CULTURE
CAMEROUN : Binda Ngazolo conte l’histoire des ancêtres.
Le conteur-comédien-metteur-en-scène franco-camerounais, Binda Ngazolo enivre ses locuteurs de sa sagesse et de ses proverbes puisés dans le bas-fond de cette chaleureuse Afrique. En voyant sa dégaine, on pense plus tôt à un basketteur américain bien dans sa peau prêt à relever tous les défis sur le terrain, mais non, c’est tout simplement avec la voix et sur scène, que ce conteur nous invite au voyage.
Un passé présent
Binda Ngazolo se considère comme un passeur, un diseur, un raconteur, un transmetteur, dont la fonction essentielle est de se réapproprier et de restituer ce qui lui a été transmis. Il tient cet art de sa grand-mère qui l’a initié à l’art de raconter. « Ma grand-mère c’est la racine qui nourrit mon imaginaire. C’est le socle de la structuration de ma pensée. C’est elle qui conte à travers moi. ». Cette dame lui a légué cet héritage qui l’a guidé et qui continue de le guider aujourd’hui encore sur tous les podiums internationaux. Originaire de Mbalmayo à 20 kilomètres de Yaoundé, la ville natale du renommé écrivain camerounais Mongo Béti, il est resté 20 ans en Côte d’Ivoire avant de s’installer en France depuis 5 ans. Binda Ngazolo reste profondément enraciné de l’imaginaire de ses ancêtres « BETI » origine ethnique dont est issu sa mamie. La culture Béti est partagée entre le centre et sud du Cameroun mais aussi par la Guinée Equatorial et le nord du Gabon peuples de Fangs et de Ndoumou. Cette culture dédiée, est un moyen artistique que Binda Ngazolo use pour répandre cette richesse. « La transmission se fait de générations en générations afin que ce patrimoine ne tombe pas dans l’oubli. » explique-t-il. Selon lui, la culture se résume à notre identité, notre originalité qui nous différencie des autres. Elle nous sert de repère quelque soit le lieu et le temps de notre existence. Binda Ngazolo pratique la technique du « MINKANA », terme qui désigne ce qu’on appelait en France au moyen âge, les « chantes-fables » et dans l’Afrique ancienne la « Tradition Orale » : ces contes dits et chantés. Considérée à l’époque comme une pratique démocratique populaire, cette formule a perdu de sa valeur ou de son usage à cause de l’urbanisation et de l’avènement de la télévision et de tous ces médias modernes incontrôlables dans nos sociétés actuelles.
« Le Minkana c’est à la fois les chantes-fables, les contes, les proverbes ou les devinettes. C’est notre imaginaire à nous. Une source de toutes les formes d’écriture. Il ne peut pas y avoir d’écriture sans oralité. Le livre tout seul est un objet mort. La preuve, pour traduire ou transmettre ce qui est écrit dans un livre il faut qu’un être humain le lise. L’oralité est pour moi est la base de toute forme d’éducation. Au commencement, était le verbe, n’est-ce-pas ! », lance-t-il avec un éclat de rire. Selon lui, la culture Béti est non seule cette possibilité de transmettre par le biais de la parole mais une source nourricière, dans la quelle, il puise la force de la parole. Il part de cette racine humaine spécifique, pour s’enrichir au contact des autres humains. « La culture BETI est une culture de femmes et d’hommes libres dans leurs pensées, leurs manières de dire et de partager leurs expériences de vies. » Cette emprunte se retrouve totalement dans son expression artistique. « Dans le système éducatif BETI, le conte est un outil pédagogique essentiel. Mes propos sont ainsi prioritairement orientés vers la jeunesse à partir de la maternelle.».
Une inspiration d’humain à humain
Pour Binda Ngazolo, partager avec les autres humains se fait avec un grand « P », et c’est ce qu’il aime. L’existence humaine est tout simplement la source d’inspiration dans son art. « En ce qui me concerne, l’existence humaine se résumerait à une histoire à raconter. » précise-t-il. Raconter est une manière naturelle pour lui de transmettre les expériences « des vies », d’une génération à une autre. Ses thèmes sont axés sur les relations qui existent entre les Hommes eux-mêmes et celles existant entre eux et la nature dans laquelle ils vivent faisant appel aux autres êtres indispensables pour leur existence.
Ni conteur tradition, ni conteur moderne
Binda Ngazolo ne se définit ni comme un conteur traditionnel ni comme un conteur moderne, mais comme un conteur tout court. Sa démarche s’inscrit dans le conte intemporel et universel. « Les expériences de vie d’hier nous éclairent aujourd’hui et nous permettent de nous projeter dans le futur. », lâche-t-il. Le conteur qu’il est, sait allier la douceur des mots à la force du regard. Sa technique théâtrale au sens strict du terme, s’inscrit dans la manière dont le porteur de parole est perçu dans la culture béti comme il aime le dire. Il incarne à la fois le narrateur et tous les personnages de son conte, avec le soutien de son public qui est une partie prenante dans ce moment de partage. A chacun de ses représentations, Binda Ngazolo lance une invitation obligatoire au voyage. Le public réceptif et actif, constitue un partenaire de jeu qui le soutient en faisant les chœurs dans la dynamique d’appels-réponses. Zee, la panthère, Kubu, la poule, Zoa l’éléphant, Kulu la tortue, Ebgeme, le lion de la Téranga ou le lion Indomptable, sont ses personnages spiegels, drôles, autoritaires, incarnés dans des histoires pleines de leçon de vie et de morale qui amènent dès fois le spectateur à se poser les questions lui-même et à trouver la conclusion appropriée selon les situations.
Binda Ngazolo sait aussi naviguer entre la langue Béti et le français qu’il maîtrise et puis un dialogue s’installe du début à la fin du spectacle. Ses thèmes sont très variés et s’adaptent au temps et à l’époque actuelle. Avec une voix de velours par moment ou une voix qui gronde, qui saute, qui tacle, qui émeut ou qui chante, c’est toute une histoire que Binda Ngazolo transmet avec force. Toute cette flopée de mots est accompagnée par la « Kalimba », un instrument à pouce emprisonné habillement entre ses mains. Et puis des vérités Binda Ngazolo en a plein dans la bouche. Il lui arrive de prendre des positions à travers ses spectacles « Durant 50 ans, on a tellement dit des choses sur l’Afrique qu’il me semblait nécessaire de raconter l’Afrique à ma façon. L’Afrique racontée par les Africains, c’est nécessaire. C’est ce que j’essaie de faire avec mes contes. ». Un conteur conscient alors, qui veut à tout prix que l’Afrique reste la marque indélébile dans l’esprit de ses spectateurs d’un jour.
Transmettre à la nouvelle génération
En dehors du côté ludique de ses spectacles, Binda Ngazolo qui se produit beaucoup à Paris, à Bruxelles, en Belgique, en Suisse, en Allemagne ou au Luxembourg, a à chaque passage scénique un message à passer surtout à la jeune génération. « Je veux que les français d’origine se fassent une idée de leur racine et de ce que le culte de l’imaginaire a apporté à la grande Afrique et au monde à travers les mythes, les légendes, les contes, etc. Les parents doivent veiller à ceux leurs enfants nés en Europe soient au diapason de leur culture d’origine. Le respect des cultures, des valeurs, c’est important pour moi en tant que conteur et surtout de transcender toute cette bâtisse en perdition. »
Globe-trotter infatiguable
Binda Ngazolo a été partout en Afrique en dehors de l’Europe. Ce globe-trotter a rencontré des « Humains » comme il aime les nommés, qui lui ont ouverts leur cœur et qui ont partagé avec lui des moments d’humanité. Depuis quelques années, il réalise des projets avec la mise en place de nouvelle poésie urbaine en Afrique précisément dans sa deuxième ville d’adoption, Abidjan. Son pari fut de réunir des jeunes désœuvrés pour les fédérer autour d’une même passion. Selon lui le conte est une forme de poésie orale qui appartient à la même famille que le « slam » dont les jeunes maitrisent au même titre que le sketch ou le rap, des matières urbaines de « dire » les expériences de la vie contemporaines. « Dans la culture BETI, le verbe « ALE NLAN » qui se traduit par « raconter une histoire » et intègre tous les Arts de la Parole à l’occurrence le slam. » précise-t-il. Transmettre en s’adaptant aux exigences des générations qui se renouvèlent, demeure en lui comme une philosophie de vie. Binda Ngazolo a voulu ainsi « orienter les projecteurs » vers les jeunes nés en ville, dont l’imaginaire a été essentiellement nourri par la télévision et les films de « série B » et qui n’avaient de la culture traditionnelle africaine qu’un écho lointain. Il s’agissait là, pour lui de les écouter et de leur permettre de raconter la ville, leur vie au quotidien avec leurs propres mots et selon leur ressentiment. Cette réflexion a abouti à la création du Collectif VOGGO SUTRA (Vagabonds Sauvés), composé de jeunes conteurs et de slameurs. Un signe d’engagement ou un amour qu’il transmet. « La parole d’hier trouve ainsi un prolongement dans la parole urbaine.» confirme-t-il.
Binda Ngazolo était invité au festival des Arts Nègres de Dakar au mois de décembre 2010. Il est en train de préparer son prochain spectacle et travaille actuelle pour la sortie audio de son premier conte avec la collaboration du Producteur Kerry Mvie. Il reviendra nous conter la vie avec sagesse.
Ze-africanews.com
CULTURE
CÔTE D’IVOIRE – Dopelym, symbole d’une unité générationnelle
Dopelym pourrait être décrit comme un artiste à la fois d’ici et d’ailleurs. Avec plus de 110 000 abonnés, plus de 20 millions de streams cumulés et une communauté fidèle, active et bouillonnante – la « Dopeframily » – il s’inscrit dans la lignée d’artistes comme Didi B ou Himra, avec lesquels il a d’ailleurs collaboré. Mais son style reste unique : plus mélodique, plus réfléchi. Il parle au cœur autant qu’à la tête, mêlant le son et le sens. Le 20 décembre 2025, il sera sur la scène du Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire pour un concert qui s’annonce comme une véritable consécration.

Né à Levallois-Perret, Dopelym – de son vrai nom Dope – est un artiste franco-ivoirien âgé d’une vingtaine d’années. À cet âge, il séduit déjà par la singularité de sa trajectoire artistique. Et comme il aime le dire lui-même, son flow est « le reflet de [sa] réalité ». Sa musique mêle afrotrap, drill et rythmes ivoiriens. Là où d’autres cloisonnent, lui (r)assemble : les beats du 93 rencontrent le nouchi abidjanais et convoquent parfois le créole. Une musique hybride et fédératrice, à l’image d’une génération d’ascendance africaine, fière de ses racines et lucide sur les défis contemporains.

Pourtant, Dopelym n’est pas qu’un artiste : il est aussi étudiant en relations publiques internationales et diplomatie. De quoi surprendre. Le jour, il étudie les mécanismes du dialogue entre les peuples ; le soir, il transforme la scène en un autre espace diplomatique – celui de l’émotion brute. Pour lui, chanter ou rapper, c’est aussi « négocier avec la vie, les doutes, le monde ». Et ce monde, il l’a déjà conquis : du Palais de la Culture d’Abidjan au Mother Africa Festival, en passant par le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, le Canada, ou encore la France, où il s’est produit au Casino de Paris et à l’Olympia aux côtés de Jungeli.

Dopelym n’est pas un inconnu, même s’il cultive la discrétion. À l’heure du streaming à outrance, il s’impose aussi comme une icône digitale. Son clip « Nouveau Départ » cumule des millions de vues sur YouTube, son single « Guala » flirte avec les 8 millions de streams, et son projet “Who Is Døpe?” (2025) dépasse les 5 millions d’écoutes sur Spotify. Des chiffres impressionnants pour un artiste encore dans la vingtaine – fruits d’un savant mélange de sincérité et de stratégie. Là où beaucoup peinent à exister dans la masse des playlists, lui s’impose par une identité visuelle forte et une écriture introspective. Ses textes évoquent la résilience, la quête de reconnaissance, et cette tension intime d’une jeunesse partagée entre loyauté et ambition.

Sur scène, Dopelym ne triche pas. Il donne tout. Son premier grand concert, au Palais de la Culture d’Abidjan, devant 8 000 spectateurs, a marqué les esprits : énergie, maîtrise, sincérité, tout y était. Depuis, il n’a plus besoin d’un marketing tapageur. Sa fanbase solide parle pour lui. Et c’est fort de cette confiance qu’il prépare son prochain grand rendez-vous : le 20 décembre 2025, au Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.






CULTURE
SÉNÉGAL – Dakar célèbre la musique sénégalaise : trois jours de notes endiablées
Sous la direction du Professeur Ibrahima Wane, «Regards croisés sur l’évolution de la scène musicale sénégalaise» s’annonce comme une traversée inédite du patrimoine sonore et musical du Sénégal.
Du 27 au 29 octobre, Dakar, la capitale sénégalaise, replongera dans l’histoire de sa musique. Placé sous la direction du Professeur Ibrahima Wane, cet événement entend revisiter les artistes, les chansons et les courants musicaux qui ont façonné l’identité musicale du Sénégal : du chant des griots aux hybridations contemporaines. Organisé par le Laboratoire Littérature, Langues et Sociétés d’Afrique de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), « Regards croisés » conjugue trois dimensions : la réflexion académique, les performances artistiques et la célébration populaire. Trois jours, trois lieux, trois thèmes pour explorer la trajectoire d’un univers musical qui n’a jamais cessé de se réinventer.

À travers des conférences, projections et concerts, l’événement propose une véritable radioscopie de la musique sénégalaise : ses héritages, ses mutations et ses imaginaires. Le parcours commencera par les premiers foyers musicaux de Rufisque et Saint-Louis, pour remonter jusqu’à la mondialisation du mballax. « Regards croisés » sera une plateforme d’échanges entre artistes, chercheurs, producteurs et journalistes, mais aussi un espace de mémoire et de transmission. Le Professeur Ibrahima Wane, directeur de l’événement, explique : « La musique sénégalaise est un miroir de notre société, un reflet de nos histoires et de nos aspirations. Cet événement est une invitation à comprendre son passé, à célébrer son présent et à imaginer son futur. »

Du 27 au 29 octobre, la musique sénégalaise sera à l’honneur, de Rufisque à Dakar. Tout débutera au Cercle Culturel Maurice Guèye avec une table ronde intitulée « L’héritage musical des premières villes sénégalaises », animée par Sahite Sarr Samb, Yatma Fall, Pape Armand Boye et Rokhaya Daba Sarr (Africa Fête). Le lendemain, le 28 octobre, la Maison de la Culture Douta Seck accueillera une conférence sur « Des airs “typiques” au mballax : visages et usages de la musique sénégalaise », animée par Felwine Sarr, Michael Soumah, Ngoné Ndour et Abdoul Aziz Dieng. Enfin, le 29 octobre, à la Place du Souvenir Africain, sera projeté le documentaire « Le mballax dans tous ses états », suivi d’un échange intitulé « Le mballax, ses éclats et ses écarts », en présence de Dudu Sarr, Moustapha Diop, Abdou Bouri Ba et Maïmouna Dembélé. Pour clore ces trois jours, une grande soirée musicale rétro rendra hommage aux années 1970-1980.

Conçu comme un dialogue entre mémoire et innovation, cet événement s’inscrit dans une réflexion profonde sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il fait écho à la Convention de 2003 de l’UNESCO, dont le Professeur Ibrahima Wane est le référent national. Sous sa direction, « Regards croisés » devient un acte de transmission : il relie les anciens orchestres urbains aux nouvelles scènes digitales, fait dialoguer les générations d’artistes et rappelle que, au Sénégal, la musique demeure une forme vivante de récit collectif. Professeur titulaire de littérature africaine orale à l’UCAD, docteur d’État ès lettres, chercheur et critique, Ibrahima Wane incarne cette articulation rare entre savoir et création. Figure majeure du paysage intellectuel sénégalais,


CULTURE
MALI – Le Festival international Chant des Linguères donne la voix aux femmes africaines
Du jeudi 6 au samedi 8 novembre 2025, à Bamako, les voix féminines africaines feront, pour cette deuxième édition du Festival international Chant des Linguères, vibrer le fleuve Djoliba jusque dans ses rives. Placée sous le thème « La culture, levier et facteur de développement », cette édition sera, une fois encore, l’occasion pour Coumba Gawlo d’affirmer son engagement artistique et social en faveur du continent.
Initiatrice du festival, Coumba Gawlo revient cette année avec un thème fort et porteur de sens. L’événement sera l’occasion de promouvoir les droits des femmes et la protection des enfants, à travers les actions de Go Médias et de l’association Lumière pour l’Enfance – Coumba Gawlo (LPE-GC). Ambassadrice de bonne volonté auprès de plusieurs institutions et ONG, l’artiste voit dans la musique un outil puissant de plaidoyer, de communication et de sensibilisation, capable de transformer les mentalités.
Le Festival international Chant des Linguères est un événement entièrement animé par des femmes. Il porte une ambition claire : faire entendre la voix des artistes féminines sur des enjeux majeurs tels que l’autonomisation économique des femmes, le leadership féminin, la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, la scolarisation des filles, la santé maternelle et infantile, ou encore la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage précoce.

Coumba Gawlo est née avec une voix au timbre d’or et de cristal. Un don hérité de sa mère, qui la destinait déjà à un brillant avenir. À seulement 14 ans, elle remporte le concours « Voix d’Or du Sénégal » grâce à Soweto, une chanson écrite par son père. En 1990, elle signe chez Syllart Records son premier album, Seytané, qui la fait connaître du grand public. Suivront quatre autres albums. Malgré plusieurs distinctions locales, la consécration internationale tarde à venir. Mais en 1998, à la surprise générale, elle dévoile Yo Malé, une véritable pépite musicale. L’album, sur lequel figure Patrick Bruel, lui vaut un double disque d’or en Belgique et un disque de platine en France. Et le succès ne s’arrête pas là : la chanson Pata Pata achève d’asseoir sa notoriété sur la scène internationale.
Aux côtés de Coumba Gawlo, cette deuxième édition réunira des artistes venues du Mali et du Burkina Faso : Mariam Bâ Lagaré, Djeneba Diaouné, Delphine Mounkoro et Kalam, surnommée la Reine du Kundé, partageront la scène pour célébrer la force, la créativité et la solidarité féminines. Pendant ces trois jours de festivités, le programme s’annonce riche : une conférence de presse inaugurale ouvrira l’événement, suivie, le vendredi 7 novembre à 9 h, d’un forum thématique. Le soir, la musique reprendra ses droits avec un grand concert populaire à la Place du Cinquantenaire. Le festival se clôturera le samedi 8 novembre à 20 h, au CICB, par un dîner de gala placé sous le signe du partage et de l’inspiration.
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