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AFRIQUE CENTRALE

RWANDA : Le pays classé 1er pays africain et 6ème mondial dans la gestion de la Covid-19

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Le Rwanda a été classé, dans un rapport publié par le Lowy Institute, premier pays dans la gestion de la pandémie à coronavirus et 6ème au rang mondial. L’étude couvre 98 pays et se base sur des données publiques, la population, le niveau de développement entre autres.

L’Institut Lowy Sydney (ILS),  groupe de réflexion australien basé à Syndey, a publié son dernier rapport sur la gestion de la pandémie du coronavirus. Et c’est le Rwanda qui prend la tête de ce classement en Afrique et se place au 6ème rang mondial avec un score de 80,8/100.

Afin d’établir son classement, le groupe de réflexion a pris en compte un certain nombre d’indicateurs clés, dont les cas confirmés, les décès par million de personnes ainsi que la proportion de tests. À l’échelle continentale, le Rwanda est suivi du Togo (72,8) et de la Tunisie (66,7). Le Mozambique pointe à la 4e place (60,2) devant le Malawi (60,2). Au niveau international, la palme revient à la Nouvelle Zélande (94,4) qui s’adjuge la première place en matière de gestion de la pandémie. Elle est suivie par le Vietnam (90,8), le Taiwan (86,4), la Thaïlande (84,2) et le Cyprus (83,3). Le Brésil a été élu plus mauvais élève de ce classement avec une moyenne de 4,3.

Toutefois, l’institut a indiqué qu’aucun système politique ne sort vainqueur en termes de gestion de la pandémie. « Certains pays l’ont mieux géré que d’autres, mais la plupart des pays ne se sont distingués que par leurs mauvais résultats », rapporte l’étude. Le rapport a également montré que les populations plus petites, les sociétés cohésives et des institutions capables ont été des facteurs importants dans la réussite de la lutte contre la pandémie.

Le Rwanda a augmenté sa capacité de dépistage, avec plus de 4 000 tests quotidiens. Depuis le début de la pandémie, 14 529 cas de Covid-19 ont été enregistrés au Rwanda dont 183 décès, soit 1,3 % des personnes infectées.

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Classement des pays africains en matière de gestion de la pandémie de covid-19 selon le Lowy Institute

Rang (Afrique)PaysRang (mondial)Score sur 100
1Rwanda6ème80,8
2Togo15ème72,8
3Tunisie21ème66,7
4Mozambique26ème60,2
5Malawi27ème60,2
6Zambie29ème59,8
7Ouganda30ème59,7
8Côte d’Ivoire34ème57,9
9Sénégal36ème55,9
10Zimbabwe38ème54,9
11RDC39ème54,9
12Madagascar40ème54,2
13Ghana41ème53,8
14Ethiopie46ème49,1
15Kenya48ème48,2
16Nigeria49ème47,4
17Namibie57ème42
18Maroc68ème37,1
19Libye77ème31,7
20Afrique du Sud82ème25,4
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AFRIQUE

RD CONGO – Minerais, énergie, sécurité : Tshisekedi et Kagame refondent la coopération à Washington

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Paul Kagame et Félix Tshisekedi ont signé, le 4 décembre à Washington, une série d’accords qui redessinent entièrement le processus diplomatique engagé depuis plusieurs mois entre la RDC, le Rwanda et les États-Unis. Ces textes, regroupés sous le nom de « Washington accords for peace and stability », fusionnent toutes les étapes antérieures — de la Déclaration de principe du 25 avril à l’accord de paix du 27 juin — et intègrent de nouveaux instruments en cours de finalisation, dont un ambitieux cadre d’intégration régionale.

Au cœur de cette nouvelle architecture figure la refonte des chaînes d’approvisionnement en minerais stratégiques, secteur clé pour Washington. L’objectif est triple : sécuriser l’accès américain au tantale, étain, tungstène, or, niobium ou lithium ; permettre à la RDC de reprendre la main sur des ressources captées par l’économie informelle ; et consolider le Rwanda comme hub régional de transformation minière. Les deux pays prévoient ainsi des centres de tolling aux frontières, des mécanismes de certification, la traçabilité intégrale des flux, ainsi qu’une harmonisation fiscale pour réduire la contrebande. Des zones économiques spéciales, des industries transfrontalières et des investissements conjoints sont également envisagés.

L’énergie occupe une place stratégique dans ces accords. Kigali et Kinshasa s’engagent à relancer Ruzizi III, à développer une exploitation coordonnée du méthane du lac Kivu et à créer un véritable réseau électrique régional. Les infrastructures ne sont pas en reste : ports modernisés, sécurité du transport lacustre, routes frontalières fluidifiées et connexion progressive au Corridor de Lobito soutenu par les États-Unis.

En matière de conservation, les pays veulent renforcer la coopération autour des parcs des Virunga et des Volcans, développer une destination écotouristique intégrée et coordonner la sécurité dans les zones protégées. Enfin, un dispositif sanitaire transfrontalier est prévu pour répondre aux crises épidémiologiques.

La mise en œuvre sera pilotée par un sommet annuel, un comité de pilotage et plusieurs groupes techniques, complétés par deux accords bilatéraux : un entre Kigali et Washington sur la prospérité économique, et un autre entre Kinshasa et les États-Unis sur les minerais critiques, incluant notamment les projets KoBold Metals à Manono.

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AFRIQUE

RD CONGO – Combats intenses et exode massif pendant que les présidents Tshisekedi et Kagame négocient

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Alors que les regards internationaux sont tournés vers Washington pour une potentielle signature de paix, le terrain, lui, continue de s’embraser. Ce mercredi 3 décembre 2025, la province du Sud-Kivu a été le théâtre d’une violente offensive, marquant un contraste saisissant avec les efforts diplomatiques en cours. Tandis que les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame s’apprêtent à parapher un accord historique sous l’égide de Donald Trump, les armes ont de nouveau parlé dans les territoires d’Uvira, Walungu et Kabare.

Les affrontements opposent l’alliance AFC/M23 aux Forces armées de la RDC (FARDC), soutenues par les groupes Wazalendo et, par endroits, des éléments burundais. Le point névralgique de cette bataille se situe autour de Luvungi, véritable verrou stratégique empêchant l’avancée rebelle vers la ville d’Uvira. L’AFC/M23, qui contrôle déjà Kamanyola et Katogota, tente de faire sauter ce verrou en manœuvrant notamment par les hauteurs de la chefferie de Kaziba, dans le territoire de Walungu. Une troisième ligne de front s’est également ouverte à l’intérieur du parc national de Kahuzi-Biega.

Les conséquences humanitaires de ce regain de tension sont immédiates et dramatiques. Pris en étau, les civils fuient massivement : les habitants de Kamanyola traversent la frontière vers le Rwanda, tandis que ceux de Luvungi se dispersent dans les villages environnants. Le bilan humain est déjà lourd, avec au moins 23 civils tués lors de ces échanges de tirs. Cette escalade militaire à la veille d’une échéance diplomatique majeure suggère une volonté des belligérants de maximiser leurs gains territoriaux avant une éventuelle mise en œuvre des clauses de paix.

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AFRIQUE

RD CONGO – L’avion du ministre des Mines s’écrase à l’atterrissage, aucun décès

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Un avion transportant le ministre des Mines de la République démocratique du Congo, Louis Watum Kabamba, ainsi qu’une vingtaine de membres de sa délégation, s’est écrasé ce lundi à l’aéroport de Kolwezi, dans la province du Lualaba. L’incident s’est produit peu après l’atterrissage de l’appareil en provenance de Kinshasa. Selon les premières informations communiquées par les autorités, l’avion a quitté la piste avant de prendre feu à l’arrêt.

Malgré la violence de l’accident, aucune perte humaine n’est à déplorer. Le ministre et l’ensemble des passagers ont pu être évacués à temps, avant que les flammes ne se propagent. « Tous les passagers sont sains et saufs, mais plusieurs effets personnels et matériels ont été perdus dans l’incendie », a précisé le porte-parole du ministre. Des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux montrent l’épave encore fumante, entourée par les services de secours tentant de maîtriser le feu.

Le ministre Watum se rendait à Kolwezi dans le cadre d’une mission de terrain visant à renforcer la concertation avec les acteurs du secteur minier et à superviser les opérations dans une région stratégique pour l’économie congolaise. Cette visite survient dans un contexte de débats croissants sur la régulation de l’exploitation artisanale et la sécurité des sites miniers.

Les autorités aéroportuaires ont annoncé l’ouverture immédiate d’une enquête afin de faire la lumière sur les causes de l’accident. Plusieurs pistes sont envisagées : défaillance technique, erreur de pilotage ou problèmes liés à l’infrastructure.

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