BIO est déclinée en 10 parfums : Baobab, Bissap, Cacahuète, Cacao, Coco, Gingembre, Kaki, Mangue Vanille et Aloko. Elle est composée d’un ingrédient original qui est le beurre de karité et de dix ingrédients spécifiques : cacahuète, aloko (banane plantain mûre), gingembre, mangue, baobab, cacao, vanille, kaki, bissap (fleur d’hibiscus), coco. Ces autres ingrédients ont eux aussi des vertus connus et bienfaisantes pour notre organisme.

Karité – Gingembre

A quoi va servir la collecte ?
Cette collecte va nous servir à commercialiser notre gamme de glace bio en version individuelle et petits pots de 473 mL et 165 mL, pour répondre à la forte demande de nos clients. Actuellement, les glaces sont conditionnées en bac de 1L pour le grand public et de 2,5L pour les restaurants. Les clients désirent être servis avec des pots en petite quantité et en version BIO.

Karité – Cacao

Notre équipe
Benjamin MAMPUYA est de nationalité congolaise (RDC). Il est venu terminer ses études supérieures à Montpellier en 1987. Après ses études, il a fait un passage éclair dans l’enseignement supérieur comme professeur à l’Ecole Supérieure d’Agronomie Tropicale de Montpellier. Parallèlement, Benjamin Mampuya avait créé Le Marché Tropical qui deviendra plus tard MNS Market ; une entreprise de vente des produits alimentaires et cosmétiques ethniques. En 2018, il créé la jeune société qui s’appelle ESONALIS. Il travaille étroitement avec ma femme et avec deux partenaires fidèles :L’Association WONTAR et Le laboratoire PROVIASUD.

L’Association WONTAR
Il a conclu un partenariat avec eux pour sécuriser ses approvisionnements de matières premières, principalement le beurre de karité et le bissap. Installée à Ouagadougou (Burkina Faso), WONTAR est une association créée et gérée par des femmes. Elle fabrique le beurre de karité, exploite le bissap qu’elle exporte en France pour le compte d’ESONALIS. Avec ses achats et les revenus qu’il leur procure, les femmes peuvent se soigner, acheter les produits de première nécessité, scolariser leurs enfants et autofinancer leurs activités.

Appel aux dons
Il fait appelle aujourd’hui à un don qui constituera un soutien à l’autofinancement de l’association. En effet, le projet prévoit de créer une vignette participative aux activités de l’association WONTAR. Sur chaque bac ou pot de glace destiné à la vente, le consommateur verra le montant de la participation reversé par la société ESONALIS à l’association. Le lien de la cagnotte ici.

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Le laboratoire PROVIASUD
Spécialisé dans la formulation d’extrait à base de STEVIA, Benjamin MAMPUYA travaille avec eux sur la mise au point de la première glace au beurre de karité à la STEVIA, 100 % végétale et bio sans sucre ajouté. Cette nouvelle glace allégée peut constituer une alternative gourmande aux diabétiques et aux personnes qui cherchent des produits naturels, sains sans trop ou pas du tout du sucre et souvent d’origine végétale.

Karité – Mangue

Affaire à suivre.

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BANQUE

CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

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La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.

En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.

Les moteurs de la reprise

Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :

  • – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
  • – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
  • ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.

« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.

Un objectif de 2,8% d’ici 2027

Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.

L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :

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  • – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
  • – développer le transport et l’énergie,
  • – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
  • – nourrir et enrichir la nation.

Le défi social

Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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