Connect with us

POLITIQUE

AFRIQUE : Plus de frontières entre les pays membres de la CEMAC.

Publie

le

Le 31 octobre 2017 à N’djaména au Tchad, les chefs d’Etat et de gouvernements réunis en conférence extraordinaire ont ratifié la mesure sur la libre circulation des personnes et des biens. cette mesure indispensable à la création d’un marché commun va faciliter aux pays membres de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale d’affranchir les obstacles dans les transactions commerciales et les échanges entre eux.

Ce processus qui dure depuis 45 ans implique le Congo, le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale le Cameroun et la Centrafrique. Cette question de la libre circulation a toujours été sur la table des négociations durant de nombreuses années lors des différentes rencontre des chef d’Etats de la CEMAC.

En 1912, l’UDEAC, l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale, l’organisme qui est l’ancêtre de la CEMAC avait déjà acté la libre circulation des personnes mais celle-ci n’a jamais été appliquée par les Etats membres.

L’année 2000, à la création de la CEMAC dans la capitale équato-guinéenne, à Malabo, une lueur d’espoir naissait. Une année qui représentait un tournant décisif dans le dossier de la libre circulation des biens et des personnes. Cependant, l’idée d’une compagnie aérienne AIR CEMAC et d’un passeport biométrique commun avait été avancée mais n’a jamais vu le jour.

Malgré ce retard affiché pour mettre d’accord tous les Etats sur la nécessité de ce projet régional, les négociations vont continuer à chaque sommet. Deux pays vont opposer leur droit de véto : la Guinée équatoriale et le Gabon, Etats producteurs de pétrole, peu peuplé et relativement prospère par rapport au pays de leurs homologues. Ces deux blocs craignaient de subir une immigration massive vers leur territoire.

Advertisement

Ce mardi 31 octobre 2017, la signature de cet accord de libre circulation des biens et des personnes représente une avancée significative. Une décision historique pour les pays membres de la CEMAC.

L’objectif de l’organisation régionale est de renforcer les relations monétaires et douanières bilatérales entre les Etats membres et d’affranchir les frontières géographique pour arriver à coordonner des programmes de développement économique, social et industriels, la signature de cette présente mesure viendra renforcer tout ce mécanisme et créera un véritable marché commun africain. Cependant pour la viabilité de ce projet ambitieux, trois facteurs majeurs doivent être ficelés : la mise en place passeport biométriques, la coordination généralisée des services de police et de sécurité des différents Etats membres et le respect de la réglementation du travail pour une bonne harmonisation.

Reste à profiter des retombées économiques. A savoir que les six pays membres de la CEMAC dont la monnaie commune est le franc CFA représente un énorme marché de 30 millions de consommateur et qui a l’horizon 2050 sera un véritable nid de jeunes, potentiels support pour le développement du levier économique. 1,7 milliards de francs CFA ont été débloqués par la CEMAC lors de la signature de l’accord pour accompagner l’application de la libre circulation des biens et des personnes.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée, souveraineté et réforme : Dakar redéfinit sa relation avec le FMI

Publie

le

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est à Dakar cette semaine pour relancer les discussions autour d’un nouveau programme de soutien économique. Cette visite s’inscrit dans la continuité des premiers échanges engagés à Washington, en marge des dernières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Mais cette fois, les autorités sénégalaises entendent reprendre la main.

“Les autorités ne veulent pas poursuivre l’ancien programme. Elles souhaitent en négocier un nouveau, qu’elles auront elles-mêmes défini”, a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal. L’ancien programme, signé sous la présidence de Macky Sall, avait été suspendu à la suite de révélations autour d’une dette non déclarée, un scandale ayant jeté une ombre sur la gestion financière du précédent régime.

Le nouveau pouvoir, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a fait de la rupture avec les pratiques passées un marqueur politique fort. Face à cette volonté de repartir sur de nouvelles bases, le FMI se montre prudent, mais ouvert. “Il est courant, lorsqu’on élabore un nouveau programme, que l’accord ne soit pas immédiat. Il faut parfois plusieurs phases de négociation”, a tempéré Edward Gemayel, tout en assurant que les deux parties travaillent activement pour avancer. “Nous avons les pieds sur la pédale, et les autorités également”, a-t-il précisé.

Le contenu exact des discussions n’a pas été rendu public, mais il est probable qu’elles portent sur des réformes économiques, la stabilité budgétaire et les priorités d’investissement. Pour le gouvernement Diomaye Faye, il s’agit aussi de restaurer la confiance des partenaires internationaux tout en affirmant une ligne politique plus souveraine.

Ce nouveau dialogue avec le FMI intervient dans un contexte économique tendu, marqué par une forte attente sociale et des contraintes budgétaires. L’issue des discussions pourrait donc avoir un impact significatif sur la trajectoire économique du pays, à l’heure où le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle phase avec l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières. Reste à savoir si ce nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et le FMI pourra allier exigence de rigueur financière et respect des aspirations populaires exprimées lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire de la “dette cachée” : Macky Sall contre-attaque et réclame des documents officiels

Publie

le

Alors que le nouveau pouvoir sénégalais a rompu tout lien avec le précédent programme du FMI en raison de l’affaire dite de la « dette cachée », l’ancien président Macky Sall tente désormais de reprendre l’initiative. Selon son avocat, Me Pierre-Olivier Sur, l’ex-chef de l’État a saisi à deux reprises le ministère des Finances et du Budget ainsi que la Cour des comptes, afin d’obtenir des pièces justificatives et des données brutes relatives à cette affaire.

“Notre demande vise à obtenir des documents et des données brutes”, a déclaré Me Sur dans un entretien publié ce lundi 20 octobre dans L’Observateur. Ces éléments doivent permettre, selon lui, un travail d’analyse rigoureux avec des experts internationaux en finances publiques, pour distinguer techniquement “ce qui est juridiquement une dette et ce qui ne l’est pas”.

Pour l’instant, ces démarches sont restées sans réponse. Une situation que l’avocat qualifie de regrettable, malgré une relance “dans une forme absolument transparente et républicaine”. En cas de silence persistant, Me Sur prévient : “Nous prévoyons une mise en demeure formelle de communication des pièces sollicitées. Si cette voie amiable demeure infructueuse, nous n’excluons pas d’introduire un recours en référé ou de saisir toute autorité judiciaire compétente.”

Cette posture offensive s’inscrit dans une stratégie de défense à double objectif. “Sur le plan juridique, cette interpellation vise à faire respecter le principe du contradictoire et le droit d’accès aux documents administratifs. Sur le plan politique, elle permet de désamorcer les manipulations”, explique Me Sur. Pour lui, il s’agit de recentrer le débat sur “les faits vérifiables et le droit”, et de “sortir des procès d’intention”.

L’affaire de la dette cachée, révélée après le départ de Macky Sall du pouvoir, a fortement pesé sur la relation entre le Sénégal et le Fonds monétaire international, provoquant la suspension du programme en cours et alimentant les critiques du nouveau pouvoir. Dans ce contexte, la contre-attaque juridique de l’ancien président pourrait ouvrir un nouveau front, à la fois judiciaire et médiatique.

Advertisement

Source : XALIMASN

Continuer la lecture

AFRIQUE AUSTRALE

COMORES – Les Forces Vives des Comores soutiennent le peuple malgache

Publie

le

La diaspora malgache et comorienne s’est rassemblée à Paris pour contester la suspension de Madagascar par l’Union africaine, jugée « injuste » après la chute du régime d’Andry Rajoelina.

Les intervenants, dont l’avocat international Me Said Larifou, ont affirmé que le départ de Rajoelina était le fruit d’une mobilisation populaire contre la pauvreté et la mauvaise gouvernance, saluant le rôle « constitutionnel » de l’armée dans cette transition pacifique. Ils appellent les institutions internationales à soutenir ce processus sans imposer d’agendas extérieurs.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +